Les amendements de Sandra Regol pour ce dossier

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Qui se fonde sur le même article que celui de mon collègue Léaument. Les membres du groupe Écologiste – NUPES souhaitent pouvoir accomplir leur travail de parlementaires, à savoir faire avancer des textes, conformément aux engagements pris devant leurs électeurs.

C'est pourquoi, afin d'être en mesure de voter sur ce texte, je retire également l'ensemble de nos amendements, malgré le travail accompli pour les préparer.

Monsieur le ministre, je vous ai écouté avec attention promettre que, demain, bientôt, vous feriez quelque chose contre les violences faites aux femmes. Sans pouvoir vous comparer à Alain Delon – ne le prenez pas mal –, j'ai tout de même envie de vous répondre : paroles, paroles, paroles… Je répète les chiffres déjà donnés par mes collègues : ...

Ce texte n'est certes pas suffisant, mais en France, les dispositifs sont quasi inexistants. La nouvelle législature nous permet tout de même d'avancer – à peine, quelques miettes, mais quand on part de quasiment rien, c'est presque un progrès : nous avons abondé le budget du 3919, pour que les femmes victimes disposent d'une écoute et puissent...

– que nous avons mené le travail parlementaire. Vous avez écouté, monsieur le rapporteur, vous n'avez pas cédé à la facilité, celle « des mots faciles, des mots fragiles […] qui sonnent faux » et « que [l'on] sème au vent ».

Initialement centralisatrice, la proposition de loi prévoit désormais la création de pôles, plus adaptés car pensés pour assurer leur proximité dans tous les territoires : cela change la donne. Pas parce que vous avez entendu nos propositions – même si c'est suffisamment rare pour être souligné, comme quoi les congrès ne produisent pas que de l...

– mais parce que cela répond aux besoins des victimes. Et si je parle d'opportunisme, c'est parce qu'entendre les écologistes vanter votre action ne doit pas vous rapporter beaucoup de voix en ce moment, ça doit même vous en coûter quelques-unes !

A contrario, je note que nos collègues du groupe Renaissance, qui, sur d'autres sujets, comme la vidéosurveillance, veulent légiférer tout de suite, sans attendre les études d'impact, veulent, cette fois, attendre : dès qu'il s'agit des droits des femmes, il faut encore et toujours attendre.

Pour que cette proposition de loi produise des effets importants, il faudra des moyens – mais c'est un autre débat. Aujourd'hui, les victimes attendent surtout une action : pourriez-vous faire un effort, un geste, un pas vers elles ? Voilà ce que nous vous demandons. Pour que l'amour ne cogne que le c?ur, pour qu'il n'y ait plus de tempêtes, po...