Les amendements de Philippe Brun pour ce dossier

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Comme les orateurs précédents l'ont rappelé, nous sommes amenés à nous exprimer pour la troisième fois sur ce projet de loi de règlement pour une raison étrange. En effet, le groupe Les Républicains, qui a décidé de donner au Gouvernement la majorité que les Français lui ont refusée, a choisi de voter contre ce texte ,

sans qu'on comprenne pourquoi, après avoir adopté les textes budgétaires pour l'année 2022, qui ressemblent pourtant fort à ceux pour 2021.

Il nous faut donc nous répéter, quand le Gouvernement peut, lui, changer d'orateur à chaque lecture – c'est le cas cet après-midi. Outre que, comme l'a indiqué M. Hetzel, ce texte est retardataire – mais je ne reviendrai pas là-dessus –, il frôle l'insincérité et met en œuvre la méthode Coué. Pourtant, la France accuse encore un déficit d'envi...

Je me devais de partager cette réflexion de Mme Pires Beaune avec l'ensemble de l'hémicycle. Après 2020, année de toutes les urgences, les comptes de l'année 2021 témoignent de l'endormissement du Gouvernement, malgré l'urgence de la relance. M. le ministre délégué évoquait le plan France relance. Or, pour celui-ci, près de 100 milliards d'eur...

Les réductions d'impôts non financées sont également inacceptables. C'est finalement de cela qu'il est question aujourd'hui, car les comptes pour 2021 pâtissent de votre politique fiscale – pourtant, vous poursuivrez celle-ci l'an prochain ! Vous avez accordé 5 milliards d'euros de baisse d'impôt pour les plus riches avec la suppression de l'IS...

J'entendais les orateurs des groupes de la majorité et le rapporteur général expliquer l'augmentation du rendement des impôts par la baisse des taux, reprenant ce faisant l'argument totalement fallacieux de Ronald Reagan et la courbe de Laffer.

Si les rendements ont augmenté au cours des dernières années, que nous disposons d'une cagnotte de 37 milliards d'euros pour 2021 et que les recettes non prévues dépasseront les 50 milliards d'euros en 2022, c'est grâce à l'inflation.

En tout cas, les réductions d'impôts que vous avez consenties en faveur des plus aisés ont une conséquence directe sur l'exercice 2021. Le déficit public progresse pour s'établir à 160,9 milliards d'euros, soit 6,5 % du produit intérieur brut. Vous nous demandez d'approuver ce projet de loi de règlement, alors que nous n'avons pas adopté le bu...

Vous avez rappelé à juste titre que nous passons notre vie ensemble, monsieur le ministre délégué, mais n'étant pas encore rassasié de vos discours, j'ai écouté celui prononcé devant le Sénat le 19 juillet dernier à qui vous avez dit que le projet de loi de règlement était « un passage obligé ». Si vous ne semblez pas vous en réjouir, heureusem...

Assurément, loin d'y prendre part de bonne grâce, le Gouvernement maltraite à plus d'un titre cet exercice démocratique. Tout d'abord, il s'agit d'un texte retardataire, cela a été relevé par plusieurs de mes prédécesseurs, qui arrive plus d'un mois après la date que la loi impose.

Il s'agit également d'un texte qui frôle l'insincérité ou, au mieux, pratique la méthode Coué. Le Gouvernement vante le rebond spectaculaire du PIB en 2021 pour tenter de faire oublier que comparé à ce qui était prévu pour 2022 avant la crise, la France accuse encore un déficit de production d'environ 50 milliards d'euros. Et puis surtout, ce ...

…11 milliards d'euros chaque année de baisses d'impôts sur les sociétés ; suppression de la taxe d'habitation étendue aux 20 % les plus riches qui n'en demandaient pas tant pour un coût total de 17 milliards d'euros. Ces réductions d'impôts ont une conséquence directe sur l'exercice 2021 : le déficit public atteint près de 161 milliards d'euro...

Vous nous demandez d'approuver cette quadrature du cercle, de faire rentrer le cercle vicieux de votre endettement dans le carré parfait de votre discours. Ne comptez pas sur nous pour vous accompagner dans cette acrobatie. Le groupe Socialistes et apparentés votera contre ce texte.

Il se fonde sur l'article 88-4 de notre règlement. Je me permets de rappeler au Gouvernement que nous examinerons la semaine prochaine le programme de stabilité que la France doit communiquer à l'Union européenne. Or, à ce jour, les commissaires aux finances – et, a fortiori, l'ensemble des députés – ne l'ont pas reçu. Seul un document très suc...

Madame la présidente, c'est un honneur pour moi de défendre cet excellent amendement dont vous êtes la première signataire. Depuis 2012, à l'instar de M. de Courson, le groupe socialiste dépose d'ailleurs des amendements similaires sur chaque projet de loi de règlement et sur chaque projet de loi de finances initiale ou rectificative, les gouve...

Les députés socialistes voteront cet amendement qui, bien que symbolique, rappelle l'absence totale de pluriannualité dans la gestion de nos finances publiques. Notre cadre pluriannuel est fantaisiste. Je répète ce que j'ai dit au sujet de l'article liminaire. Comment faire vivre la pluriannualité budgétaire dans une culture de l'annonce telle...

Le groupe Socialistes et apparentés s'associe au message de notre collègue Alexis Corbière : nous adressons toutes nos condoléances à la famille de la victime. Le projet de loi de règlement dont nous sommes saisis aujourd'hui raconte bien plus que ce dont il rend compte. Entre ses colonnes et ses lignes se dessine le triste tableau du quinquen...

…à hauteur de 916 millions d'euros, portant principalement sur l'accès et le retour à l'emploi. Les autres s'envolent, bien aidés il faut le dire, par les 5 milliards d'euros de baisses d'impôt pour les plus riches, avec la suppression de l'ISF, les 11 milliards d'euros accordés chaque année en baisse d'impôt sur les sociétés et l'extension au...

L'amendement que nous proposons avec Valérie Rabault est quasiment identique à celui du député de Courson, à cette différence près que nous ne retenons pas l'estimation du Haut Conseil des finances publiques, mais que nous reprenons le niveau de déficit structurel calculé par la Commission européenne. Ces chiffres sont d'ailleurs presque les mê...

Aux termes de cet amendement, qui a failli être adopté en commission, le Gouvernement remettrait un rapport sur l'utilisation des crédits de la mission "Administration générale et territoriale de l'État" . L'article 4, qui vient d'être voté, prévoit en effet, pour cette mission, l'annulation de 101 millions d'euros d'autorisations d'engagement ...