Les amendements de Philippe Brun pour ce dossier

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Je saisis l'occasion de l'examen de l'article 5 portant sur l'équilibre général du budget pour vous alerter sur notre endettement. Nous inscrivons, dans ce PLFR, 11,9 milliards d'euros au programme 117 Charge de la dette et trésorerie de l'État,…

…soit une augmentation de 31 % des crédits par rapport à la loi de finances initiale (LFI), hausse qui équivaut au budget de la justice. La charge de la dette progresse de 17 milliards d'euros en 2022 : la hausse des taux d'intérêt compte pour 2 milliards dans cette augmentation, celle de l'inflation pesant 15 milliards. La France est le pays d...

Je soutiens évidemment cet amendement. Nous avons débattu ce week-end des quelques centimes de ristourne octroyés par Total, mais pour les avoir comptées, je peux vous dire qu'il y a très peu de stations-service Total dans nos circonscriptions rurales.

Dans la circonscription dont M. Le Maire a été l'élu pendant quinze ans, il n'y en a que deux, et les deux se situent à Évreux. Pas une seule station à Conches-en-Ouche, à Verneuil-sur-Avre ou à Breteuil !

L'aumône consentie par Total est donc nettement insuffisante, et c'est pourquoi il faut impérativement adopter des mesures de baisse pérenne du prix des carburants et soutenir les stations-service indépendantes.

Nous avons, tout à l'heure, posé la question de l'exposition de notre dette à l'inflation. Peu après, le ministre a répondu à M. Tanguy par une pirouette en expliquant que si 11 % de notre dette est indexée sur l'inflation, c'est parce qu'il y a en France des acteurs de l'assurance vie qui demandent ce type de produit. Or l'Allemagne a aussi un...

En France, 25 % des familles sont monoparentales ; dans 84 % de celles-ci, le parent subsistant est la mère. La précarité a désormais souvent le visage de ces femmes contraintes d'assurer seules l'entretien de leurs enfants : 40 % de ces derniers vivent sous le seuil de pauvreté, contre 20 % pour l'ensemble des mineurs. C'est pourquoi cet impor...

Sur cet article assez technique, nous émettrons plusieurs remarques. La première concerne la stabilité fiscale, que nous évoquions tout à l'heure. Dans le cadre de la loi de finances initiale pour 2020, l'Assemblée nationale et le Sénat ont voté la mise à niveau du tarif des droits d'accise sur le gazole non routier (GNR). Cette mesure devait s...

Loin de moi l'idée d'être taquin, mais je peine à comprendre comment le Gouvernement a pu se tromper au point d'inscrire un article dans la mauvaise partie du PLFR. C'est d'ailleurs également le cas de l'article 3. Visiblement, l'administration de Bercy travaille dans la même précipitation que l'Assemblée nationale.

Nous ne pouvons nous satisfaire du dispositif qui nous est proposé, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, nous n'en définissons pas les modalités par le vote puisqu'il sera défini par voie réglementaire. Deuxièmement, il s'agit d'un dispositif temporaire, qui sera instauré en septembre et en octobre, alors qu'on sait que la hausse des pri...

Troisièmement, la promesse que fait le Gouvernement dépend pour beaucoup de la promesse d'un seul des acteurs pétroliers de notre pays. Or Charles de Courson a rappelé la faiblesse de sa part de marché et sa répartition territoriale : effectivement, Total est essentiellement présent sur les autoroutes. Dans toute ma circonscription, il n'y a qu...

Il s'agit d'un amendement de cohérence puisque, lors de la campagne présidentielle, les socialistes défendaient déjà la baisse de la TVA sur le carburant, proposant de la passer de 20 % à 5,5 %. Mme Le Pen a posé une question intéressante, celle de l'incidence fiscale de la mesure : est-ce que, lorsqu'on baisse la TVA, le prix des produits bais...

la baisse de la taxation sur les carburants entraîne immédiatement une baisse des prix. Par conséquent, les députés socialistes proposent de baisser la TVA à 5,5 % sur les carburants, mais uniquement pour les véhicules individuels.

Je voudrais dire notre étonnement. La semaine dernière, nous avons quitté la commission des finances avec un consensus politique sur la nécessité de taxer les surprofits. Cette expression est sans doute maladroite ;…

…parlons plutôt de taxer les entreprises qui ont fait des bénéfices exceptionnels durant l'année 2022. Nous nous étions mis d'accord pour le faire. Avec des tribunes de membres éminents de la majorité – le président Houlié, Mme Barbara Pompili, ancienne ministre du gouvernement Castex –, les déclarations de M. Olivier Marleix, président du grou...

…et nous voyons Total annoncer une remise de 18 centimes par litre de carburant, une aumône concédée en échange du retrait de l'amendement. Les législateurs ont renoncé à leur pouvoir pour céder à l'influence des lobbys. C'est un scandale d'État !

Mes chers collègues, reprenez votre pouvoir et votez les amendements que vous avez écrits ! Faites œuvre utile pour la France et pour les Français.

Dans le débat de ce soir, nous retenons trois points saillants. Premièrement, nous refusons de raisonner en fonction d'agrégats globaux. La bonne santé financière des collectivités que vous mettez en avant cache une grande diversité de situations.

Vous l'admettez vous-même, monsieur le rapporteur général, puisque l'amendement n° 920 que vous allez présenter repose sur une différenciation entre les communes. Deuxièmement, il faut bien voir que tous les organismes publics vont bénéficier d'une compensation de la revalorisation du point d'indice de la fonction publique. Ce sera le cas des ...

Rappelons, en outre, que le point d'indice, qui a été gelé pendant dix ans, connaît une augmentation minime, bien inférieure à l'inflation. Troisièmement, nous considérons qu'il faut prendre en compte le principe de libre administration des collectivités territoriales.