Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier

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Monsieur de Courson, il n'y a pas, dans cet hémicycle, de jeunes ministres, non plus que de jeunes ou de vieux députés : il n'y a que des hommes et des femmes qui œuvrent au service de l'intérêt général.

Nous examinons pour la dernière fois le projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2021, après son rejet par le Sénat en nouvelle lecture. Je regrette d'autant plus qu'il n'ait pas fait l'objet d'une adoption consensuelle au Sénat qu'il s'agit d'un texte administratif qui ne fait qu'arrêter la situation budgéta...

On ne peut donc pas dire qu'elle n'avait rien fait avant la crise. La vérité, c'est que, grâce à son sérieux budgétaire, elle a su préparer notre réponse à la crise que nous avons vécue.

Monsieur Guiraud, il est un peu fort de café de faire accroire que nous augmentons la fiscalité quand, sur ces bancs, vous passez votre temps à parler de redevance, d'impôt et de taxe.

Si les recettes augmentent, c'est parce que la croissance est au rendez-vous grâce à la politique sérieuse que nous menons, une politique favorable à la compétitivité de nos entreprises et à l'emploi. Notre taux de croissance, précisément, atteint 6,8 %, soit 1,4 point de plus que la croissance moyenne de l'Union européenne.

Notre taux d'inflation est parmi les plus faibles de la zone euro. Le taux de chômage, ramené à 7,4 %, est au plus bas depuis 2008, et la France occupe la première place en Europe pour les investissements étrangers. Telle est la réalité des résultats que nous avons obtenus, pour partie grâce à la politique budgétaire que consacre ce texte. Ce ...

…qui n'a eu de cesse de guider l'action du Gouvernement tout au long de l'année : protéger, relancer et maîtriser. Qui, sur ces bancs, peut dire qu'il aurait fait mieux face à l'urgence ?

…en bloquant les prix du gaz et de l'électricité, en accordant un chèque énergie exceptionnel aux près de 6 millions de ménages les plus modestes et en versant une indemnité inflation de 100 euros à 38 millions de Français.

Parce qu'ils ont été déployés particulièrement tôt, ces dispositifs ont permis, dès le début de la reprise économique, d'atténuer significativement l'impact de la flambée des prix qui a durement frappé le portefeuille des Français. Face à l'urgence sanitaire, nous avons su relancer sans dogme et rapidement notre économie, notamment grâce au dép...

Je préfère que le budget de la justice augmente plutôt que d'alimenter les marchés financiers. L'ensemble des résultats présentés dans ce projet de loi de règlement témoignent de l'efficacité de la politique menée par le Gouvernement depuis le début de la crise sanitaire.

N'en déplaise à ceux qui nous reprochent de dépenser sans compter, je le redis, sans cette stratégie, les Français auraient payé bien plus cher le prix de la crise. Vous l'aurez donc compris, mes chers collègues, c'est sans hésitation et en toute sérénité que le groupe Renaissance votera en faveur du projet de loi de règlement.

Nous examinons, en nouvelle lecture, le projet de loi de règlement des comptes de l'année 2021 après son rejet par le Sénat. Ce rejet, s'il est cohérent par rapport au vote du Sénat sur la loi de finances initiale, ne saurait en revanche être justifié au motif que ce texte présenterait une vision « idéalisée » de nos comptes publics, comme l'a ...

Permettez-moi tout d'abord de m'associer, ainsi que le groupe Renaissance, à l'hommage rendu par M. Corbière à cette personne décédée. Le projet de loi de règlement des comptes est un texte administratif qui arrête la situation budgétaire des comptes de l'État de l'année passée et qui justifierait de notre part une adoption consensuelle. Nous...

C'est aussi cette majorité qui est revenue sur la règle des 3 % de déficit public. C'est cette majorité qui a commencé à stabiliser l'endettement. Et c'est cette majorité qui a procédé à la sincérisation du budget général.

Mesdames et messieurs les députés, si les résultats de l'an passé accréditent notre stratégie budgétaire et fiscale, un chiffre doit néanmoins nous interpeller et appeler notre plus grande vigilance à l'aube des débats budgétaires qui s'ouvrent. Ce chiffre est le suivant : 260 milliards d'euros, soit le montant de dette à moyen et long termes q...

Faisons attention, monsieur de Courson, à ne pas jeter le discrédit sur l'Agence France Trésor, qui fait un remarquable travail de gestion du financement de la dette. Ne laissons surtout pas croire qu'il existe un agenda caché visant à afficher une dette moins élevée que prévu. Il ne s'agit que d'une bonne gestion de la dette, au jour le jour. ...

Vous pouvez toujours poser dans l'hémicycle des principes généraux visant à réduire les dépenses fiscales et sociales.

Toutefois, monsieur Bernalicis, je vous appelle à faire preuve d'un peu de cohérence entre vos paroles et vos actes : ce matin, en commission des finances, votre groupe a proposé pas moins de dix amendements créant ou aggravant des dépenses fiscales.

Je peine à comprendre l'esprit qui anime certains d'entre vous. M. de Courson nous promet que nous le « payerons cher », mais de quoi parlons-nous ? Nous examinons un projet de loi de règlement, c'est-à-dire, ni plus ni moins, une photographie des comptes de l'année 2021 !

Les Français réclament des débats sérieux, empreints de cordialité. Nous avons devant nous cinq ans pour travailler ensemble, notamment pour évaluer et contrôler l'action du Gouvernement.