Interventions sur "métier"

134 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Vous voulez casser ce régime alors que beaucoup des métiers de la RATP cochent toutes les cases de la pénibilité : horaires décalés, vie privée et familiale affectée, travail de nuit, tâches usantes, répétitives, exposition à la pollution. Ce régime, conquis de haute lutte, a été négocié dans le cadre d'accords collectifs afin que les spécificités des métiers soient prises en considération. Monsieur le ministre, vous avez cru bon d'opposer les chauffeur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Pourquoi existe-t-il des régimes spéciaux ? Parce qu'il existe des métiers spéciaux, comme celui de militaire, que vous avez essayé d'attaquer en commission de la défense, en allongeant leur durée de cotisation et en reculant leur date de départ à la retraite. Il y a des métiers spéciaux, et il existe des métiers essentiels. Quelle est la différence entre l'un de vous, chers collègues, et un chauffeur de la RATP, en région Île-de-France, ou de Tisséo, en région toulou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

C'est après de longues luttes que les travailleurs de la RATP ont réussi à faire reconnaître la pénibilité de leur métier et, surtout, à faire prendre en compte la diminution de leur espérance de vie. Vous passez votre temps à nous rabâcher que l'espérance de vie augmente et que c'est la raison pour laquelle il faudrait absolument augmenter la durée de cotisation. Mais ce n'est pas le cas pour ces travailleurs. Les horaires décalés et irréguliers, le travail de nuit et de week-end, les mouvements répétitifs qui caus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

…qui a commencé à travailler à 17 ans, en 1983. Elle a tenu différents emplois, travaillant notamment sept ans dans la restauration. Elle s'est engagée à la RATP en 1994 en tant que machiniste-receveur, c'est-à-dire conductrice de bus. Son métier, elle l'aime. Pourtant, elle subit les horaires décalés. Quand elle est du matin, elle commence sa journée de travail à quatre heures trente, au milieu de la nuit, au mépris de son rythme de sommeil. Elle alterne avec des semaines où elle travaille du soir et termine à deux heures du matin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKaren Erodi :

C'est absurde. C'est vrai, vous voulez supprimer tous les régimes spéciaux pour remplacer les dispositifs de départ anticipé par le compte professionnel de prévention. Autrement dit, on empêche les salariés qui exercent des métiers pénibles de partir un peu plus tôt pour éviter des problèmes de santé. Une fois les corps abîmés, on constate les dégâts. Pour vous, un bon retraité est un retraité endommagé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Les personnes qui exercent le même métier ailleurs dans le pays ne bénéficient pas de telles conditions : cela fait naître un sentiment d'injustice sociale, mêlé d'un sentiment d'iniquité territoriale. Pourquoi l'âge d'ouverture des droits serait-il plus faible pour les agents d'exploitation de la RATP ? Pourquoi, en cas de départ anticipé, la décote serait-elle plus faible que pour les fonctionnaires ou les salariés du secteur privé ? P...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

Les régimes spéciaux reflétaient une pénibilité mais, en 2023, celle-ci est inhérente à chaque métier. En toute sincérité, j'assume de le dire : il est intolérable que, pour un même métier, en fonction de leur employeur, certains salariés puissent travailler plusieurs années supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

Vous nous parlez de deux ans supplémentaires, mais il y a parfois un delta de cinq ans pour un même métier, et cela passe comme une lettre à la poste !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...t en déséquilibre, c'est certainement parce qu'il manque de salariés. Afin de résoudre ce problème, 250 élus d'Île-de-France attendent toujours un rendez-vous avec la Première ministre. Deuxièmement, nous constatons tous que les conditions de travail sont difficiles dans les sociétés de transport, du secteur privé comme du secteur public : toutes ont du mal à embaucher, précisément parce que ces métiers sont pénibles et difficiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Il faut tenir compte de la pénibilité de ces métiers et les rendre attractifs, grâce aux salaires et aux départs anticipés, pour donner envie aux jeunes de les exercer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Oui, ces métiers sont réellement pénibles : il est difficile de conduire un bus ou un train. L'honneur de ce Parlement serait de reconnaître la pénibilité des métiers du transport et d'accorder un régime spécial à tous les Français qui transportent tous les jours des gens sur le territoire. Mais vous êtes dans la gestion de la pénurie et dans un régime sacrificiel des Français. Le Rassemblement national, lui, es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...-vingt-dix-sept députés franciliens ; chacun d'entre eux connaît les conditions désastreuses des transports en Île-de-France. Ces conditions s'expliquent pour partie par les difficultés de recrutement. Il manque 700 chauffeurs de bus à la RATP, 1 200 au sein des autres modes de transport. Or, en maintenant un régime spécial et la prise en compte spécifique de la pénibilité, l'attractivité de ces métiers serait conservée.