Interventions sur "électricité"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...ammation pluriannuelle de l'énergie ambitieuse qui conduirait à une chute des recettes des collectivités… Les territoires ultramarins ont la capacité d'atteindre l'objectif de 40 % d'énergie renouvelable dans le mix énergétique en 2030, et même de le dépasser très largement. En Guadeloupe, par exemple, la région affiche 39,5 % d'énergies renouvelables dans le mix électrique et EDF signale qu'une électricité 100 % renouvelable est possible d'ici à 2030 grâce à la conversion au biocombustible de tous les moyens thermiques fossiles. Les ressources sont là, localement, en particulier dans les ZNI, et ne demandent qu'à être exploitées. C'est la solution pour atteindre l'autonomie énergétique dans les outre-mer. Il faut nous aider à investir, madame la Première ministre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Commençons par les énergies renouvelables. N'en déplaise à une partie de cette assemblée, elles sont incontournables si l'on veut maintenir un mix électrique décarboné. Du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le Giec, à Réseau de transport d'électricité (RTE), en passant par les associations les plus favorables à l'atome, tous sont formels. Productions photovoltaïques, éolien, sur terre et en mer… : dans toutes les trajectoires de décarbonation, l'ensemble des moyens de production bas-carbone sont nécessaires pour compléter la production d'électricité, qui doit augmenter. À ceux qui vous diront qu'elles coûtent trop cher, rappelez que, fin 2023...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

À l'échelle nationale, il produit environ 70 % de notre électricité. Dans ceux des pays voisins qui, dans la droite ligne d'Europe Écologie-Les Verts et de La France insoumise, ont fait le choix politique d'en sortir, les conséquences sont sans appel. L'Allemagne démarre de nouvelles centrales à charbon et s'est liée à la Russie via ses importations massives de gaz.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Grâce à l'action visionnaire du général de Gaulle et de Georges Pompidou, la France a disposé pendant des décennies d'une électricité souveraine, bon marché, sûre et non polluante. Malheureusement, leurs successeurs, soumis à l'Union européenne, ont accepté la libéralisation absurde du marché de l'électricité et du gaz, gâchant l'inestimable atout que constituait EDF-GDF. Pire encore, l'incompétence, la démagogie, l'incohérence des gouvernements de François Hollande et d'Emmanuel Macron, ont précipité l'économie française dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

le racket d'EDF, organisé par l'État au profit de groupes privés bénéficiant d'un prix de rachat de l'électricité scandaleusement bas ; votre soumission à l'Allemagne qui, payant les pots cassés de sa propre politique, a voulu détruire l'avantage de la France ; votre docilité maladive face à une Union européenne qui refuse d'admettre le fiasco du marché de l'électricité de la spéculation ; l'explosion du montant de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) – plus 650 % en vingt ans ! – car, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Un Français sur deux a déjà dû renoncer à se chauffer alors qu'il avait froid, mais vous prévoyez un matraquage tarifaire supplémentaire de 15 % de hausse des prix du gaz et de l'électricité au 1er janvier prochain. Des entreprises sont à l'arrêt, des milliers d'emplois sont menacés par l'explosion des prix de l'énergie, comme chez Duralex, mais vous abandonnez les entreprises aux prix du marché. Des universités ferment une partie de leurs locaux. Les factures de gaz sont multipliées par cinq, par exemple pour le collège de Trignac dans ma circonscription. Le système de production él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...urte échéance encore. En effet, cet hiver s'illustre par l'indisponibilité d'une grande partie du parc nucléaire. Les incidents dus à la corrosion ou aux fissures s'enchaînent, et les perspectives de remise en service ne cessent de se décaler. Faute d'avoir diversifié sa production énergétique pour s'éloigner du tout nucléaire, la France est contrainte d'adopter un plan pour éviter les coupures d'électricité. L'indépendance énergétique du pays n'est plus assurée, du fait de l'approvisionnement en uranium, dont dépend le nucléaire, et de la dépendance aux énergies fossiles. Le déficit énergétique de la France s'élève à 83 milliards d'euros cette année. L'agressive guerre du gaz de M. Poutine vous rappelle à l'ordre. Pensez-vous sérieusement que le gaz de schiste américain ou le gaz qatari taché du sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Or les causes des hausses des prix de l'électricité et des pénuries sont claires : elles sont directement liées à la marchandisation de l'électricité et à la casse du service public au nom des dogmes libéraux de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Dans l'Europe libérale, le prix de marché est décorrélé des coûts réels de production, et même plusieurs fois supérieur à celui-ci, pour le plus grand profit des actionnaires. On subventionne le développement de distributeurs d'électricité dont l'unique activité consiste à revendre une énergie qu'ils ne produisent pas en spéculant sur ses prix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Dans l'Europe allemande, le prix de l'électricité est indexé sur celui du gaz, un fonctionnement que même votre ministre de l'économie juge « délirant » – en vain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...énéral, nous avons besoin d'une rupture républicaine. L'énergie n'est pas une marchandise, mais un bien commun. Pillage et gaspillage du marché ont assez duré. Face à la crise, l'heure est à la maîtrise publique et à la planification écologique, dont nous parlons avec Jean-Luc Mélenchon depuis tant d'années. Un système français public est nécessaire, pour lequel la sortie du marché européen de l'électricité est impérative. Assez de mauvaise foi ! Pour échanger de l'électricité avec nos voisins, nous n'avons pas besoin d'un marché européen, mais de lignes à haute tension, qui existent et continueront d'exister après le marché européen.