Les amendements de Valérie Rabault pour ce dossier

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Le groupe Socialistes et apparentés avait déposé plusieurs amendements, rédigés notamment par Joël Aviragnet, qui ont été jugés irrecevables au motif qu'il s'agissait de cavaliers législatifs. Je profiterai donc de cette intervention pour rappeler plusieurs choses. Le sous-amendement vise à compléter l'alinéa 4 par les mots « en Conseil d'État...

Je tiens à répondre à M. Turquois. Les retraites agricoles ont toujours été revalorisées par la gauche : par Lionel Jospin en 2001, par François Hollande en 2012 et par les deux lois Chassaigne votées sous le précédent quinquennat.

Vous vous étonnez aujourd'hui que les polypensionnés ne bénéficient pas de la revalorisation prévue par la loi Chassaigne ; mais cher collègue, c'est vous qui avez déposé un amendement pour les en exclure ! C'est vous, députés de la majorité, qui avez écarté les polypensionnés de ce dispositif !

Je prends l'exemple de mon département : le Tarn-et-Garonne compte 11 076 retraités agricoles qui ont été chefs d'exploitation. Seuls 481, soit 4,3 %, ont eu droit à la revalorisation Chassaigne. Pourquoi ? Parce que vous en avez écarté les polypensionnés ou encore les élus, notamment les maires. Je pourrais vous citer toute la liste des trous ...

Bien sûr, nous avons voté cette loi, car une avancée minime vaut mieux que le statu quo. Mais vous ne pouvez pas vous étonner de ses défauts : relisez donc l'amendement que vous aviez déposé !

Vous aurez beau protester, cela ne change rien au fait que vous avez amputé la loi Chassaigne : regardez la réalité en face !

Tout d'abord, lorsque nous parlons d'une pension équivalente à 85 % du Smic net, n'oublions pas d'en retrancher la contribution sociale généralisée (CSG), qui est prélevée après coup. C'est ce type d'éléments qui peuvent être ajoutés dans les décrets d'application : il faut donc y être très attentif si nous voulons que la mesure telle qu'elle e...