Interventions sur "EPR"

180 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Le Gouvernement doit tirer les leçons du passé. Au début des années 2000, afin de renouveler le parc nucléaire français, les choix gouvernementaux se sont portés sur l'EPR de première génération, à la technologie prometteuse certes, mais encore mal maîtrisée – nous l'avons constaté au fil du temps. Dans le cadre de la relance du nucléaire, vous souhaitez privilégier l'EPR de deuxième génération. Compte tenu de la crise énergétique, est-il bien prudent, madame la ministre, de tout miser une nouvelle fois sur une technologie récente, de faire dépendre toute votre str...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Cet article constitue un aveu : après nous avoir exposé pendant des heures, des jours, la nécessité de construire des EPR de deuxième, sixième ou quatorzième génération, vous admettez subitement que vous n'en êtes pas si sûrs. Vous ne croyez pas vous-même à ce que vous nous dites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Il n'y a que les collègues du Rassemblement national qui pensent que les EPR de première génération fonctionnent : il suffit de voir ce qu'il se passe à Flamanville pour constater que cela ne marche vraiment pas. Et s'agissant des EPR2, on nous annonce que le modèle d'ingénierie n'est pas terminé. Vous nous proposez de faire un pari sur une technologie dont vous ne pouvez pas aujourd'hui dire devant la représentation nationale qu'elle marche et qu'elle va marcher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Cet article est en effet un aveu d'ignorance, l'aveu du fait que vous naviguez à vue, que vous ne savez même pas comment on va construire les futurs réacteurs et sur quelle technologie il faut se baser. Le Gouvernement nous demande d'inscrire la construction de nouveaux EPR et la technologie correspondante dans un texte de loi alors qu'on ne sait même pas si c'est le meilleur choix. En tout cas, je ne vous ai pas entendu, madame la ministre, nous expliquer pourquoi quatorze nouveaux réacteurs ni la raison de la technologie choisie. Je trouve intéressant de constater qu'il y a des interrogations même parmi celles et ceux qui sont favorables au développement du nuclé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Ce réacteur relevait d'une utopie, d'un fantasme qui ne sera, je le regrette pour vous, jamais assouvi. Cet article prouve bien que nous avons affaire à une croyance et à une technologie encore indéfinie que nul ne maîtrise. J'aimerais bien, madame la rapporteure, madame la ministre, vous entendre répondre sur le fond : pourquoi le choix de l'EPR2 ? Il serait plus clair de nous l'expliquer aujourd'hui plutôt que d'attendre un rapport qui sera remis après le vote d'un projet de loi qui détermine exactement le nombre d'EPR que le Gouvernement veut construire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

Il semble que le rapport proposé à l'article 1er F vise à expliquer pourquoi le choix de l'EPR2 est le bon. Néanmoins, il existe d'autres technologies matures disponibles et il serait donc intéressant qu'une évaluation comparative soit faite eu égard aux différents avantages et inconvénients propres à chacune d'entre elles en termes évidemment de sûreté et de sécurité nucléaires, de coût mais aussi de la disponibilité de la ressource en eau et de la complexité technique et industrielle req...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Je confirme que nous avons souscrit en commission à la demande du président Marleix qui vise au bout du compte à ne se priver d'aucune hypothèse de recherche, de développement et d'innovation dans ce domaine. Je confirme aussi que l'EPR2 est un EPR optimisé qui tire les conséquences du retour d'expérience, y compris de ce qui n'a pas fonctionné et de ce qui a mal été conçu pour l'EPR de première génération. Il serait dangereux de considérer l'EPR2 comme un process caduc avant même d'envisager d'autres dispositifs. Je confirme également, et c'est un élément qui n'est pas neutre pour nous, ce qu'a révélé Flamanville : nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

...lques éléments de réponse… ce qui nous encourage à continuer. Face à un projet de loi qui vise à accélérer la construction de réacteurs électronucléaires, nous sommes tout de même quelque peu inquiets parce que tout est fait à l'envers : vous voulez relancer le nucléaire, mais on ne sait toujours pas avec quel type de réacteur. Si vous nous avez apporté certains éléments sur la technologie de l'EPR 2 et sur l'état des lieux, des questions précises sur lesquelles on n'a toujours pas de réponse demeurent : combien d'heures d'ingénierie sont encore nécessaires pour mettre au point ce réacteur, les délais se comptent-ils en jours, en semaines ou en mois ? Qu'en sera-t-il de Framatome qui doit produire en série les pièces maîtresses comme le réacteur ou la cuve ? On attend toujours une réponse. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

J'ai noté que Mme la ministre a indiqué que l'EPR2 était travaillé depuis 2015. Elle vient ainsi de démentir tous ceux qui disent que c'est à la faveur d'un accord avec les écologistes que le Parti socialiste avait cessé de penser à la filière nucléaire en révélant que ce n'était pas le cas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...st le mot qu'on employait à l'époque –, pour qu'on abandonne ce savoir-faire assez extraordinaire que nous étions pourtant l'un des rares pays du monde à maîtriser intégralement. Je veux maintenant m'adresser au Gouvernement. Madame la ministre, je vous remercie d'avoir donné, en commission, un avis favorable à notre proposition d'introduire dans le projet de loi un rapport visant à éclairer la représentation nationale sur les choix technologiques du Gouvernement en matière de relance nucléaire. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous avons procrastiné ces dix dernières années. Ce n'est pas pour autant que nous devons foncer dans le brouillard. L'EPR de Flamanville est un prototype qui ne fonctionne pas encore, malheureusement. On nous dit que l'EPR2 sera un meilleur modèle, plus simpl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France, dont votre groupe politique a demandé la création – nous avons tout de même mené près de 140 heures d'auditions. Certes, il y a eu beaucoup de mousse politique autour de l'accord pour ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production de l'électricité. Mais je tiens à rappeler que nous avions entendu tous les représentants et les dirigeants des filières : concernant la perte de compétences dans l'industrie, qui est une réalité,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Au sein de la commission d'enquête précédemment évoquée, chacun a pu entendre ceci : on ne peut pas financer le nucléaire en se basant sur des fonds privés ; il faut l'asseoir sur du financement d'État car aucune entreprise privée n'accepterait de courir ce risque. Cela a été rappelé aujourd'hui : lors de son audition, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

La Cour des comptes a exposé nombre de points saillants dans les échecs répétés et particulièrement coûteux en ressources publiques du déploiement à l'étranger et en France du programme EPR. Je ne vais pas rappeler les chiffres, vous les connaissez. En tout cas, nous sommes manifestement parfois capables de trouver 16 milliards d'euros. Les recommandations de la Cour figuraient dans son rapport public thématique de juillet 2020, intitulé « La filière EPR ». À la page 111 notamment, elle conseille de procéder enfin à un bilan exhaustif de cette démarche aventurière et de disposer d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Pour ma part, je tiens à soutenir cet amendement essentiel et à insister sur le cas français. Je réitérerai quelques questions que nous vous avions déjà posées – cette fois-ci, nous aimerions avoir des réponses ! Quel budget prévoyez-vous sur les dix, quinze, voire vingt prochaines années pour la relance de 14 EPR et des SMR qui les accompagnent, puisque c'est manifestement le scénario que vous retenez ? Pour 6 EPR, vous nous annoncez 51 milliards d'euros. Quid des 14 EPR ? Par un simple calcul, on se rend compte qu'ils nécessiteraient tout de même 120 milliards d'euros, sans compter les marges. Pour l'EPR de Flamanville, il a fallu multiplier par quatre le budget initial. Combien tout cela va coûte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Disons qu'elle est de trente ans pour une éolienne et de soixante ans pour une centrale. Il faut donc multiplier par trois le coût que j'ai évoqué tout à l'heure pour les énergies renouvelables. Il faut ajouter à cela l'adaptation du réseau, car il est nécessaire d'installer un réseau sanguin – je reprends la métaphore – pour les énergies renouvelables, en particulier pour les éoliennes, dont l'implantation est décentralisée. Nous sommes favorables à un mix énergétique qui fait appel aux deux, au nucléaire et aux énergies renouvelables. À cette fin, il faudra mobiliser un paquet de pognon – pour le dire simplement. Ensuite se pose la question du coût auquel on proposera l'électricité ainsi pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Je suis très heureuse de découvrir ce soir que les écologistes sont aussi puissants ! À écouter ce qui se dit sur tous les bancs, nous avons présidé la France à de nombreuses reprises et ce sont des Premières et des Premiers ministres issus de nos rangs qui ont défini absolument toute la stratégie énergétique de notre pays. Nous nous sommes fait retoquer l'intégralité de nos amendements depuis le début de l'examen du texte, mais en fait, c'est nous qui exerçons le pouvoir en France ! C'est merveilleux, la réécriture de l'histoire ! Merci à vous tous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Madame la ministre, vous nous renvoyez à un rapport et vous vous dispensez ainsi de nous répondre. Or nous avons besoin d'être éclairés. Notre question est très simple : à combien estimez-vous le coût de la relance du nucléaire par la construction de quatorze EPR et des SMR qui les accompagnent ? Quel est le chiffrage de ce scénario ? Vous pouvez présenter, le cas échéant, différentes hypothèses. Il est question, au minimum, de 100 milliards d'euros sur quinze ans. Je rappelle que ce gouvernement veut obliger les Français à bosser deux ans de plus au motif qu'il faudrait réaliser des économies, de 15 milliards par an à terme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

... parmi les quatre-vingt-dix-sept scénarios qui figurent dans le rapport complet, beaucoup prévoient une diminution de la part du nucléaire. Il n'est donc pas exact que le Giec préconise une augmentation de la part du nucléaire. Je vous invite à lire le rapport dans son intégralité. Malheureusement, il est en anglais. Il serait bon de le faire traduire en français pour que tous les membres de la représentation nationale – et non les seuls anglophones – aient accès à l'ensemble des scénarios.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Pour notre part, nous disposons d'estimations, notamment de celles de la Cour des comptes : 100 milliards d'euros pour le grand carénage ; 52 milliards pour la construction de six EPR – il faudrait nous dire ce qu'il en est pour quatorze EPR ; 35 milliards pour le projet d'enfouissement à Bure. Confirmez-vous ces chiffres ou non ? D'autre part, pour ce qui est des sources de financement, le livret A est-il une hypothèse ? Si vous n'avez pas d'évaluation financière, reportons de six mois l'examen de ce projet de loi ; nous nous prononcerons une fois que nous serons éclairés su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Il vise à demander l'organisation d'une réflexion sur les technologies d'avenir pour les réacteurs de quatrième génération. Madame la ministre, vous devez comprendre qu'après autant d'années de fiascos nucléaires, autant d'erreurs qui ont été révélées par la commission d'enquête parlementaire, la représentation nationale – en tout cas dans nos rangs –, pour aller de l'avant, sans passer toute la discussion à ressasser les erreurs du passé, a tout de même besoin de clarté et qu'elle veut savoir où va notre pays. L'amendement envisage au moins trois modèles de réacteur de quatrième génération, pour lesquels il propose d'engager dès maintenant non seulement la recherche, mais la perspective de p...