Les amendements de Tematai Le Gayic pour ce dossier

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Du fait du statut d'autonomie de la Polynésie, les communes polynésiennes ne disposent pas réellement de fiscalité propre. Elles sont très dépendantes du FIP, le fonds intercommunal de péréquation, financé à 90 % par la Polynésie et à 10 % par l'État. Pour l'année 2023, alors que la part de la Polynésie augmente, celle de l'État diminue de prè...

Il n'est pas utile parce qu'il est en quelque sorte insignifiant : il ne s'agit que de 1 million. Cela dit, comme vous le savez, en Polynésie – on l'a vu ce matin –, les communes marquisiennes, qui sont sans fiscalité propre, souhaitent évoluer institutionnellement et disposer de fonds. Que vous le vouliez ou non, lorsque la contribution de l'É...

En Polynésie, la moitié des étudiants vivent avec moins de 30 000 francs Pacifique par mois, soit moins de 250 euros, alors que le prix moyen d'une chambre en résidence universitaire est de 32 000 francs, à savoir 278 euros. Se loger relève donc du luxe pour la plupart des étudiants polynésiens, en particulier les étudiants marquisiens, pa'umot...

Je ne comprends pas pourquoi cet amendement relèverait du territoire de la Polynésie et pas de la mission "Outre-mer," qui finance déjà ce programme dont nous souhaitons seulement augmenter les crédits.

Monsieur le ministre, je souhaite vous interpeller sur la situation outre-mer. Qu'il s'agisse de la prison du Camp Est en Nouvelle-Calédonie ou de celle de Nuutania en Polynésie française, le taux d'occupation était en 2008 de 300 % et en 2016 de 230 % – le plus important à l'échelle nationale. Il est aujourd'hui de 130 %, grâce à la constructi...

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté a publié cette année un rapport accablant sur les prisons du Pacifique, en particulier de Polynésie. Ce n'est pas parce qu'on construit des prisons que la situation des détenus change.