Interventions sur "démocratie"

78 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

En Macronie, la démocratie est un luxe dont nous devrions nous passer. Sommes-nous encore en démocratie en Macronie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La séparation des pouvoirs n'est même plus feinte : des ministres s'arrogent tranquillement le droit de décider ce que l'Assemblée nationale peut ou non voter. D'autres font pression sur des parlementaires pour leur faire changer leur vote, jusqu'à avoir l'indécence de mettre en jeu l'existence d'une maternité. Sommes-nous encore en démocratie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

…en Macronie ? Madame la Première ministre, vous avez bouché toutes les issues démocratiques. Vous ne vous rendez même plus compte des seuils que vous franchissez. Gouverner, c'est assumer une responsabilité devant l'Histoire. Avec vos méthodes, vous ouvrez la porte au pire. Le bras de fer d'Emmanuel Macron contre le peuple de France est tout le contraire de la démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Dans Du Contrat social, Rousseau écrit : « La puissance législative appartient au peuple, et ne peut appartenir qu'à lui. […] Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. » Sommes-nous encore en démocratie en Macronie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...'impôt sur le revenu, tandis que les classes moyennes et populaires paient 50 % de leurs revenus en impôts. Chaque année – et cette année ne fait pas exception –, les entreprises du CAC40 battent de nouveaux records de versement de dividendes aux actionnaires. Et les Français devraient travailler deux ans de plus pour payer les pots cassés de vos cadeaux aux plus fortunés ? Sommes-nous encore en démocratie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Vous vous rassurez en vous disant que c'est de la NUPES, des gilets jaunes, des militants écologistes ou associatifs que vous protégez la démocratie et la République. Vous répétez à l'envi que vous protégez les institutions. En réalité, vous les détournez pour servir les intérêts de l'argent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Voilà le vrai danger pour notre République ! Madame la Première ministre, la République n'est rien sans son peuple. Vous aurez beau clamer que vous la défendez, en réalité vous ne tolérez de citoyens que silencieux et passifs. Vous n'aimez la démocratie que lorsqu'elle convient aux intérêts que vous défendez. Dites ce que vous voulez, mais ne prétendez pas être démocrates.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La démocratie n'est pas stable par essence : c'est un processus qui se construit tous les jours et par lequel les conflits se résolvent. Avec votre obstination sur les retraites, vous restez dans une attitude d'hostilité vis-à-vis du pays, vous vous montrez sourds à la détermination des Français à vous faire entendre l'injustice terrible que vous faites subir aux travailleurs. Contrairement à ce que vous pen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Ce texte a été validé par le Conseil constitutionnel, puis il a été promulgué. La motion de censure dont nous débattons aujourd'hui n'a aucune chance d'être adoptée ; elle ne vise qu'à prolonger artificiellement un combat perdu, à maintenir l'agitation dans la rue et à transformer la démocratie en ochlocratie. Lorsque votre guide suprême, M. Mélenchon ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Madame la présidente, j'aimerais que ces interruptions soient décomptées de mon temps de parole ! Je me permets de les rappeler. Qu'il s'agisse de l'Europe, de l'Ukraine, de Poutine, de l'Otan, des retraites, du Smic, de la dépense publique ou encore de l'allergie à la démocratie représentative,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

À la différence du RN et de LFI, nous ne voterons pas la censure, parce que nous croyons au caractère irremplaçable de la démocratie représentative,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ité. Je pourrais enfin m'indigner de votre refus de sortir du marché européen de l'électricité : celui-ci ruine nos PME, ce qui explique l'augmentation considérable des défaillances d'entreprises, que vous cachez par des effets d'annonce consistant à promettre des emplois dans cinq ans. Dans les cinq minutes qui me sont imparties, je préfère toutefois me concentrer sur le déni permanent de notre démocratie que nous vivons sous votre gouvernement. Oui, la semaine dernière, tous les Français – je dis bien tous – ont été humiliés, car les représentants du peuple que nous sommes ont été empêchés d'assumer une de leurs missions institutionnelles fondamentales : voter la loi. La présidente de notre assemblée, le pistolet sur la tempe comme l'a rapporté la presse, a déserté sa fonction et piétiné la sépa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

En vérité, depuis près d'un an, Emmanuel Macron, mais aussi vous, madame la Première ministre, votre gouvernement et votre minorité parlementaire, n'acceptez pas le verdict des élections législatives. En refusant de prendre acte – comme cela se fait pourtant dans toute démocratie adulte – de la représentation nationale telle qu'elle est, telle qu'elle a été voulue par les Français six semaines après l'élection présidentielle, en écartant systématiquement tout compromis avec les diverses oppositions et en manipulant à présent notre Constitution pour, comme toujours, passer en force, vous liquidez morceau par morceau notre démocratie. Madame la Première ministre, j'entends...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Pas un Français ne peut être dupe de votre discours mielleux. Vous prétendez rechercher le dialogue et l'apaisement, alors que vos actes relèvent en permanence de la provocation et du déni de démocratie. Alors que vous donnez des leçons de démocratie à la terre entière, vous refusez aux représentants du peuple, ici même, le droit d'initiative législative – car c'est bien de cela qu'il s'agissait jeudi dernier. N'allez pas ensuite pleurer sur l'abstention qui mine nos institutions, alors que c'est votre mépris du peuple qui écœure chaque jour un nombre plus important de nos compatriotes. L'hist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...s applaudissements qui ont de nouveau accueilli cette sentence, laquelle vous prive pourtant, vous aussi, de votre raison d'être ici, se cache le soulagement de ceux qui sont minoritaires. Le 49.3 est d'ordinaire un pis-aller pour un gouvernement cherchant à éviter soit la fronde de quelques-uns parmi sa majorité, soit une obstruction parlementaire. C'est déjà une entorse à notre conception de la démocratie, celle d'une démocratie parlementaire pleine et entière, à l'opposé de la monarchie présidentielle qu'est la Ve République. Mais là, il s'agit de quelque chose d'encore plus grave : vous utilisez le 49.3 parce que vous vous savez minoritaires dans les deux chambres du Parlement. Vous êtes minoritaires, donc vous supprimez le vote. Dans combien de démocraties réelles peut-on p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

... crois que le recours à une ordonnance, prévu à l'avant-dernier alinéa de l'article 47 de la Constitution, pour mettre les dispositions de ce PLF en vigueur aurait, à raison probablement, suscité des critiques plus fortes encore. Mercredi soir, lors d'une réunion de la commission des finances, j'ai entendu le président Coquerel établir un lien entre droits du Parlement, consentement à l'impôt et démocratie. Je veux vous dire à quel point vous avez raison, cher collègue. Vous oubliez simplement dans votre raisonnement un point d'importance : ce qui confère à un régime sa qualité de parlementaire, c'est la responsabilité du Gouvernement devant la chambre, devant la représentation nationale prévue par la Constitution.