Interventions sur "intéressement"

76 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Le présent amendement vise à subordonner la mise en place de l'intéressement à l'existence d'un cadre collectif permettant un rapport de force…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je souhaite revenir sur la différence entre intéressement et salaire, et rappeler quelques vérités issues de nos cours d'histoire et de droit du travail. Le salaire, de nos jours, n'est plus, heureusement, un outil de partage de la valeur ajoutée. Il est en effet devenu l'équivalent du travail : je travaille huit heures et suis payé huit heures, quoi que ces huit heures aient produit comme valeur ajoutée. Au début, il n'y avait pas de salaire – un de no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

Deux choses nous gênent dans ce choix de l'intéressement plutôt que de la hausse des salaires : son caractère ponctuel et son caractère court-termiste. En effet, philosophiquement, favoriser l'intéressement des salariés tend, contrairement à l'augmentation des salaires, à aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires, c'est-à-dire le profit et le rendement à court terme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

...nt les salariés disposeront pour bien vivre. Car si nous vous parlons en boucle de salaires depuis maintenant deux jours, ce n'est pas par principe ou par dogmatisme, contrairement à ce que j'ai entendu. En réalité, les gens en ont besoin pour bien vivre, pour savoir s'ils peuvent partir en vacances, s'ils peuvent aider leurs enfants, etc. Je suis sûre que vous le comprenez. Ainsi, le fait que l'intéressement soit une mesure ponctuelle et court-termiste nous pose problème. C'est pourquoi cet amendement vise à mettre fin aux exonérations de cotisations sur l'intéressement, exonérations qui coûtent, ma collègue Aurélie Trouvé l'a dit, 1,7 milliard d'euros par an et qui, in fine, détruisent nos services publics – nous en avons déjà longuement parlé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Je tiens à clarifier un point s'agissant de la notion de salaire. Je rappelle que les éléments constitutifs d'un salaire, ce sont effectivement la rémunération de base, mais à laquelle s'ajoutent des primes, comme la prime d'intéressement, des pourboires, ou encore une participation. Tous ces éléments font bien partie du salaire. Aussi, ne venez pas nous dire que la prime d'intéressement n'est pas un salaire : renseignez-vous, nom de Dieu ! Je le répète, les primes font partie intégrante du salaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

J'ajoute que, compte tenu des fortes tensions que connaît actuellement le marché du travail, les employeurs font tout pour conserver leurs salariés. Enfin, renseignez-vous aussi sur l'intéressement, car ce n'est pas quelque chose d'épisodique ou de ponctuel :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

...longe sur plusieurs années. L'avantage est justement qu'il est lié à la rentabilité de l'entreprise, la richesse étant partagée avec les salariés. Quand l'entreprise rencontre des difficultés, il s'agit d'une variable d'ajustement permettant de garder des emplois. Cela peut permettre à une entreprise de s'offrir un peu d'air plutôt que d'avoir à licencier. Voilà aussi où se trouve l'avantage de l'intéressement et de la participation. Encore une fois, vous ne prouvez qu'une seule chose : votre méconnaissance totale du monde de l'entreprise. Vous n'y connaissez rien du tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Il est très facile de dire que nous sommes contre l'intéressement et l'actionnariat salarié. Ce n'est pas vrai…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Par cet amendement, nous proposons de soumettre les sommes versées au titre de l'intéressement aux cotisations à l'assurance maladie. Il faut en effet savoir que les exonérations de cotisations relatives à ce dispositif coûtent 1,7 milliard d'euros par an à l'État. Aussi, vous qui nous faites sans cesse des leçons sur le financement de l'État, sur la dépense publique et sur la dette, devriez-vous adopter cet amendement, utile aux finances publiques et au financement de la sécurité sociale,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

nous savons que les salariés préfèrent le salaire aux primes et à l'intéressement, en ce qu'il est fixe, prévisible et qu'il donne de la visibilité dans le temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Il en va de même de l'intéressement : on ne sait pas davantage s'il sera élevé ou non. Ainsi, en décidant de rétablir les cotisations à l'assurance maladie sur les primes d'intéressement, vous participeriez au moins à financer la sécurité sociale : ce serait déjà pas mal !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

C'est bien, mais le SMIC, cela reste votre variable d'ajustement, et ce sont les entreprises qui vont encore payer. Alors que 99 % des entreprises qui composent notre tissu économique sont des TPE et des PME, elles ne peuvent pas toutes payer ces salaires. De l'autre côté, nous avons La République en marche, qui fonctionne à coup de primes et à coup d'intéressement, c'est-à-dire uniquement à court terme, ce qui conduit les salariés vers la précarité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

En ce qui nous concerne, nous avions proposé une exonération de charges pour toute augmentation de salaire égale ou inférieure à 10 % et représentant jusqu'à trois fois le SMIC. Il s'agissait d'une solution pérenne, qui ne mettait pas en péril nos TPE-PME. Je le répète, les échanges de ce soir sont surréalistes : une augmentation de salaire n'est pas contradictoire avec de l'intéressement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ritime, chez mon collègue Lecoq, ou chez moi, dans le Nord. Et nous savons que ces grands groupes, dont les sièges sociaux se trouvent parfois à l'étranger, mènent des politiques salariales visant à toujours tirer les salaires par le bas. Ils utilisent tout ce qui est à leur disposition pour conserver leurs salariés en dépit de politiques de bas salaires et recourent donc aux primes, aux primes d'intéressement et aux participations. Non seulement ces grands groupes ne jouent pas le jeu de l'augmentation des salaires alors qu'ils le pourraient, mais certains d'entre eux distribuent par surcroît d'importants dividendes – 57 milliards d'euros en 2021 – et bénéficient de toutes les largesses de votre gouvernement et de toutes les aides publiques qui ont été mises à leur disposition, lesquelles ont représe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

...us-estimer les aspirations des gens comme vous le faites. Bruno Le Maire disait récemment que 11 milliards d'euros de recettes supplémentaires sont attendus de la TVA. Ces recettes proviennent des classes populaires et des classes moyennes, aussi devriez-vous prendre garde à la manière dont vous leur distribuez ce supplément de pouvoir d'achat. Or votre manière de faire, par le biais de primes d'intéressement, est la pire qui soit, car vous voulez les priver de droits sociaux, les priver de tous les filets de sécurité qui font que, quand quelqu'un est au chômage, quand quelqu'un a un accident de la vie, il peut s'en sortir et ne pas tomber dans l'enfer de la précarité. Par cet amendement, nous vous proposons donc de redresser un petit peu le tir – vous voyez qu'on ne demande pas grand-chose –, en sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

L'intéressement, contrairement à vos éléments de langage, n'est pas un outil de partage de la valeur, c'est un mode de management ; c'est la carotte que l'on met devant le nez des salariés en leur enjoignant de se montrer dociles. Figurez-vous que nous ne sommes pas en faveur de la docilité des salariés ; nous ne sommes pas là pour leur demander de suer sang et eau au travail, en espérant un jour récupérer des m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

L'amendement vise à plafonner l'intéressement à 3 000 euros par an. En effet, les entreprises pourraient utiliser ce mécanisme pour ne pas augmenter les salaires. Si l'intéressement ne peut dépasser 3 000 euros, devinez à quoi l'argent restant servira : à augmenter les salaires ! Cela sera utile aux entreprises, et je vais vous expliquer pourquoi. Vous êtes de mauvaise foi lorsque vous expliquez que les entreprises s'effondreraient si le SMI...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Permettez-moi à mon tour de contextualiser ! L'article 3 propose un accord d'intéressement pour les entreprises de moins de cinquante salariés et pour une durée pouvant atteindre cinq ans. Cette mesure n'est donc ni ponctuelle ni précaire. Par ailleurs, l'intéressement représente une augmentation des revenus qui permet aux salariés d'effectuer certains achats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Sur un plan philosophique, l'intéressement vise à impliquer et à intégrer le salarié dans la vie de l'entreprise : c'est un dispositif de valorisation. Celle-ci n'est d'ailleurs pas que financière, elle passe aussi par l'intérêt porté à l'objectif et à la vie de l'entreprise : cela s'appelle tout simplement la qualité de vie au travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Je vous observe depuis hier et je me dis que le moment est venu de vous proposer un amendement de compromis, très sage – c'est votre monde idéal –, qui allie l'intéressement et le salaire. L'amendement vise à instaurer le mécanisme suivant : lorsque l'entreprise verse de l'intéressement, elle s'engage à donner la moitié de ce montant l'année suivante sous la forme d'une augmentation de salaire. Je vous invite à réfléchir longuement avant de refuser ce dispositif. Comme moi, les Français vous observent depuis hier, vous, un groupe de 450 personnes qui perçoivent au ...