Les amendements de Raquel Garrido pour ce dossier

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En 1972 comme en 2022, on voit bien de quel côté du manche l'extrême droite se trouve : toujours contre les travailleurs !

Quelle cohérence éclatante ! Vous êtes tous d'accord sur les bancs de la droite pour dire que le problème, c'est toujours les salauds de pauvres, les salauds de travailleurs, les salauds de chômeurs.

Vous êtes toujours du côté de l'oppression des travailleurs. Eh oui, cela vous gêne, mais vous en apportez la preuve arithmétique.

Vous souhaitez avoir le droit de virer les travailleurs quand vous le voulez. En revanche, quand ceux-ci souhaitent partir, vous le leur refusez !

Il a donc fallu forger des règles pour vous empêcher de les virer à tout bout de champ et des normes….

Les violences faites aux femmes ne vous intéressent pas ? Pourtant, cela fait deux semaines que vous en traitez en boucle !

Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je souhaite que vous nous apportiez une réponse, cette fois. Je ne peux pas comprendre que vous n'ayez pas d'opinion sur les contrats d'une journée, qui sont l'objet du présent amendement. Que vous n'ayez pas répondu lorsque nous vous avons proposé une surcotisation pour les contrats de dix mois, d'...

Je vous parle maintenant des gens à qui l'on propose des contrats d'un jour, et vous nous opposez le silence ? Je dis que c'est indigne : je requiers une réponse à notre proposition !

Vous ne pouvez pas nous dire que votre procédé de bonus-malus répondra efficacement au fléau des contrats d'un jour car, comme nous vous l'avons déjà dit, vous travaillez à enveloppe constante : le malus est limité par l'enveloppe du bonus qui ne concerne que ceux qui se donnent simplement la peine de respecter la loi ! Ça ne marche pas ! Il fa...

Je pointais tout à l'heure les biais de la droite. Avec vous, c'est toujours pareil : vous voulez soit des travailleurs « Kleenex », que l'on peut virer n'importe quand, soit des travailleurs esclaves, qui doivent absolument répondre présents et n'ont même pas le droit, par exemple, de renoncer à un CDI ou à un emploi lorsqu'ils s'y trouvent en...

Par cet amendement de repli, nous proposons que, si surcotisation il y a, elle ne puisse être inférieure à deux points. Néanmoins, nous pensons fondamentalement que votre usine à gaz ne fonctionne pas, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, écoutez ce que l'on vous dit dans vos propres rangs : je pense, par exemple, aux employeurs de saisonnier...

mais je conclus, madame la présidente. Au fond, vous faites semblant de lutter contre la précarité. Vous êtes contents…

Elle a 19 ans, elle n'a pas le bac, et elle a travaillé comme saisonnière du 15 mai au 19 septembre dans un restaurant éphémère. Quand elle a accepté ce boulot, elle ne savait pas que le fait de travailler seulement quatre mois ne permettait pas d'ouvrir des droits à l'allocation chômage – elle a accepté ce travail sans se poser ce type de ques...

C'est impossible, c'est absurde, et c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons que nous opposer à votre demande consistant à déléguer ce pouvoir au Gouvernement jusqu'au 31 décembre 2023. Je présente donc deux amendements de repli. Nous vous demandons d'avoir au moins l'humilité de comprendre que vous n'êtes pas Einstein, et que vous n'êtes...

La négociation, c'est une démarche qui vise à produire collectivement une norme. La concertation, c'est « cause toujours tu m'intéresses. »

Vous avez mis « concertation » à la place de « négociation » de façon délibérée, afin de récupérer entre vos mains la possibilité de produire la norme dans le dos des organisations syndicales.

Pourquoi voulez-vous produire la norme dans le dos des organisations syndicales ? Parce qu'elles défendent depuis des décennies et même des siècles une vision du travail et des conditions de travail que vous combattez et que vous récusez.

…pour édicter des normes relatives aux allocations chômage. En revanche, je fais tout à fait confiance au mouvement ouvrier pour connaître un peu mieux que vous les enjeux du débat autour du travail. Quand je vous entends moquer le droit à la paresse, je me dis que, vraiment, vous n'avez pas compris qu'une des grandes inégalités actuelles conc...

Vous, collègues, si vous sortez de cet hémicycle pour vaquer à d'autres occupations, vous serez payés quand même. Ce n'est pas le cas des travailleurs qui, eux, sont enchaînés à la tâche !

Il n'existe pas de magasin où l'on entre pour acheter du temps de vie. Il n'existe pas de magasin où, à la fin de l'existence, on peut demander : « donnez-moi cinq ans de plus » ! Ainsi, le contrôle sur le temps…