Interventions sur "étudiant"

112 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Je voudrais revenir sur l'article 11 de la loi Egalim, qui fixe l'objectif de 50 % de produits locaux de qualité, dont 20 % bio, dans la restauration collective ; la restauration universitaire est donc concernée. Cette exigence correspond aussi à une demande des étudiants. Les Crous appliquent ces objectifs avec rigueur : je pourrais citer celui de Lyon, mais chacun d'entre vous pourra trouver des exemples dans sa circonscription. S'agissant de la proposition de rehausser les seuils, je suggère de laisser du temps à la loi Egalim et de l'évaluer, avant de fixer des pourcentages plus ambitieux. Il faudra alors s'interroger sur la disponibilité des produits, qu'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

... l'avantage de réduire l'empreinte carbone tout en limitant le nombre d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, permettant ainsi d'assurer un revenu décent aux agriculteurs. Privilégier les circuits courts, c'est réduire l'énergie dépensée pour les transports des denrées et la pollution, tout en proposant des produits plus frais. Il en est de notre responsabilité de proposer aux étudiants des repas bon marché, et de notre devoir de ne pas en sacrifier la qualité. Dans cette perspective, l'amendement n° 9 propose qu'au plus tard le 1er septembre 2026, les repas servis dans les restaurants collectifs soient composés d'au moins 80 % de produits correspondant aux exigences des circuits courts et de 50 % de produits détenteurs de la certification bio.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

C'est un amendement de cohérence défendant la mesure que j'ai exposée tout à l'heure : proposer un engagement de deux heures au service d'une collectivité locale aux étudiants qui bénéficieraient de la tarification à 1 euro. Il s'agit d'une mesure de bon sens relative à l'équilibre des droits et des devoirs. Elle permettrait également de rappeler que la solidarité nationale a une valeur et un coût ; on ne peut pas faire croire aux gens qu'il existe de l'argent magique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Cette mesure de bon sens vise à responsabiliser les étudiants et à rappeler la valeur du travail des agriculteurs. Ces derniers fournissent des produits de qualité et méritent d'être payés pour cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Nous voterons contre la proposition de loi, injuste, qui privera les étudiants les plus précaires d'une aide précieuse pour manger tous les jours à prix réduit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Proposer un repas à 1 euro à tous les étudiants va à l'encontre des besoins des étudiants les plus précaires : les boursiers, les étudiants étrangers qui n'ont pas accès aux bourses, et les étudiants non-boursiers rencontrant des difficultés passagères, parfois en raison de la baisse de revenus de leurs parents. Proposer un repas à 1 euro à tous les étudiants est très injuste pour les étudiants précaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

offert à tous les étudiants, et un tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et les étudiants les plus précaires. Je ne comprends pas que la gauche soumette une proposition de loi aussi injuste pour les plus défavorisés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Au fond, ce débat me rappelle celui sur les retraites. Avant d'entamer les discussions sur la réforme des retraites, nous aurions dû débattre du rapport au travail. Il en va de même pour ce débat : nous aurions dû discuter des bourses plutôt que des repas à 1 euro. Le fondement de la solidarité avec nos jeunes et les étudiants, ce sont les bourses. Elles devraient garantir l'équité d'accès à l'enseignement supérieur à tous les étudiants de France, quelle que soit leur situation individuelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Nous ne cautionnerons pas cette mesure car nous l'estimons injuste sur le plan territorial : elle laissera de côté tous les étudiants des villes moyennes et des territoires ruraux qui ne bénéficient pas d'une offre de restauration de proximité. En outre, nous l'estimons démagogique car elle laisse croire que le travail des agriculteurs et des employés des restaurants universitaires n'a aucune valeur. Enfin, nous l'estimons onéreuse. Son coût ne s'élève pas à 50 ou 90 millions mais, au bout du compte, à 200 millions. Or on po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

À l'issue de ce vote, l'opposition fera forcément croire que notre majorité n'est pas solidaire avec les étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Nous avons proposé d'instaurer un tarif de 1 euro par repas pour les étudiants en grande précarité et boursiers, et de 3,30 euros pour tous les autres étudiants. Je rappelle que la matière première coûte à elle seule 2 euros ; les collectivités subventionnent les autres dépenses. Vous inscrirez dans la loi le tarif de 1 euro qui sera figé pour les années à venir ; merci pour nos producteurs ! Vous savez très bien qu'année après année, le coût des matières premières augmen...