Les amendements de Sylvain Maillard pour ce dossier

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Permettez-moi de lire l'exposé sommaire de l'amendement n° 82 : « Cet amendement vise à supprimer la lettre de cadrage adressée par le Gouvernement aux organisations syndicales et patronales en amont de leurs négociations. Il s'agit par-là de redonner toute sa place au dialogue social sans contraindre au préalable sa direction et ses conclusion...

Permettez-moi, madame la présidente, de revenir sur les amendements précédents, car vous n'avez pas pu me donner la parole plus tôt. C'est notre majorité…

…qui, depuis six ans, se bat pour que des contrats courts soient offerts aux salariés qui le souhaitent, car ce que nous voulons, c'est le plein emploi, et c'est faire en sorte que les salariés soient en position de force pour décider de leurs propres conditions de travail ! C'est nous qui défendons cet objectif depuis six ans, avec un résultat...

J'attendais qu'au terme de cette série d'amendements de la NUPES, nos collègues socialistes défendent une mesure comme celle qu'ils proposent pour leur dire ceci : regardez, ici même, ce que fait la mairie de Paris concernant les emplois de quelques heures par jour.

Qui, le matin, avant que nous n'arrivions à l'Assemblée, fait traverser nos enfants ? Ces personnes ont un contrat d'une heure le matin et d'une heure le soir. Mais ça ne vous gêne pas ! Je trouve ça scandaleux, au contraire !

Faisons donc tous un peu de ménage et disons ceci : les contrats courts, ce sont aussi les socialistes qui les défendent, ici même, à Paris !

Notre collègue Garrido évoque un sujet très intéressant. Nous avons essayé de suivre son raisonnement, nous nous sommes un peu perdus, mais c'est un vrai sujet et c'est une vraie différence que nous avons. Si je vous suis, vous parlez de saisonniers qui, en prenant un emploi pour quatre mois, viseraient l'assurance chômage dans leur calcul comm...

Vous répondrez après, je vais d'abord exposer ce que j'ai compris. Je ne cherche pas la polémique, j'essaie de vous répondre. La réflexion des saisonniers serait la suivante : on travaille quatre mois, on touche un salaire différé avec l'assurance chômage et on verra bien pour la suite. C'est exactement l'idée que vous avez essayé de développer

Alors ce n'est pas très clair. Pour nous, l'assurance chômage n'est pas un droit, elle est là pour couvrir un risque. Nous, ce qu'on veut, c'est de l'emploi en permanence, c'est que les salariés passent d'un emploi à un autre emploi.

L'assurance chômage est là pour couvrir un risque : ce n'est pas un droit et ce n'est pas un salaire différé, c'est une grosse différence entre nous ! Dans la loi, il est bien question d'une assurance. J'entends bien votre argument, et vous pourrez reprendre la parole après, mais c'est exactement ce qui nous différencie : nous voulons avant tou...