Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Je rappelle que le groupe Démocrate n'a pas choisi son nom par hasard et que nous sommes évidemment attachés, nous aussi, à la démocratie et au débat.

Mais adopter la motion de rejet préalable que vous avez présentée, chère collègue, reviendrait à dire : « circulez, il n'y a rien à voir, le débat est clos ».

Telle n'est pas notre conception des choses. J'adhère à votre théorie. Je répéterai d'ailleurs, au cours de mon intervention en discussion générale, que nous devrons bien, un jour ou l'autre, parvenir à construire différemment les budgets soumis à notre examen. Mais ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu'ils vous fassent ! Vous ...

Deuxièmement, en dehors d'une référence aux Ehpad – vous avez d'ailleurs mentionné alors un rapport parlementaire –, moi qui vous ai bien écoutée, je n'ai pas entendu de votre part un semblant de point de vue sur l'architecture du système de santé. Or, chaque fois qu'une motion de censure est déposée sur le sujet – je vous remercie d'ailleurs ...

J'aurais donc aimé que vous la donniez devant tout le monde. Malheureusement, vous ne l'avez pas fait. Nous ne voterons donc pas pour votre motion de rejet préalable.

Cher Jérôme Guedj, s'agissant d'un montant de 550 milliards d'euros – plus important encore que celui du budget général –, on ne peut pas se permettre de court-circuiter la démocratie. L'enjeu est trop important : il y va de la santé de nos concitoyens. Les membres du groupe Démocrate ont ainsi fait en sorte que la réforme des retraites ne soit...

Quant à la politique de la famille, chère à Thibault Bazin, le sujet mérite plus que de s'envoyer à la figure telle ou telle remarque. Et c'est la raison pour laquelle je redis à Raquel Garrido, elle qui est attachée à la démocratie, que je ne comprends pas pourquoi elle emprunte le chemin de la motion de rejet tout en reprochant au Gouvernemen...

En tout cas, je l'ai encore dit vendredi dernier, nous ne sommes pas des grands adeptes du 49.3 qui, d'une certaine façon, est le signe d'un échec collectif. Venons-en au fond. S'agissant de ce grand corps malade – pour paraphraser notre collègue Neuder –, c'est-à-dire la sécurité sociale et les hôpitaux, la responsabilité est collective.

Va-t-on, oui ou non, faire preuve d'intelligence collective pour trouver les remèdes ? C'est la seule question qui vaille. Pierre Dharréville le sait très bien : en commission, nous sommes allés au bout des débats. C'est dans l'hémicycle, au Sénat comme à l'Assemblée, que tout se crispe : plus rien, terminé, circulez il n'y a rien à voir, motio...

Ce matin, j'étais surpris d'apprendre que le Conseil de l'Ordre des médecins commence seulement à étudier la possibilité de déléguer à une infirmière la capacité de signer un certificat de décès. Il faut absolument qu'on y arrive, il faut aller plus loin. Osons !

S'agissant de l'accès aux soins, j'ai en tête une proposition du groupe GDR – vous voyez que je prends mes références un peu partout : notre collègue Nicolas Sansu a un centre de santé dans sa ville avec des médecins salariés, et il propose que ceux-ci puissent exercer une activité libérale. Mais cela coince encore ! Sommes-nous, oui ou non, en...

Il en est de même de la question du handicap. Je ne pense pas que, sur ce sujet, il y ait de part et d'autre de l'hémicycle des volontés si différentes. J'appelle en conséquence à un sursaut collectif. Nous y serons prêts dès le début de l'année 2023. N'attendons pas le mois de juillet ou d'août et l'arbitrage ministériel sur les enveloppes ! ...

Votre attitude m'a déçu car vous êtes quelqu'un de raisonnable et responsable. Essayons de bâtir le PLFSS pour 2024 avec notre intelligence collective ! Ce n'est pas l'ego de chacun qui y gagnera, mais les Françaises et les Français et notre système de sécurité sociale que le monde entier regarde.

…car je connais votre pertinence, votre cohérence et votre connaissance des dossiers liés au PLFSS. Comme vous le savez, ce texte a été adopté par la commission. C'était d'ailleurs également le cas en première lecture. Puisque vous êtes de bonne foi, il vous faut reconnaître aussi que les oppositions avaient déclaré à la tribune qu'elles ne le...

Quand on cherche le compromis, quand on veut atteindre un accord en partant de positions différentes, chacun doit faire un effort, un pas vers les autres. Je ne parle pas de vous, monsieur Guedj, mais de vos amis ! Dès lors que vos alliés avaient expliqué d'emblée qu'ils voteraient contre, le rideau était tombé sur toute tentative de négociatio...

D'ailleurs, je note que cette motion de rejet préalable vous donne l'occasion de vous exprimer à nouveau sur les sujets qui vous tiennent à cœur.

Nous avons souvent évoqué les Ehpad en commission. Mme la présidente de la commission pourra en témoigner : nos positions sont assez proches sur de nombreux points. Je suis d'ailleurs persuadé que nous parviendrons peu à peu à trouver un accord entre majorité et opposition, comme ce fut le cas au sein de la mission d'information relative aux Eh...

Enfin, vous êtes bien mal placé pour nous donner des leçons en matière d'âge légal de la retraite, puisque vous avez été rapporteur de la loi du 20 janvier 2014 de Marisol Touraine visant à supprimer la retraite à 60 ans et à la porter à plus de 62 ans. Alors, un peu de cohérence !

Le budget que nous examinons représente un investissement de plus de 500 milliards d'euros. Eh oui – n'est-ce pas, cher Jérôme Guedj –, le PLFSS est un budget dont le périmètre est même plus important que celui du budget général de notre pays ! Ne l'oublions pas, les diverses branches qui le constituent sont très différentes les unes des autres...

La vraie question, la voici : serons-nous capables, oui ou non – je vous le dis, monsieur le ministre et madame la ministre déléguée –, de réorganiser la maison de fond en comble ? Je n'oublie pas, pour ma part, que la covid, cinquième des pandémies les plus meurtrières de l'histoire, est passée par là : faut-il rappeler que nous nous sommes to...