Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

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…en vantant auprès des Français la start-up nation. Ceux-ci découvrent aujourd'hui avec stupéfaction qu'ils devront, peut-être, trouver des bougies pour s'éclairer cet hiver. Quel échec !

Quel échec que la politique menée depuis au moins cinq années par le chef de l'État – voire un peu plus, en réalité, puisqu'il était auparavant ministre de l'économie. Comment en sommes-nous arrivés là ? À cause de deux grands abandons : d'abord celui de la filière nucléaire…

…alors que nous bénéficiions d'un leadership mondial dans le domaine nucléaire, abandon décidé à l'occasion d'un accord électoral conclu entre deux formations politiques de la gauche de l'hémicycle après une sorte de pacte échangeant des circonscriptions contre la fermeture de centrales nucléaires.

Vous n'avez pas remis en cause, madame la Première ministre, cet accord politique honteux datant de novembre 2011 – je le rappelle au cas où vous n'auriez pas la mémoire très précise. Depuis qu'il dirige le pays, le président Macron ne l'a pas remis en cause : il l'a appliqué à la lettre, scrupuleusement, en fermant la centrale de Fessenheim et...

À l'heure où nous parlons, il est toujours prévu, dans la loi, de fermer douze réacteurs nucléaires. Ce faisant, vous avez démobilisé et démotivé toute une filière ,

ce qui explique en grande partie – ce n'est pas uniquement le fait du covid – les difficultés actuelles à assumer les travaux d'entretien et de maintenance du parc nucléaire français : lorsqu'on vend Alstom à General Electric (GE), il ne faut pas s'étonner des conséquences. La France est ainsi condamnée à revivre son histoire : c'est en effet ...

Mais puisque nous avons oublié cette promesse, ou plutôt puisque vous l'avez oubliée, la France redécouvre les pénuries d'électricité auxquelles nous avions, à l'époque, décidé de répondre. Je dis « nous », car le pays était alors dirigé par les gaullistes. Je ne me souviens pas, monsieur Tanguy, que Pierre Messmer ait jamais soutenu le Front n...

Le deuxième abandon, c'est votre absence de projet pour le champion national qu'était EDF. Jusqu'à il y a deux ou trois ans, EDF était encore le premier énergéticien mondial, le premier producteur d'électricité dans le monde. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que depuis cinq ans, le seul projet de l'État actionnaire a porté sur...

…capable de produire de l'électricité nucléaire ou hydroélectrique, de la transporter et, à travers sa filiale Enedis, d'assurer un service public. Votre seul projet depuis cinq ans a consisté à contraindre l'entreprise à organiser son démantèlement et son démembrement, ce qui, de l'avis de tous les spécialistes, s'apparente plus à un projet de...

Nous sommes inquiets quant à vos ambitions pour EDF et j'espère que nous obtiendrons des réponses. Notre collègue Philippe Brun a lancé l'alerte concernant vos projets ; le nouveau président-directeur général d'EDF s'est engagé à ce qu'il n'y ait pas de projet Hercule numéro 2. Nous attendons ce soir des engagements très précis de votre part.

Nous connaissons tous les conséquences de ces abandons. Pour les entreprises, c'est une situation de crise : vous avez instauré des mesures totalement incompréhensibles ; aucune d'entre elles n'a compris ce que vous voulez faire, madame la Première ministre, avec votre dispositif dit « amortisseur électricité », ni quel serait le niveau des aid...

Le coût d'un plafonnement du gaz utilisé pour produire de l'électricité en France se serait élevé, pour cette année, à environ 5 milliards. Cette solution se serait sans doute révélée moins coûteuse que celle que vous voulez mettre en œuvre et infiniment plus efficace pour les entreprises. En ce qui concerne les particuliers, vous vous vantez ...

Certes, mais elle a été votée à une époque où il n'y avait pas de crise sur le prix du gaz ! Et on a le droit de chercher à s'adapter, c'est même le rôle des gouvernants !

L'un des sujets que votre gouvernement n'évoque pas est celui du prix du gaz, puisque les tarifs réglementés prendront fin, pour les particuliers, le 30 juin 2023, c'est-à-dire dans six mois. Nous examinons actuellement un projet de loi de finances dans lequel rien n'est prévu en la matière à ce jour. Qu'avez-vous à dire à nos concitoyens sur l...

De toute évidence, il aurait fallu commencer par cette dernière, afin de connaître nos besoins en énergie pour l'avenir. Tant de choses aberrantes ont malheureusement été dites ou écrites ces dernières années ! Je ne remets pas en cause le travail de RTE, qui est assez rigoureux, mais fais allusion à des travaux de l'Agence de la transition éco...

…l'agence expliquait qu'en 2050, nous aurions besoin de deux fois moins d'électricité qu'aujourd'hui – deux fois moins ! Quelle aberration ! Comment des gens aussi sérieux ont-ils pu écrire des choses aussi stupides ?

Aujourd'hui, vous nous annoncez le tout électrique pour 2035. Cela ne tient pas la route ! C'est pourquoi nous aurions aimé commencer par un débat sérieux portant sur les besoins en énergie de notre pays. Le deuxième sujet, c'est d'avoir le courage, à un moment ou un autre, d'engager un bras de fer, nécessaire, avec la Commission européenne : ...

L'Arenh était à l'époque un pis-aller parce que nous ne voulions pas du démembrement d'EDF. Il faut aujourd'hui reconnaître que les fournisseurs alternatifs n'ont pas tenu leurs engagements et n'ont pas investi pour le plus grand nombre. Il faudra donc défendre l'intégrité d'EDF. Je me réjouis que le combat de notre collègue Marie-Noëlle Battis...

l'allonger sans doute jusqu'à soixante ans pour faire la jonction avec le futur programme EPR, si toutefois le Président de la République ne change pas d'avis sur le sujet. Bien sûr, il faut de l'énergie renouvelable, mais ni du tout éolien ni du tout photovoltaïque. Or vous n'avez aucune ambition en matière de géothermie, qui pourrait être ut...