Les amendements de Sébastien Delogu pour ce dossier

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Hier soir, au repas annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), vous avez dénoncé, monsieur le Premier ministre, « les leçons de morale de certains, bien au chaud, qui expliquent à la société israélienne qu'elle surréagit ». Massacrer 40 000 êtres humains, en majorité des femmes et des enfants, c'est donc, selon v...

Dans le même temps, Netanyahou, le criminel de guerre, balayait d'un revers de la main, contre l'avis des familles d'otages, du Conseil de sécurité des Nations unies, de la Cour internationale de justice…

…et des peuples du monde entier, une proposition de trêve et annonçait une attaque terrestre à Rafah – une nouvelle boucherie qui, à l'heure où je vous parle, a déjà commencé. Rafah, dernière étape du déplacement forcé, du nettoyage ethnique du peuple gazaoui, déshumanisé, massacré, génocidé.

Rafah, ultime refuge de 1,2 million d'êtres humains innocents, parmi lesquels 600 000 enfants, qui font face, en ce moment même, à l'abîme, à la mort, en raison de l'inaction complice, voire coupable, de celles et ceux qui n'auront plus jamais l'âme tranquille. On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre, monsieur le Premier mini...

À Rafah, c'est l'humanité elle-même qui est souillée. Notre République doit se hisser à la hauteur de ses principes. Votre gouvernement, s'il ne veut pas être complice, doit agir.

Combien de sang, combien de larmes faudra-t-il verser avant que vous ne décidiez, enfin, de stopper les livraisons d'armes et de suspendre tous les accords de coopération entre Israël et la France ?