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Nous avons reçu le patron de Lidl, qui a délivré un plaidoyer en faveur des marques de distributeur. En tant que législateurs, nous voyons mal comment ne pas soutenir ces marques. J'entends que certains consommateurs puissent acheter des grandes marques nationales, mais les marques de distributeur permettent aussi d'acheter des produits similaires à un prix moins élevé. Gagnez-vous votre vie sur les produits que vous fournissez aux marques de distributeur ?
Certains industriels fournissent aux distributeurs non seulement leurs marques, mais aussi des produits vendus sous MDD, mais dont le contenu est identique. Vous mettez en avant la qualité des produits, mais j'y vois surtout la valorisation d'une marque. S'agissant de l'innovation, le distributeur n'a-t-il pas, lui aussi, intérêt à la soutenir, pour proposer des produits répondant à la demande du consommateur ?
Je souhaite aborder la question de l'articulation des métiers et des relations qui existent entre les agences, les marques et les photographes, notamment en ce qui concerne les contrats et les responsabilités juridiques. Pourriez-vous nous éclairer sur ce sujet ? Par exemple, une question qui me vient à l'esprit en vous écoutant concerne la Fashion Week. Sous quelles responsabilités se trouvent les mannequins du point de vue du code du travail durant cette période ?
La question sous-jacente de Mme la rapporteure était importante. Quand un mannequin va défiler pour une marque dans la Fashion Week, son employeur est toujours l'agence ?
Il existe une légère différence avec les comédiens par rapport à nos premières auditions. Mme Cros-Coitton, vous avez mentionné l'existence de chartes. Je vous pose donc la question, ainsi qu'aux autres intervenants, en pensant particulièrement aux organisateurs de la Fashion Week et à votre relation avec les marques, car celles-ci n'ont pas toujours les mêmes pratiques. Disposez-vous de chartes précises concernant la sensibilisation aux violences sexuelles et sexistes (VSS) et autres sujets connexes ?
J'ai deux questions concernant les chartes. Premièrement, travaillez-vous uniquement avec des marques possédant des chartes ou des codes similaires aux vôtres ? Lorsqu'un mannequin intègre votre agence, il prend connaissance de votre charte. Ensuite, pendant la durée de son contrat avec une marque, veillez-vous à ce que cette marque dispose d'une charte équivalente ? Deuxièmement, je souhaite aborder la charte de 2017 de LVMH et Kering, dont vous êtes à l'initiative, M. Brûlé. J'ai lu que vous ...
Mme la rapporteure a posé une question précise cette charte est-elle aujourd'hui bien appliquée et respectée par toutes les marques ?
...es modifications si nécessaire. C'est un point important. Nous avons évoqué les défilés, et maintenant nous parlons des photos. J'aimerais aborder un aspect que nous avons quelque peu éludé, les photos des jeunes femmes et des jeunes hommes âgés de quatorze à dix-huit ans. Est-ce que tout cela est suffisamment encadré aujourd'hui ? Vous avez bien expliqué la différence entre un plateau de grande marque avec des coulisses où il y a beaucoup de monde et où tout est encadré. Désormais, il existe des vestiaires individuels, où les jeunes sont seuls, ou chaperonnés lorsqu'ils ont atteint l'âge de seize ans, si j'ai bien compris. Cela semble bien encadré. Cependant, qu'en est-il des photos prises lors de voyages ou d'hébergements loin du domicile familial, avec des équipes techniques ou des adultes ...
...s'agir de l'un de vos salariés. Dans d'autres cas, si vous avez trop de mineurs en activité simultanément, le parent de l'un des mineurs peut également remplir ce rôle. Cela soulève une question sur la responsabilité de l'enfant. En effet, si le chaperon est le parent, ce dernier n'est pas un de vos salariés. Dans ce contexte, le mannequin est en période d'activité et sous la responsabilité de la marque, et non de l'agence. Quelle est alors la responsabilité du chaperon lorsqu'il s'agit de votre salarié, et quelle est-elle lorsque le chaperon est le parent de l'enfant ?
Je constate qu'il existe une multitude de figures qui créent une sorte de nébuleuse les managers, les agences, les chaperons, les clients, les directeurs de casting. Dans ce système, je remarque que, dans la majorité des cas, vous êtes attentifs et prenez toutes les précautions pour que tout se déroule bien. Cependant, en cas de problème, quelle est la responsabilité de chacun ? Par exemple, le manager suit la carrière d'un mannequin et l'inscrit à une agence. Où se situe la figure du directeur de casting dans ce contexte ? J'avais compris que c'était vous qui présentiez les mannequins ...
Un mannequin se rend à un casting, accompagné par un chaperon. Ce casting a été identifié par votre agence. Le mannequin se présente où un directeur de casting, probablement rémunéré par la marque, est présent. Lors de ce casting, des agressions sexuelles se produisent. Qui est responsable ? Nous sommes dans une situation où aucun contrat n'a été signé au moment du casting. Instinctivement, je pense que c'est vous qui êtes responsable, car c'est vous qui avez envoyé le mannequin. Qui l'est réellement ?
Ce qui m'intéresse avant tout, c'est la réflexion. La majorité de ces publicités sont directement réalisées par les marques, sans passer par des agences. Cependant, je reviens à ce que M. le président mentionnait plus tôt la réflexion en cours. Par exemple, pour vendre des couches, est-il nécessaire de présenter un bébé dans la publicité ou sur le shooting photos ?
Ces chiffres concernent-ils tous les produits présents en rayon ou seulement ceux de votre marque propre ?
...miel. Nous avons auditionné les représentants de la filière apicole. Ils se plaignent d'avoir beaucoup de mal à écouler leur production en raison d'une très forte concurrence du miel étranger, d'assemblage notamment. Carrefour est une entreprise française qui pourrait favoriser le patriotisme économique. J'ai été très étonné de voir que vous proposez du miel d'acacia originaire de Hongrie avec la marque Carrefour bio. Certes, la provenance est écrite sur l'étiquette. De la même manière, on trouve dans la marque Carrefour Classic' du miel de fleurs, composé de miels récoltés en Roumanie, en Argentine et au Mexique. Ces exemples commencent à être connus de l'opinion publique, ils soulèvent des questions, parfois choquent les consommateurs. La France a une filière apicole : pourquoi un groupe franç...
Vous nous avez assuré que 100 % de la volaille dans vos rayons était française. Est-ce en marque de distributeur (MDD), en produits frais, dans l'ensemble des rayons ?
Pour que les choses soient claires, il n'y a donc pas 100 % de volaille française dans vos rayons : cela concerne seulement les produits frais ; s'agissant des produits transformés, y compris vos MDD, on peut trouver de la volaille importée. J'ai sous les yeux un article évoquant des blancs de poulet, qui entrent dans la catégorie « produits frais », de la marque Cocorico : ce nom donne l'idée qu'il s'agit de produits français, mais on trouve la mention, écrite en tout petit, après les recommandations de conservation, « né, élevé et abattu en Roumanie ». Il y a donc des exceptions en ce qui concerne vos produits frais.
Vous avez dit tout à l'heure qu'il s'agissait de tous les produits frais. En fait, cela concerne ceux qui sont sous marque Carrefour.
Je rappelle que vous vous exprimez sous serment. Il faut creuser, en vous questionnant assez précisément, pour avoir tous les détails derrière une affirmation qui pouvait laisser croire que la volaille vendue dans vos rayons était française. Or il s'agit des produits frais, vendus sous vos marques. Avez-vous un chiffre au sujet de la part de la volaille française tous rayons confondus, y compris les MDD et les produits transformés ? Ce serait plus intéressant pour notre commission d'enquête. Ne parler que des produits frais vendus sous vos marques est assez restrictif.
Je peux en déduire que les 90 ou 100 % de viande bovine française que vous avez cités concernent peut-être aussi les produits frais de vos marques. Reconnaissez que cela ne correspond pas tout à fait à la compréhension qu'on pouvait avoir de vos propos liminaires et que ces précisions sont importantes. Je reviens sur la question du SRP+10, que vous avez évoquée assez rapidement, monsieur Bompard. Je rappelle qu'il s'agit de l'obligation, issue de la loi Egalim 1, de réaliser une marge minimale de 10 % sur l'ensemble des produits – ce n'ét...
Si je comprends bien vos propos, monsieur Bompard, le débat politique relatif aux centrales d'achats européennes serait pour ainsi dire à côté de la plaque, dans la mesure où les agriculteurs français ne sont pas concernés par les produits qui y sont achetés, du moins dans la vôtre, proviennent de grandes marques.