Les amendements de Sophia Chikirou pour ce dossier

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Ne faites pas trop le malin : vous avez refusé de prolonger ce dispositif dans le cadre du projet de loi de finances !

En juillet 2022, le Gouvernement promettait aux Français une loi d'urgence pour protéger leur pouvoir d'achat. Dix-huit mois après, où en sommes-nous de la lutte contre l'inflation ?

Je vais prendre trois exemples. D'abord, le prix des primes d'assurances et des cotisations mutuelles : il a connu une hausse de 6 à 12 % pour les assurances auto,…

Qui encaisse ? Les assureurs. On a compté 7,3 milliards de bénéfices pour Axa et un résultat opérationnel en hausse de 18 % au premier semestre 2023. Deuxième exemple : les prix de l'énergie et de l'électricité. Première hausse à 15 %, deuxième hausse à 15 %, troisième hausse à 15 % ! Qu'a fait Bruno Le Maire ?

Il a supplié, puis Bruno a évidemment cédé. Qui paye ? Les citoyens. Qui encaisse ? TotalEnergies, qui a enregistré une hausse de 28 % de ses bénéfices nets en 2022, pour un nouveau record de 19 milliards d'euros ! Venons-en au prix de la nourriture, de l'assiette – la sienne et celle de ses enfants. Hausse de 20 % en un an, et même 30 % pour ...

mais économiste de pacotille, a tout de même pris une grande mesure pour les Français : les tickets-restaurant. Bien sûr, tous les salariés ne sont pas concernés ; ils ne sont que 18,5 %, soit 5 millions. À ces 5 millions de salariés, la Macronie a concédé de pouvoir utiliser leurs tickets-restaurants pour acheter des produits alimentaires non ...

Ce que vous présentez comme un coup de pouce à la consommation populaire profite en réalité avant tout à la grande distribution…

…et pénalise les artisans de la restauration : le summum de la générosité de l'idéologie néolibérale ! Je veux rétablir les faits : les tickets-restaurant ne sont ni un cadeau ni de l'argent gratuit, mais simplement la subvention, par l'employeur, de la moitié des repas des salariés, en échange d'une exonération de charges sociales et fiscales !

Seconde vérité à rétablir : vous êtes si soucieux du sort des salariés et de leur pouvoir d'achat que vous avez oublié que cette mesure s'arrêtait au 31 décembre 2023, c'est-à-dire dans un mois. Vous avez oublié les salariés et leur pouvoir d'achat !

Il a fallu que les sénateurs vous le rappellent, et que des parlementaires déposent plusieurs fois cette proposition de loi. Pourtant, dans la discussion générale, la rapporteure a déclaré au contraire que vous pensez aux salariés puisque vous avez institué la prime de partage de la valeur – la fameuse « prime Macron ». Mais savez-vous combien...

Résultat : la hausse des bas salaires est trois fois moins rapide que celle de l'inflation ! La revalorisation des minima sociaux, enfin, que vous nous dites avoir faite aussi. En avril 2023, elle n'était que de 1,6 %,…

…alors que l'inflation globale devrait s'établir à plus de 5 % sur l'année. En somme, vous ne faites rien pour soutenir le pouvoir d'achat des Français. On en vient donc à cette mesure de pérennisation qui ne saurait en aucun cas être qualifiée de politique alimentaire : il s'agit simplement d'autoriser les salariés à payer leurs courses avec ...

En somme, pour quelque temps encore, les salariés et leur famille vont pouvoir continuer à payer leurs courses avec des tickets-restaurant mais elles leur coûtent toujours plus cher. Vous n'êtes vraiment pas à la hauteur.