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Dernière étape de la reconstruction mammaire, le tatouage de l'aréole permet aux femmes atteintes d'un cancer de retrouver leur corps. Ce tatouage médical, appelé dermopigmentation réparatrice, est pris en charge à hauteur de 125 euros par séance par l'assurance maladie, lorsque les femmes ne souhaitent pas, ou ne peuvent pas, bénéficier de chirurgie. Le présent amendement tend à la remise d'un rapport sur le sujet. En outre, certains tatoueurs professionnels ont développé un tatouage artistique « en 3D...
Je ne comprends pas les avis défavorables du rapporteur et du ministre. L'effet psychologique d'une reconstruction mammaire non suivie d'une réparation est indéniable, or les soins psychologiques consécutifs à l'opération d'un cancer du sein sont pris en charge. Même si l'objet de l'amendement ne relève pas de la chirurgie réparatrice au sens strict, il devrait au moins faire l'objet d'une prise en charge forfaitaire.
En France, une femme sur huit développe un cancer du sein – on compte plus de 60 000 nouveaux cas chaque année. Ces femmes sont nos mères, nos filles, nos amies, nos voisines. Elles sont en souffrance physiquement, psychologiquement et financièrement. Le reste à charge qu'elles doivent assumer va de 1 300 à 2 500 euros – c'est énorme. De plus, la sécurité sociale leur applique trois jours de carence, auxquels pourraient s'ajouter prochainement, ...
...ections de longue durée notamment, les jours de carence sont une punition terrible – vous avez entièrement raison de le souligner. C'est d'autant plus inquiétant que nous avons récemment entendu le premier président de la Cour des comptes, M. Moscovici, proposer de ne plus indemniser les arrêts maladie inférieurs à huit jours. Je pense à toutes les personnes atteintes de maladies graves, comme le cancer du sein : lancer de telles propositions est dévastateur. Rien que pour cette raison, je soutiendrai cette demande de rapport, même si la commission a émis un avis défavorable.
Si l'on est respectueux des femmes touchées par ce type de cancer, on s'informe avant de déposer des amendements. Quand on est atteint d'une ALD, le délai de carence n'est appliqué qu'une seule fois ; ensuite, il est supprimé.
C'est un manque de respect à l'égard du Parlement, de ceux qui y travaillent, de la loi et des femmes atteintes d'un cancer du sein.
L'amendement n° 14 vise à réfléchir à une potentielle prise en charge de la garde des enfants pour les mères seules atteintes d'un cancer du sein. En effet, nous savons qu'il peut être très difficile, voire impossible, de s'occuper de ses enfants durant le traitement. L'amendement n° 15 vise à évaluer la couverture maladie, en cas de cancer du sein, des autoentrepreneurs. Nombre d'entre eux indiquent que les assurances n'y suffisent pas ou ne fonctionnent pas. Nous demandons donc au Gouvernement un rapport sur le sujet, afin d'étu...
...emmerder le Gouvernement. Elles visent à ce que l'on puisse disposer d'informations objectives pour l'élaboration des politiques publiques. Il faudrait, de plus, que ces rapports déclinent leurs informations selon les territoires. Dans les Antilles, notamment en Martinique et en Guadeloupe, où des tonnes et des tonnes de chlordécone ont été déversées, les femmes sont particulièrement sujettes au cancer du sein.
...aires sociales. Nous pourrons y travailler ensemble et formuler des propositions : cela va dans le bon sens. Nous allons bientôt passer au vote de l'article 2, et c'est donc la dernière fois que je prends la parole sur cette proposition de loi. La majorité que nous allons trouver sur l'ensemble de ces articles enverra un signal fort aux nombreuses femmes concernées par cette terrible maladie. Le cancer du sein est le plus meurtrier en France, c'est celui qui abîme le plus, dans leur chair, les femmes qui en sont atteintes. Je remercie l'ensemble des collègues qui permettront, ce soir, l'adoption de ce texte, auquel je souhaite une longue vie.
Cette soirée aura été très instructive. Sur un sujet aussi difficile que celui du cancer du sein, qui frappe chaque année en France 60 000 femmes, nous avons assisté à des moments d'humour, de dérision, et à une demande de rapport inappropriée. Nous avons pu constater que le dépistage, alors qu'il est intégralement pris en charge par la sécurité sociale, ne fonctionne pas.
Il faut donc faire un effort de formation et d'information. Les communautés de communes mettent en place des mammotomes mobiles, des bus de dépistage et d'information : tout est fait pour que cela marche. Pour guérir ces cancers, il faut les dépister le plus tôt possible. Nous avons également pu comprendre que, dans la plupart des cas, la chirurgie était mutilante, ce qui conduit à poser le problème de la reconstruction mammaire. Les chirurgiens qui y procèdent pratiquent des dépassements d'honoraires démesurés. Il nous faut y réfléchir sérieusement si nous voulons nous garder que ce type de chirurgie soit à l'avenir r...
Pour toutes ces raisons, nous avons éprouvé beaucoup d'intérêt pour cette discussion, et je remercie M. Fabien Roussel d'en avoir donné l'occasion. Nous n'avons pas pris part au vote sur l'article 1er , comme vous l'avez remarqué, car nous ne souhaitons pas voir se créer une inégalité dans la prise en charge des forfaits journaliers. Même si les cancers du sein sont une maladie particulière, il existe d'autres cancers, d'autres maladies de longue durée. Nous sommes satisfaits d'avoir ouvert le débat sur les dépassements d'honoraires et d'avoir proposé une mission d'information à ce sujet, tout comme d'avoir proposé une réécriture par décret de la circulaire de 2005 sur les soins de support. Avec les réserves que je viens d'exprimer, nous vote...