Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

32 interventions trouvées.

Les Français ont décidé, en élisant leurs députés à l'Assemblée nationale, de priver le Président de la République de majorité absolue.

Notre assemblée est aujourd'hui à l'image de notre pays, fracturée. Le fait d'avoir voulu dissoudre les clivages politiques par des débauchages individuels n'aura, au bout du compte, abouti qu'à remettre au goût du jour la vieille recette de la « petite soupe sur [le] petit réchaud » …

…dénoncée en son temps par le général de Gaulle, mais n'aura pas permis de relever le défi essentiel : enrayer le déclin de la France. Cette « petite soupe », nous n'en voulons pas. Notre responsabilité est claire : ni compromission ni petits arrangements

avec un Président de la République dont nous contestons les orientations chancelantes depuis 2017 s'agissant de la dette, de l'énergie, de la souveraineté agricole et industrielle, de la sécurité, de l'immigration, de la transition écologique.

Mais jamais de blocage stérile : nous n'avons pas l'intention de tout paralyser alors que notre pays a déjà pris trente ans de retard, faute d'une vision claire et d'une action résolue.

Nous ferons tout pour que les cinq prochaines années soient plus utiles à notre nation que l'ont été les dix dernières.

Nous avons pour boussole le bien commun de la France et des Français. Dès qu'il en sera question, nous serons au rendez-vous. Oui, nous sommes prêts à voter tous les textes qui iront dans le sens du sursaut national, relatifs à l'amélioration du pouvoir d'achat par le travail, à la reconstruction de notre appareil industriel ,…

…à la sanction des délinquants ou à l'accès à la santé. Mais pour que la France retrouve la maîtrise de son destin, nous vous invitons, madame la Première ministre, à rompre franchement avec « la politique du chien crevé au fil de l'eau ». Il est temps de répondre à l'attente légitime d'autorité dans notre pays, d'autorité du savoir et de l'en...

…est un énième symptôme de l'alarmante déliquescence de l'autorité dans notre pays. Nous vous appelons à en prendre la mesure et à prendre les décisions qui s'imposent.

Si vous êtes disposée à construire suffisamment de places de prison – nettement plus que les 2 000 places créées lors de la dernière législature –, vous pouvez compter sur nous.

Si vous êtes disposée à instaurer des peines minimales exemplaires pour enfin sanctionner les délinquants, vous pouvez compter sur nous.

Si vous êtes disposée à plafonner strictement l'immigration en fonction de nos capacités d'assimilation, vous pouvez compter sur nous. Si vous êtes disposée à expulser les étrangers fichés pour radicalisation terroriste, vous pouvez compter sur nous.

Nous devons aussi – et peut-être surtout – répondre à l'exigence de justice sociale la plus élémentaire : pouvoir vivre dignement de son travail. À coups de chèques à crédit et de dépenses sociales incontrôlées, vous avez fait croire que l'assistanat était la solution alors qu'il n'est qu'illusion.

Plutôt que de multiplier les chèques d'argent public, tâchons de réduire l'écart délirant entre le salaire brut et le salaire net, en réduisant les prélèvements obligatoires dont nous sommes les champions.

Plutôt que de réduire les pensions de retraite, fruits d'une vie de travail, en les valorisant ou en augmentant la CSG – contribution sociale généralisée –, ayez enfin le courage de mener une réforme juste de notre système de retraite. Oui, nous devons tout faire pour revaloriser le travail et il n'y a pas de droit sans devoir. Si vous êtes prê...

…par exemple dans nos EHPAD qui manquent ne serait-ce que d'une présence humaine auprès de nos aînés, alors vous pouvez compter sur nous. Ne nous dupons pas. La France doit créer plus d'emplois et produire plus de richesses ; la clef du pouvoir d'achat est là. Alors, ne tuons pas ce qu'il reste d'industrie au nom d'un écologisme punitif dont l...

Désormais, nos importations représentent la majorité de notre empreinte carbone. Nous tuons à la fois nos emplois et notre planète. Pour réunir les conditions d'une réindustrialisation décarbonée, il faut moins de normes et de paperasse, et une vraie politique de filière.

Madame la Première ministre, il nous faut surtout retrouver l'excellence nucléaire sans laquelle l'électricité sera plus chère et plus carbonée. Que de temps perdu !

Renationaliser EDF, pourquoi pas, sauf si c'est pour mieux démembrer le groupe. Nationaliser les pertes pour privatiser les profits ne peut être le projet.

Enfin, arrêtons d'être les idiots du village planétaire : toutes les nations défendent leurs intérêts, y compris au sein de l'Union européenne, personne ne défendra les nôtres à notre place. Nous devons enfin sortir de l'illusion de l'argent magique qui menace notre souveraineté. La réalité se rappelle déjà à nous à l'issue d'un mandat au cour...