Les amendements de Martine Etienne pour ce dossier

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Les militaires ne s'engagent pas pour remplacer les policiers et les gendarmes et ne sont pas formés au maintien de l'ordre. Qui peut imaginer l'usage de fusil d'assaut dans l'espace public ?

L'opération Sentinelle a démarré dans un contexte d'état d'urgence, il y a déjà huit ans. Depuis, l'idée folle de quadriller l'ensemble du territoire réduit la prévention contre les attentats à une affaire de prise en flagrant délit.

Il faut stopper l'instrumentalisation des militaires qui, comme l'a rappelé mon camarade Christophe Bex, use inutilement les troupes et va à l'encontre de l'esprit d'engagement et des efforts de fidélisation des soldats.

Son lancement a réduit le temps d'entraînement des nouvelles recrues en casernes, alors que les véritables missions des armées sont vitales. Le Gouvernement a d'abord inscrit l'état d'urgence dans le droit ordinaire. Puis, il a inventé l'idée d'un continuum sécurité-défense, qui justifie la militarisation des actions de police et la restriction...

Vous qui êtes tant effrayés par le poids de la dette, commencez par supprimer cette mission intérieure ! Stopper l'opération Sentinelle, c'est refuser que le recours aux soldats soit la seule réponse à chaque problème.

Le Gouvernement déguise les militaires en policiers, en fait des formateurs pour jeunes dits décrocheurs ou des encadrants du SNU ; bientôt, ils seront également chargés de la sécurité des Jeux olympiques. Nous proposons donc de supprimer l'opération Sentinelle : favoriser la fidélisation des troupes, en particulier des soldats de l'armée de t...

Il insiste sur le rôle des armées dans la bifurcation écologique. Notre écosystème global est en état d'urgence écologique – nous ne cessons de vous le répéter. Tous les rapports, notamment la dernière publication du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), tirent la sonnette d'alarme et évoquent des scénarios cata...

Il s'agit, là encore, du rôle de nos armées dans la bifurcation écologique. Monsieur le ministre, vous ne pouvez pas prétendre programmer sur sept ans les dépenses militaires, les besoins de nos armées et les objectifs qui sont assignés à ces dernières sans évoquer le climat et les catastrophes naturelles puisque, nous le savons, les feux de fo...

On ne parle pas, ici, d'événements qui surviennent par surprise : on peut les prédire avec précision. On connaît les conséquences du réchauffement climatique. Il convient donc de réfléchir dès maintenant au rôle de nos armées dans la protection de la planète et de la population. Si vous avez besoin de solutions, nous vous en proposons quelques...

Il s'agit de préciser que le ministère des armées s'engage à mettre aux normes écologiques les infrastructures et les équipements utilisés par nos armées, à respecter les traités internationaux sur la réduction de l'empreinte écologique et à veiller au respect des normes énergétiques par les entreprises privées partenaires. Cela ne semble pas ...

Peut-être serait-il bon de s'appuyer sur cette loi de programmation pour tenter de respecter nos engagements et permettre au secteur de la défense de s'engager dans une bifurcation écologique d'ampleur, en commençant par mettre aux normes ses infrastructures : bâtiments, logements, bureaux, points de restauration… Comme vous l'avez dit vous-mêm...