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Motion de censure


Les interventions de Philippe Vigier


Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

60 interventions trouvées.

Certes, un parlementaire ressent toujours un 49.3 comme une brutalité. Notre collègue Neuder, membre du groupe Les Républicains, connaît pourtant parfaitement la façon dont a été élaborée la constitution de la Ve République par Michel Debré. Et je ne lui rappellerai pas les mots violents de ce dernier lorsque Simone Veil ét...

…avant que vous ne réalisiez qu'il n'était pas possible de suivre les « insoumis » sur cette motion de censure.

Vous l'avez dit vous-même, cher ministre, c'est un budget de transition. Mais pensons, chers collègues, à l'héritage qui est le nôtre. Je prendrai un seul des exemples, Caroline Fiat, qui figure dans le texte de votre motion de censure : la fameuse tarification à l'activité, élaborée entre 2012 et 2017, qui a complètement déstructuré l'hôpital ...

Que la maquette soit imparfaite, bien sûr, qu'elle doive être améliorée, évidemment. Soyons modestes – je regarde le ministre chargé de nos aînés :…

…que le Gouvernement a eu le courage d'établir les prémices de la cinquième branche, qui a ensuite été créée durant le quinquennat d'Emmanuel Macron. Nul ne peut le contester.

Si j'ai des regrets quant à ce budget, je me réjouis qu'il comporte également des avancées – comme celle, considérable, concernant la prévention. Eh bien, monsieur le ministre, je vous invite à aller plus loin encore, notamment en matière de prévention chez les enfants, dont on sait que la santé est, malheureusement, souvent en péril, faute de ...

Monsieur le ministre, je vous en conjure, trouvons des solutions pour les 10 000 praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue), dont au moins 2 500 ou 3 000 sont mobilisables : proposons-leur, demain, de travailler pour l'hôpital public ou dans le secteur privé. Mettons fin à ces silos qui ne servent à rien : si la médecine marche mal, c'...

Il en va de même que sur une piste d'athlétisme où les bandes ne se croisent jamais. Eh bien, il faut en sortir, chère Caroline Fiat. Madame la Première ministre, vous pourrez compter sur le groupe Démocrate. Merci pour votre écoute au sujet des médicaments : ce que nous avons entendu sur la pénurie d'amoxicilline ces derniers jours – même si ...

C'est pour vous un enjeu considérable, monsieur le ministre : nous comptons sur vous. Par ailleurs, le grand âge bénéficiera de la création de 3 000 postes en 2023. Il faut certes aller plus loin, nous en convenons tous.

Voulez-vous que je vous redonne le chiffre ? C'est deux fois moins, donc je suis très à l'aise. Il nous appartient de réorganiser le système de santé. À cet égard, j'évoquerai, madame la Première ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, les lignes de force qui sont les nôtres, pour que le système de santé soit plus efficien...

Il y avait même – vous vous en souvenez tous – les doubles comptes le week-end puisque ce n'était pas la même agence qui transmettait au ministre le nombre de personnes décédées en Ehpad. Je dis la vérité, il faut réformer cela en profondeur. Deuxièmement, madame la Première ministre, il faudrait prévoir, pour notre hôpital, et, plus largement...

Chère Caroline Fiat, je vous ai parlé avec le plus grand calme, et je continuerai de le faire jusqu'à la fin de mon intervention. Vous qui aimez être au cœur de l'organisation des soins, écoutez ma proposition : incitons les patients qui ont une expérience – après une hospitalisation, après un parcours de soins – à jouer, à côté des médecins e...

Vous vouliez un débat, chers collègues de la NUPES. Nous y sommes, et les députés du groupe Démocrate y sont prêts aujourd'hui, comme ils le seront toujours tout au long de cette législature.

Ce débat, vous l'avez provoqué en déposant une motion de censure quelques minutes seulement après le discours de la Première ministre, parce qu'elle n'avait pas demandé la confiance de l'Assemblée nationale.

Le vote de confiance est d'usage ; il n'est pas obligatoire, et vous le savez bien. Il me paraît important de rappeler à tout le monde que Michel Rocard, Pierre Bérégovoy, Édith Cresson, mais aussi Maurice Couve de Murville, à droite, n'ont pas demandé la confiance de l'Assemblée nationale.

Cette motion de censure, c'était votre droit de la déposer. Évidemment, nous ne le contestons pas. Ce que je conteste, ce sont vos propos lorsque vous avez dit que la Première ministre était une anomalie démocratique. Elle a été élue députée, vous ne pouvez pas dire le contraire, et votre candidat a été défait !

Au préalable, vous reconnaîtrez avec moi que la Constitution de la Ve République garantit les conditions d'un débat démocratique. D'ailleurs, chacun connaît ici les saillies permanentes des insoumis contre cette Constitution – comme celles, en son temps, de François Mitterrand, qui l'a pourfendue toute sa vie avant d'en fai...

Comme quoi, le nouveau monde rejoint l'ancien monde. Mes chers collègues, depuis le 19 juin, tout le monde a dit qu'il avait gagné, mais tout le monde a perdu ! Personne ne dispose d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

La majorité présidentielle compte 44 % des députés : c'est donc une majorité relative. Elle n'a pas eu le résultat de 2017. Votre bloc politique, chers collègues de la NUPES, c'est un quart des députés de l'hémicycle.

Le Rassemblement national a certes multiplié par dix le nombre de ses parlementaires, mais il n'occupe que 15 % de l'hémicycle. La modestie, me semble-t-il, doit être la règle pour chacun …