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Plein emploi


Les interventions de Nicolas Turquois


Les amendements de Nicolas Turquois pour ce dossier

64 interventions trouvées.

Vous avez voté contre tous ces parents : nous le ferons savoir ! L'article 10 n'était peut-être pas suffisant et pouvait être amélioré, mais vous avez voté contre ces parents et ces femmes qui ne peuvent pas aller travailler, faute de pouvoir faire garder leur enfant.

J'ai senti revenir la réforme des retraites, source de profondes divisions. Peut-être faudrait-il mettre de côté ces sujets alors que nous examinons l'article 8, qui témoigne d'une réelle volonté de travailler sur l'emploi des personnes en situation de handicap ? Centrons-nous sur les personnes en situation de handicap qui veulent que l'on ne v...

J'apprécie toujours la présence des députés du groupe La France insoumise dans cet hémicycle : en une heure de débat, la séance a été suspendue à deux reprises et une députée de ce groupe a défendu un autre amendement que celui qui était en discussion.

Nous venons maintenant d'assister à la présentation d'un amendement inutile – une habitude chez eux –, puisqu'il revient à faire appliquer la loi, qui protège déjà les données grâce à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) ou au RGPD.

Je ne suis pas favorable à une charte en tant que telle, mais je partage l'intention de Mme Garin – nous en avons d'ailleurs débattu ensemble. Dans un contexte où le chômage était modéré et où les entreprises peinaient à recruter, certaines se sont montrées plus accueillantes à l'égard de publics différents, en situation de handicap ou éloignés...

Vous pointez l'une des difficultés identifiées par nos concitoyens : dans de nombreux domaines, ils obtiennent parfois des réponses contradictoires selon l'échelon local et les élus auxquels ils s'adressent. Ces situations sont incompréhensibles et dommageables. J'ai la conviction profonde qu'un dialogue de raison peut s'établir quand les diff...

L'intervention précédente est une vraie agression. Je ne dispose pas de l'expertise nécessaire pour juger correctement de la situation outre-mer, mais je vois bien que les problèmes sont graves, notamment le taux de chômage. M. Ratenon en parle souvent en commission des affaires sociales et je mesure l'ampleur des dégâts. Cependant France Trav...

Quand on n'a plus rien à dire, on tombe dans l'excès. J'en veux pour preuve les exemples qui ont été pris : quel agent public du service de l'emploi qui fait son travail avec professionnalisme aurait envie de sanctionner une personne dans les situations que vous décrivez ?

Il existe certes des dysfonctionnements, et il faut alors les dénoncer et les résoudre, mais ne généralisons pas une telle attitude. Depuis trois jours, nous vous invitons à travailler sur un dispositif visant à accompagner des personnes éloignées de l'emploi, qui survivent avec 600 euros par mois.

Je voudrais revenir sur ces arguments qui ont été avancés à de nombreuses reprises et viennent encore de l'être à l'instant. Tout à l'heure, Mme Taillé-Polian, je crois, disait que nous faisions de moins en moins pour l'emploi. J'avais un doute ; j'ai donc regardé quel était le budget du ministère du travail en 2017 : il était de 15 milliards d...

Même si les pensions sont pour partie mutualisées, les retraités perçoivent un revenu différé : ils ont cotisé durant toute leur carrière pour avoir droit à une retraite !

Vous devriez donc arrêter d'avancer des arguments qui sonnent creux ! Et d'ailleurs, si ce texte est si important pour vous, pourquoi êtes-vous aussi peu nombreux dans l'hémicycle depuis le début de son examen ?

Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour accompagner les jeunes vers la vie active, pour qu'ils puissent trouver une profession, percevoir un revenu et cotiser en vue de la retraite. Au contraire, vous les assignez à leurs difficultés. Je pense que les retraités, qui doivent représenter une large part de ceux qui nous regardent c...

M. Delaporte insiste sur la situation des parents, mais toutes les personnes éloignées de l'emploi ont des raisons sans doute tout aussi valables de l'être – handicap, accident de la vie, difficulté de s'exprimer en français, etc. Chaque situation doit être étudiée attentivement, à l'aune de ces fragilités. La philosophie de ce projet est préci...

Notre collègue Delaporte nous a encore parlé d'une machine à précarité. Vous, vous êtes une machine à paroles, vous brassez du vent.

À un moment donné, on peut essayer de faire quelque chose pour les gens éloignés de l'emploi. Nous n'attendons pas un miracle, le retour à l'emploi instantané de tous les bénéficiaires du RSA, mais le pire serait de les laisser dans leurs difficultés, c'est-à-dire face leurs freins et à la complexité des différents acteurs. Nous essayons donc d...

Selon les départements, les sanctions ne s'appliqueraient qu'à 2 ou 3 % des personnes concernées. Il faut essayer, se donner cette chance au lieu de parler à l'infini.

Monsieur Tavel, tout à l'heure, vous indiquiez que certains allocataires du RSA ne peuvent trouver d'emploi à cause de difficultés de mobilité, de problèmes familiaux, de questions de garde d'enfant et ainsi de suite. C'est justement un enjeu majeur de la philosophie de ce texte : prendre en compte cette réalité. Ceux qui sont éloignés de l'em...

La principale ville de ma circonscription, Châtellerault, est très industrielle. Depuis que le taux de chômage a diminué, on y constate une importante montée en compétences des salariés. En effet, dès qu'elles ont peiné à recruter, les entreprises ont soutenu en interne la montée en compétences de leurs employés pour pallier les vacances de pos...

La politique de la honte, c'est de laisser les gens éloignés de l'emploi, dans leur isolement ; c'est de les laisser avec 600 euros sans essayer de les accompagner.