Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Il y a une vraie malhonnêteté à faire croire que le débat est de savoir si l'on est pour ou contre la possibilité de recourir à l'IVG.

Ce n'est évidemment pas la question qui est posée ici. Je le répète une fois encore : aucun mouvement politique représentatif, en France, n'est favorable au retrait de cette possibilité pour les femmes.

Vous pouvez hurler tant que vous voulez, cela n'y changera rien ! Quand on touche à la Constitution, il faut le faire avec la main tremblante – cela a été rappelé. En l'occurrence, le problème est double. D'une part, la rédaction que vous proposez induit une forme d'inconditionnalité, puisqu'elle ne précise pas le délai de recours à l'IVG. Sur...

Une femme pourrait demander une IVG à deux mois, quatre mois, cinq mois de grossesse… Nous y sommes radicalement opposés, et nous le disons haut et fort.

D'autre part, je ne suis pas sûre que votre rédaction préserve la clause de conscience des personnels de santé. Aussi, je vous propose une solution qui devrait plaire à l'ensemble des députés : il s'agit de constitutionnaliser la loi Veil telle qu'elle existe actuellement. Figureraient ainsi dans la Constitution l'intégralité des articles du co...

Je la souhaite uniquement si je suis sûre qu'elle nous laissera le temps de voter sur les amendements en discussion commune avant la levée de séance ; sinon j'y renonce.

Dans ce cas, j'y renonce. La proposition de M. Balanant correspond tout à fait à mes engagements présidentiels, ceux d'un moratoire sur la législation existante en matière d'IVG – soyez rassuré, monsieur Le Fur, c'est ma position sur les questions sociétales. En effet, l'amendement n° 231 modifié par le sous-amendement n° 655 de M. Vigier perm...

Je rappelle que, selon moi, la constitutionnalisation prévue n'est pas utile et ne correspond pas aux urgences pour nos compatriotes. Il n'en demeure pas moins que la rédaction proposée par M. Balanant est bien meilleure que celle de La France insoumise.