Interventions sur "chômage"

208 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Le coût du chômage et de l'éloignement de l'emploi, pour les Français, est estimé à 43 milliards d'euros par an. Si nous voulons le réduire, il faut savoir mobiliser et pérenniser les bons outils pour des emplois de qualité pour toutes et tous, sur tous nos territoires. Les territoires zéro chômeur longue durée ont montré, de ce point de vue, leur utilité et leur efficacité en permettant à des personnes éloignées d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi, présidente :

...à M. Thibaut Guilluy – que je salue –, haut-commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises, une mission de préfiguration et de concertation sur France Travail. Monsieur le haut-commissaire, votre rapport a été présenté le 19 avril dernier. Nous vous remercions, l'un et l'autre, d'être venus ici nous présenter ses conclusions et tracer des perspectives. Malgré les crises successives, le chômage continue de reculer, grâce à l'engagement des parlementaires et à l'action du Gouvernement – que je salue également. Nous sommes donc en bonne voie, même s'il reste du chemin à parcourir pour atteindre le plein emploi, qui doit demeurer notre objectif et dont nous n'avons jamais été aussi proches. Nous souhaitons que vous nous précisiez en quoi la création de France Travail contribuera à atteind...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour :

Je salue le travail de M. Thibaut Guilluy et la démarche de coconstruction qui a été adoptée avec tous les acteurs. Je peux en attester en tant que vice-présidente de l'Union nationale des missions locales (UNML). Le chômage a significativement diminué depuis 2017 et le taux d'emploi a retrouvé un niveau inconnu depuis le début des années 1970. Pourtant, nous faisons face à un paradoxe : les entreprises rencontrent des difficultés de recrutement, tandis que de nombreuses personnes sans emploi peinent à en trouver un. Le réseau France Travail entend transformer profondément notre système pour atteindre le plein emploi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKatiana Levavasseur :

Vous envisagez de substituer France Travail à Pôle emploi au nom d'une nécessaire refonte du dispositif. Notre pays compte 2 200 000 chômeurs et le taux de chômage y est de 7,2 % de la population active. Ce taux est nettement supérieur pour ce qui est des jeunes et des personnes les moins diplômées ; autrement dit, les plus vulnérables sont les plus fragilisés. Votre réponse à cet état de fait est un ajustement organisationnel, alors que les Français attentent autre chose que des mots : ils attendent des actes. Nous avons bien reçu vos documents relatifs à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...s, notre pays est dans la moyenne européenne, avec 2,2 % ; s'agissant des emplois salariés, la France figure, en revanche, parmi ceux qui en créent le moins ; seules l'Estonie et la Hongrie font mieux qu'elle quand il s'agit de création d'emplois non salariés. – ce sont notamment les 2 400 000 microentreprises qui ont vu le jour sous le premier mandat de Macron. Ces emplois ne donnent droit ni au chômage, ni à la sécurité sociale, ni à la retraite. Pôle emploi envoie des offres aux demandeurs d'emploi – j'en ai encore rencontré une ce midi – qui supposent d'adopter le statut d'autoentrepreneur. Quand on évoque France Travail, de quel travail parle-t-on ? Parle-t-on du travail que nous souhaitons et qui sous-entend métier, statut, revenu, droits, fierté et utilité ? S'agit-il au contraire de bout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

 « Il est plus facile de cibler les allocataires profiteurs que de reconnaître que les pouvoirs publics n'ont pas satisfait à leurs propres obligations et qu'ils n'appliquent pas celles déjà fixées. » Ces mots sont ceux de Martin Hirsch, le père du RSA. Vous n'en aviez donc pas fini avec les plus fragiles et les plus précaires. Après la réforme de l'assurance chômage ; après la sanction pour abandon de poste ; après l'injuste réforme des retraites, voici donc venue l'heure des bénéficiaires du RSA. Ce sont eux, en effet, les prochains qui passeront sur votre table de dissection de notre modèle social, au nom du sacro-saint plein emploi. Vous souhaitez conditionner une prestation de protection sociale, un minimum social, à des heures d'activité. Vous aviez, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Nous nous retrouvons, au lendemain d'un 1er mai historique, pour parler du travail au sujet duquel tout semble pourtant avoir été fait à l'envers au cours des huit derniers mois : réforme de l'assurance chômage, qui précarise davantage les demandeurs d'emploi et met le marché du travail sous tension, en tournant le dos au paritarisme ; réforme des retraites, future trappe à précarité pour les seniors – pour les femmes en particulier –, qui piétine les positions de l'intersyndicale et dont personne ne veut, vous excepté. Et donc, maintenant, France Travail. Monsieur le ministre, avant de mettre tout le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Nous avons un peu le sentiment d'assister à une opération du type « ça y est, j'ai pied ! », voire de participer au storytelling de la page qui se tourne. Cependant, la question du crédit dont vous disposez pour assumer le copieux programme que vous nous présentez est posée. Nous sommes encore dans le sillage de la réforme de l'assurance chômage ; il s'agit, à présent, de remplir la coquille vide France Travail, annoncée par le candidat Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale. D'ailleurs, sommes-nous bien certains qu'il est question de travail ? Faute de temps, je me contenterai d'égrener les nombreuses craintes que votre projet soulève : crainte qu'il y ait confusion entre assurance chômage et solidarité nationale ; crainte d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Je salue l'ambition de M. le ministre d'atteindre le plein emploi, car le travail est un vrai levier d'émancipation auquel nous croyons. Merci de continuer à faire reculer le chômage ; merci également, monsieur le haut-commissaire, pour les propositions que vous formulez. De très nombreux employeurs de ma circonscription m'interpellent régulièrement parce qu'ils ont des difficultés à recruter. Je vous invite à rencontrer vous aussi des employeurs, chers collègues de la Nupes, car ce que vous décrivez – un recul du chômage lié à la création d'autoentreprises – est très éloign...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPrisca Thevenot :

Nous sommes confrontés à un paradoxe : des entreprises peinent à recruter, alors qu'une partie des Françaises et des Français ne parviennent pas à s'insérer sur le marché du travail. Le rapport propose à cet égard des réponses inspirées des réalités de terrain. Je me permets cependant d'appeler votre attention sur le halo du chômage, qui concerne majoritairement les femmes. Monsieur le ministre, vous avez notamment cité les problèmes de garde et de santé, dont certaines sont propres aux femmes. Pourriez-vous préciser ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

Le paradoxe qui vient d'être évoqué est encore plus frappant chez les jeunes, puisque 17,4 % d'entre eux sont sans emploi, alors que le taux de chômage global en France est de 7,2 %. Pis : seuls quatre jeunes sur dix qui sortent d'un lycée professionnel occupent un emploi, un an après la fin de leurs études. Les formations dispensées par les lycées professionnels sont en cause mais aussi, sans doute, le manque de savoir-faire et de savoir-être des jeunes issus de ces établissements, lors de la recherche d'emploi. Or ces savoirs peuvent s'acquér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Dubré-Chirat :

...on n° 84 du rapport recommande de « mobiliser et de sensibiliser un maximum d'entreprises pour développer des pratiques de recrutement plus inclusives », des seniors notamment. Peut-on faire un lien avec les préconisations de la réforme des retraites telles que le tutorat, la décharge progressive d'activité, la retraite progressive ou le cumul emploi retraite ? Dans mon département où le taux de chômage est de 4 %, les entreprises, qui peinent à recruter dans tous les secteurs, ne font pas appel à Pôle emploi, mais affichent leurs offres sur le bord des routes. Les éventuels candidats sont très éloignés de l'emploi. Ces personnes souffrent parfois de troubles psychologiques, qui sont autant de limites supplémentaires à l'insertion et face auxquels les associations peinent à apporter l'aide adéqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...nos territoires qui essaient de prendre en charge tous les aspects extraprofessionnels lesquels, souvent, empêchent l'insertion – difficultés à se loger, à gérer un budget ou à se déplacer, notamment parce que passer un permis de conduire n'est pas une mince affaire en milieu rural. Il ne faut pas marginaliser ces associations, en particulier dans les territoires où, compte tenu du faible taux de chômage, elles travaillent avec les publics les plus éloignés de l'emploi. Il ne faut pas négliger l'arrière-plan social. Second point très important : l'écart entre les revenus de l'inactivité et ceux du travail. On ne peut plus ignorer que la reprise d'une activité professionnelle au Smic signifie, pour certains bénéficiaires de minima sociaux et de prestations familiales, une perte de revenus. Surtou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Votre réforme est injuste ; le report de l'âge légal aggravera encore la précarité et le chômage des seniors, qui sont déjà nombreux à percevoir le RSA. Votre réforme est injustifiée sur le plan économique car, si nous étions dans la situation de plein emploi que vous prétendez atteindre, il ne serait pas besoin de quelque réforme que ce soit pour équilibrer les comptes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAstrid Panosyan-Bouvet :

…utiliser le taux d'activité des travailleurs les plus âgés comme une variable d'ajustement, s'agissant aussi bien du chômage que de l'insertion des jeunes sur le marché du travail. Résultat : le taux d'activité à la fois des plus jeunes et des plus âgés est à un faible niveau depuis longtemps, et ce même quand l'âge de la retraite a été abaissé à 60 ans. Le ministre l'a dit lui-même, cet index constitue une première étape, qui ne saurait être suffisante. Néanmoins, il permet déjà aux entreprises et aux branches profes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... beaucoup et ceux qui ont beaucoup ne vont pas payer grand-chose ! J'insiste, dans cette question des seniors réside le point central du problème. Les deux meilleures années de vie à la retraite – celles où on est encore en bonne santé – vont devenir les deux années les plus difficiles de l'âge actif, puisqu'à ces âges, on a une chance sur deux de se trouver dans une situation de précarité et de chômage. Ainsi prenez-vous les choses complètement à l'envers. Le projet de loi que vous nous proposez devrait en réalité être un texte précédant éventuellement une réforme des retraites. Car si nous augmentons le taux d'emploi des seniors de 10 %, il n'est plus nécessaire de procéder à votre réforme des retraites. À cet égard, la meilleure des preuves, c'est que vous n'attendez rien de l'augmentation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...t pas à en trouver un, qui ont plus de 60 ans et qui n'arrivent plus à travailler parce qu'ils sont brisés, fatigués, épuisés, à tomber dans la pauvreté. Vous le savez, 60 % des chômeurs de longue durée sont des personnes de plus de 55 ans, qui n'arrivent plus à travailler et qui subissent une discrimination dans l'emploi à cause de leur âge. Or que se passe-t-il quand on reste trop longtemps au chômage ? Soit on vit du RSA, soit on n'a simplement plus de revenus. En effet, 23 % des seniors qui ne sont ni au chômage ni à la retraite n'ont aucun revenu. Ainsi, après une vie d'effort, ces personnes dépendent de leur conjoint ou de leurs enfants. Votre réforme visant à reporter l'âge de départ légal à la retraite à 64 ans revient donc à condamner à la pauvreté ces Français qui ont travaillé et acco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...endant que la plupart d'entre nous étions confinés. Le taux d'emploi de ces travailleurs est moins élevé que celui des autres : 58 % contre 66 %. Ils travaillent davantage à temps partiel : 18 % contre 10 %. Le salaire des travailleurs de deuxième ligne dont l'âge se situe entre 50 et 54 ans est nettement plus faible : 1 400 euros contre 2 025 euros. Enfin, ils subissent davantage de périodes de chômage, notamment à la fin de leur carrière. Qu'est-ce qui est prévu pour ces héros, pour ces travailleurs délaissés par les pouvoirs publics ? Ils ne sont pas pris en compte dans les champs de l'index seniors proposé par cet article, qui ne concerne que les entreprises de plus de 300 salariés. Quid des autres entreprises ? Même chose pour la pénibilité. Beaucoup de ces emplois très précaires n'ont pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

... s'est évidemment passé après la réforme des retraites de 2010 – l'augmentation fut même considérable. Ce fut une bonne chose pour la France et pour le pouvoir d'achat des Français. Désormais, il faut aussi augmenter ce taux d'emploi parmi les personnes ayant jusqu'à 64 ans, comme c'est le cas dans d'autres pays européens. Selon vous, cela risque de créer de la précarité et de faire augmenter le chômage. Je rappelle que 70 % des personnes qui liquident leur pension le font alors qu'elles sont en emploi. Elles ne sont pas au chômage. Augmenter l'âge de départ à la retraite, c'est donc augmenter le taux d'emploi des Français. Nous ne devons bien sûr pas nous contenter d'un index favorisant la transparence des obligations que les entreprises s'imposent, ou pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Monsieur le ministre, je ne vais pour vous refaire le sympathique coup que vous a fait mon collègue Inaki Echaniz lors des questions au Gouvernement mardi dernier. Vous avez tous reconnu les paroles très sages et judicieuses prononcées par Emmanuel Macron lui-même en 2019. Il reconnaissait alors la priorité de s'attaquer au chômage des seniors avant de repousser de deux ans l'âge légal de départ à la retraite.