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Motions de censure


Les interventions de Philippe Vigier


Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

27 interventions trouvées.

Au nom du groupe Démocrate, dans le cadre de la discussion de ces nouvelles motions de censure déposées par le Rassemblement national et par les Insoumis, je tiens d'abord à rappeler solennellement à chacun que nous vivons dans une vraie démocratie, avec des pouvoirs et des contre-pouvoirs prévus par la Constitution. En France, la liberté d'exp...

Veillons collectivement, mes chers collègues, sur ce précieux joyau. Je le dis avec force au vu des dérives auxquelles on a assisté le week-end dernier dans les Deux-Sèvres,…

…alors que même des parlementaires, semble-t-il, avaient invité à la désobéissance civile, c'est-à-dire au non-respect de la loi. Nous avons assisté à des actes totalement inacceptables et abjects !

Pensons une seconde aux citoyens du monde qui ne connaissent de la démocratie que le mot, qu'il s'agisse des opposants russes emprisonnés, des femmes iraniennes courageuses ou encore des Afghans livrés à l'obscurantisme.

Au nom du contre-pouvoir parlementaire, chers collègues de la NUPES, vous avez déposé une motion de censure. Ce n'est une surprise pour personne ; elle était prévisible et même annoncée puisque vous ne vouliez pas débattre, mesdames, messieurs les censeurs !

Pour preuve, dès le début de l'examen de ce PLFSS, un de vos membres a déposé une motion de rejet préalable, refusant donc que l'Assemblée puisse débattre du projet de loi !

C'est la vérité, monsieur Guedj, et je me dois de la dire à nos compatriotes qui nous regardent ou qui nous liront. Vous parlez de brutalité quand le Gouvernement déclenche la procédure de l'article 49.3, mais vous avez été les premiers, chers collègues, à déclencher les hostilités…

Quelques minutes seulement après le rejet de ladite motion, les groupes d'opposition, cher Pierre Dharréville, ont d'entrée de jeu annoncé, lors de la discussion générale, qu'ils ne voteraient pas ce budget. Le décor était planté. Ces motions de censure, collègues du RN et Insoumis, vous offrent une nouvelle tribune pour essayer de créer le ch...

Cet après-midi, les choses sont différentes : les Insoumis sont devenus orphelins de leurs alliés socialistes, écologistes et communistes, qui n'ont pas signé leur motion. Est-ce le signe d'une fissure dans votre muraille en carton ou alors le début du droit à la paresse, théorisé par les écologistes ?

Le Rassemblement national, par la voix de sa présidente, Mme Le Pen, a indiqué qu'il ne voterait pas la motion des Insoumis.

La partie de poker menteur de la semaine dernière est donc terminée. Peut-être avez-vous été échaudés car les Insoumis n'ont pas voté votre motion. Si les doutes sont levés à cet égard, c'est parce que vous vous êtes rendu compte, chers collègues du Rassemblement national, que vous êtes en opposition sur l'essentiel avec la NUPES, qu'il s'agis...

Le Président de la République a été élu pour cinq ans. Le peuple a tranché, monsieur Coquerel. Ne faites pas du Trump ou du Bolsonaro quand il s'agit de reconnaître les résultats d'une élection, dans ce dernier cas celle de Lula à la présidence du Brésil. Et vous, chers collègues du RN, cessez de nous répéter, matin, midi et soir, que la NUPES ...

Ce sont les Français qui ont choisi. Vous êtes bien trop avertis pour ignorer que beaucoup d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour ont voté pour Marine Le Pen au second.

Vous déposez des motions de censure à propos d'un texte qui engage les dépenses des cinq branches de la sécurité sociale créée en 1945 par le Conseil national de la Résistance. À l'époque, les clivages politiques avaient été dépassés puisque des centristes, des communistes, des socialistes, des radicaux et bien sûr des gaullistes avaient oublié...

Chers collègues, soixante-dix-sept ans plus tard, c'est tout le contraire, les Français le constatent aujourd'hui. Nos concitoyens attendent pourtant du Gouvernement et du Parlement qu'ils apportent des réponses à leurs difficultés quotidiennes, et ils sont lassés des empoignades à répétition et du spectacle qu'on leur propose. Ils nous le dise...

La partie dépenses du PLFSS qui nous rassemble cet après-midi représente pas moins de 550 milliards d'euros. Bien sûr qu'il y a des différences d'approche liées nos convictions politiques et à nos parcours individuels, y compris professionnels, mais je suis certain qu'il y a un chemin que nous pourrions bâtir ensemble pour faire ces compromis s...

De même, Sébastien Jumel, le groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux dont a fait partie votre collègue, le député de Vierzon, a montré que nous étions en capacité de nous retrouver sur des propositions. Et je suis persuadé que sur la fin de vie, nous saurons dépasser nos clivages. Mes chers collègues, ce PLFSS 2023, qualifié p...

Le sous-investissement à l'hôpital, je le rappelle aux collègues socialistes, a été la règle pendant vingt ans avant le Ségur en 2021, et la récente revalorisation des carrières des soignants n'est qu'une première étape, monsieur le ministre de la santé, si on veut redonner de l'attractivité à ces métiers. Les fragilités hospitalières sont là, ...

Certes, elle est insuffisamment financée, mais cela fait quinze ans qu'on me raconte les mêmes histoires à ce sujet, et ni les uns ni les autres ne l'avaient fait auparavant ! L'avenir des retraites nous rassemblera en début d'année 2023. Je pense principalement à celles et ceux qui sont frappés par les difficultés de la vie, ceux qui exercent...

…sans cela, il ne sera pas garanti. Madame la Première ministre, dans le cadre du PLFSS, le Gouvernement a entendu le Parlement sur un certain nombre de points. Concernant le référencement des médicaments, j'imagine que vous allez tous dire aux pharmaciens que vous avez résolu le problème… Quoi qu'il en soit, le Gouvernement a entendu nos cra...