Les amendements de Mathilde Hignet pour ce dossier

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Nous proposons, par ces amendements, de susciter un élan de solidarité des entreprises. Dix-neuf milliards d'euros : tels sont les bénéfices record de TotalEnergies en 2022 – l'un des meilleurs résultats de l'histoire du CAC40. Dans le même temps, nos concitoyens sont terriblement affectés par une augmentation sans précédent des coûts du carbur...

Les femmes sont, en effet, les grandes perdantes de votre réforme. À ce propos, j'ai une question à vous poser : combien, parmi elles, bénéficieront des 1 200 euros ? Si vous n'avez pas la réponse, j'ai une solution à vous proposer : retirez votre réforme !

 « Nous travaillons en usine, nous nettoyons de grandes superficies » (Applaudissements sur quelques bancs du groupe LFI – NUPES) ; « on se baisse, on frotte ; nous sommes à quatre pattes pour rendre les lieux propres ; nous ne pouvons pas arrêter à 64 ans, c'est impossible, nous n'arriverons pas à cet âge. » Anne, 31 ans, vigneronne, che...

…hôtesse d'accueil : « J'ai eu des enfants et j'ai arrêté de travailler pour eux ; j'ai repris plusieurs activités pour manger et offrir des études à mes enfants ; aujourd'hui, je dois travailler pour ma retraite jusqu'à 67 ans ; pitié, pas ça, je vais mourir au boulot ! » Face à ces témoignages, nous proposons, pour plus de justice, d'instaure...

Il vise à instaurer une contribution sur les revenus financiers, notamment sur les dividendes. Pendant que certains gagnent de l'argent en dormant, les ouvriers de l'agroalimentaire, par exemple, se tuent à la tâche pour subvenir à leurs besoins. Sans justification, vous voulez condamner ces gens à mourir sans avoir profité des plus belles anné...

Des cadeaux, vous savez en faire, mais ce sont toujours les mêmes qui en bénéficient. Par cet amendement, nous vous proposons une nouvelle solution pour financer les retraites : c'est cela, le partage de la richesse. Toutefois, un élément reste flou : pourquoi, parmi ces ouvriers de l'agroalimentaire, entre autres, ceux qui ont commencé à trav...

Il vise à rétablir et à renforcer l'ISF que vous avez supprimé, avec pour résultat une perte de recettes de 12 milliards d'euros pour l'État durant le premier quinquennat. Vous nous dites désormais que pour financer le système de retraites, les Français devront faire des efforts et travailler deux années supplémentaires. Selon l'Observatoire fr...

Je pense aux charpentiers, aux paysans, aux aides-soignantes, aux ouvriers et ouvrières de l'usine Faurecia de Bains-sur-Oust, aux trente d'entre eux qui ont été déclarés inaptes au travail rien que cette année, et que vous voulez faire travailler jusqu'à 64 ans.

Comme 80 % des Français, cette réforme, ils n'en veulent pas. Écoutez-les ! Écoutez la vie des gens qui subiront les conséquences de votre réforme ! Vous avez été élus par le peuple qui défile dans les rues contre ce texte, il est temps de le respecter : retirez votre texte.

En matière de pédagogie, sur cette réforme, vous avez encore du boulot ! Évidemment, vous ne remettez pas en cause votre réforme. Non !

Vous rejetez la faute sur les gens qui défilent dans la rue. Vous pensez que les Français n'ont rien compris à votre réforme, mais c'est vous qui n'avez rien compris à la vie des Français !

J'ai rencontré des salariés des industries électriques, qui me disaient que tout le monde souffrirait de la réforme.

Ils soulignent que la réforme touchera tout le monde – les gars sur le terrain et ceux dans les bureaux –, et que leur régime permet de mieux prendre en compte la pénibilité, liée notamment à l'obligation d'être sur le pont vingt-quatre heures sur vingt-quatre, en cas d'accident.

Oui, mesdames et messieurs, sous un soleil de plomb comme sous une pluie diluvienne, des travailleurs réparent les réseaux électriques ou gaziers, nous permettant d'être confortablement installés dans nos foyers. La véritable justice sociale serait d'appliquer de semblables mesures à tous les travailleurs qui accomplissent des travaux pénibles.

En clair, votre réforme n'est pas juste. Vous nous direz qu'il faut combler le déficit du système et faire des efforts. Là non plus, votre argumentaire ne tient pas.

En voulant supprimer les régimes spéciaux, vous tentez d'opposer les Français entre eux mais nous ne sommes pas dupes et les Français non plus, eux qui étaient massivement dans la rue hier.

Au lieu d'être pointés du doigt, ces régimes devraient plutôt être considérés comme des modèles car ils permettent aux salariés qui en relèvent d'avoir une retraite plus digne. Vous préférez revenir sur les acquis sociaux gagnés par les travailleurs et travailleuses et vous attaquer aux régimes les plus favorables aux salariés alors que la véri...

Nous n'avons décidément pas les mêmes combats ! Plus personne ne croit en votre hypothèse de déficit du système de retraite. Quoi qu'il en soit, la suppression du régime spécial de la Banque de France n'aiderait même pas à financer le régime général. Bien au contraire. Comme le régime des industries électriques et gazières, il contribue au fin...