Interventions sur "million"

106 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...e rejoins totalement Mme Louwagie, je ne vais pas faire perdre plus de temps à cette assemblée. La commission a voté de manière sage un amendement bien calibré par rapport au nombre de salariés concernés. Notre assemblée peut le voter. Quant à l'amendement n° 947 de Mme Ferrari, il n'est pas satisfaisant. Alors que nous sont régulièrement présentés des amendements au coût délirant, allant de 500 millions à 1 milliard, je trouve dommage de risquer de nourrir l'excitation de nos collègues de gauche en ne nous mettant pas d'accord sur un amendement bien calibré et raisonnable qui avait recueilli l'assentiment de tous les groupes d'opposition en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Mme Goulet a eu le mérite de l'honnêteté en reconnaissant que son amendement était sans doute mal calibré. De ce côté de l'hémicycle, on ne joue pas avec les millions et les milliards, on ne dépose pas des amendements à 1 milliard, 2 milliards ou 10 milliards d'euros. Mme Goulet a travaillé entre les réunions en commission et la séance pour aboutir à un amendement mieux calibré, le n° 947, que nous voterons. Nous poursuivrons sur notre lancée pour qu'il n'y ait aucun oublié du Ségur, comme l'a rappelé le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

S'agissant des aides à domicile, j'aimerais apporter quelques éléments de contexte. Vous refusez un amendement à 100 millions d'euros tout en vous vous gargarisant d'une revalorisation des salaires allant de 13 % à 15 %. Mais il faut bien voir qu'il s'agit d'une moyenne. D'ailleurs, monsieur le ministre, savez-vous combien les aides à domicile en début de carrière toucheront grâce à cet avenant 43 ? La hausse pour elles sera de 2 % de salaire, soit 16 euros brut pour un temps plein. Mais comme elles ne travaillent jama...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Que ce soit dans les zones rurales ou dans les quartiers populaires, la France est frappée par la désertification médicale : 6 à 8 millions de personnes vivent dans une zone sous-dotée ; dans plus de 10 % des communes, il faut attendre trois semaines avant d'obtenir un rendez-vous chez le médecin ; 11 millions de Français n'ont pas de médecin traitant. Cette situation, qui va s'aggraver encore, crée déjà pour 1,5 million de personnes des renoncements aux soins. Je demande que l'État embauche des médecins dans les zones sous-dotées ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Cet amendement va dans le même sens que les trois précédents : il pointe une réalité que vivent des millions de Français, c'est-à-dire le manque criant de médecins, d'infirmiers et de professionnels de santé au sens large, que ce soit dans les déserts médicaux ou ailleurs. Nous faisons face à une crise majeure du système de santé et de l'hôpital liée notamment à un manque d'infirmiers, due notamment au fait que leurs conditions de rémunération ne sont pas suffisantes. Il devient urgent d'investir dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Je me doutais que le coût humain serait difficile à évaluer, parlons donc du coût économique des expulsions locatives. Avec le concours de la force publique – avec huissiers, déménageurs, policiers –, le coût des 140 000 expulsions de la dernière décennie s'élève, depuis dix ans, à 280 millions d'euros. Rappelons que vous peiniez à trouver 140 millions d'euros pour les oubliés du Ségur. L'État emploie donc l'argent du contribuable pour remettre les gens à la rue, alors qu'avec cette somme, il aurait pu payer trois mois de loyer à chaque foyer expulsé lors de la dernière décennie, trois mois pour trouver une solution ! Je vous invite donc à revoir votre copie sur le sujet, pour que plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nos débats dans le cadre de l'examen du PLFR concernent le pouvoir d'achat, comme M. le ministre l'a rappelé plusieurs fois. Or le problème du pouvoir d'achat, c'est que le travail ne paie pas suffisamment. Vous qui êtes des élus proches du terrain, vous le savez bien : les salaires sont trop bas. Le salaire considéré comme « minimum », qui concerne plus de 2 millions de personnes qui travaillent dur, dépasse de 200 euros à peine le seuil de pauvreté. Nous n'avons pas tous les pouvoirs. D'ailleurs, nous ne sommes pas pour une économie administrée. Nous avons toutefois, en tant que députés, un pouvoir politique. Je vous propose d'agir en vrais députés en utilisant un des principaux pouvoirs dont nous disposons sur l'économie : augmenter le salaire minimum. Je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Vous savez bien que, dès la deuxième année, la loi de programmation des finances publiques n'est plus respectée – vous en avez d'ailleurs fait la démonstration pendant la précédente législature. Cet argument de tribune ne vaut donc rien sur le plan technique. Deuxième réflexion : l'État prend déjà en charge quelque 700 millions des 3,7 milliards d'euros, c'est-à-dire environ 20 % du total. Tout le monde ne paie pas cette redevance, et le nombre de ceux qui ne la paient pas du tout va même en croissant puisque de plus en plus de nos concitoyens n'ont pas de téléviseur et utilisent des tablettes et des portables pour regarder la télévision. C'est bien le problème de l'obsolescence de cet impôt. L'argument social n'est do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

…j'aperçois au loin, dans un brouillard de pollution, la grande et imposante tour CMA CGM. Alors que nous sommes dans une situation d'urgence sociale catastrophique, que la France compte 10 millions de pauvres, que cinq milliardaires possèdent autant de richesse que 27 millions de personnes, que vous fracassez les Françaises et les Français avec l'explosion des prix, que vous laissez les grandes entreprises pratiquer l'évasion fiscale, que vous noyez les petites et moyennes entreprises sous les taxes et les impôts, la CMA CGM n'a payé que 2 % d'impôt sur les sociétés en 2021

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

... dans nos territoires, ceux qui tirent leur richesse de l'immobilier sont des personnes qui s'investissent et qui prennent des responsabilités localement. Ce choix n'est pas neutre pour les finances publiques puisqu'il s'est soldé par 3,8 milliards de pertes de recettes fiscales. Avec cette somme, on pourrait augmenter les très petites retraites. Cela permettrait même de donner 1 000 euros à 3,8 millions de retraités. Que pensez-vous, monsieur le ministre, de cette proposition de treizième mois ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Il faut donc replacer les choses dans leur contexte. Nous allons, pour notre part, proposer une vraie mesure de pouvoir d'achat, qui permettra à 12 millions de Français de payer une contribution comprise entre 0 et 30 euros : 0 euro pour 8 millions de nos concitoyens et 30 euros pour 4 millions d'entre eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

Nous assumons également d'interrompre une collecte qui, à elle seule, coûte 29 millions d'euros à l'État, et de supprimer un impôt injuste. Nous assumons également tout notre rôle de parlementaires, qui a toujours été de voter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

...upe : une contribution universelle et progressive directement affectée à l'audiovisuel public. Cette redevance serait mieux répartie car assumée par tous les foyers, indépendamment de la détention d'un poste de télévision. Elle serait adaptée aux capacités des ménages avec des montants progressifs. Le montant de la redevance baisserait pour 85 % des foyers – il serait de 0 à 30 euros pour les 12 millions de foyers les plus modestes, contre 138 euros aujourd'hui – alors que votre projet vise à puiser dans les recettes de la TVA, un impôt auquel tout le monde est soumis de la même manière. Contrairement à vos mesures, notre proposition prend sa source dans des réflexions de qualité menées depuis longtemps. Elle a en effet été travaillée avec Julia Cagé et s'inspire des pays nordiques que vous cit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Par ce sous-amendement de M. Nury, nous souhaitons introduire dans le débat le prix du fioul domestique ; plus précisément nous proposons de bloquer son tarif à 1 euro le litre. Nous ne saurions passer sous silence les difficultés des quelque 3 millions de foyers qui se chauffent au fioul, et qui résident principalement en milieu rural ou périurbain. Le prix du fioul a augmenté de plus de 80 % ces douze derniers mois, mais les foyers concernés ne bénéficient d'aucun bouclier tarifaire, contrairement à ce qui existe pour le gaz et l'électricité. Cette situation échappe à toute logique, et pénalise ceux qui recourent à ce mode de chauffage. Les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Il vise à faire évoluer le mode de calcul de la redevance audiovisuelle publique. Ce mode est en effet injuste, mais pas tant qu'on le dit puisque 4,6 millions de foyers modestes en sont aujourd'hui exonérés. En tout cas, il est obsolète parce que basé sur le fait de posséder ou non un téléviseur. Au groupe Écologiste – NUPES, nous considérons que le financement du service public de l'audiovisuel doit être assuré par chaque citoyen parce que c'est un élément fondamental de la démocratie. C'est la raison pour laquelle nous proposons, en nous inspirant d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

Autrement dit, Air France vaut plus à vos yeux que 67 millions de Français ! Monsieur le ministre, vous nous avez dit hier que vous n'étiez pas néolibéral. Vous avez sans doute raison : vous n'êtes pas néolibéral ; vous seriez plutôt favorable à un capitalisme de connivence entre l'État et les grands groupes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Je ne reviendrai pas sur le fait que votre proposition assied le financement de l'audiovisuel public sur un impôt extrêmement injuste, sans doute le plus injuste de tous. Nous ne pouvons y souscrire car nous considérons que chaque citoyen et chaque citoyenne doivent pourvoir au financement de l'audiovisuel public dans la justice sociale. Vous oubliez par ailleurs que 4,6 millions de foyers sont exonérés de l'actuelle redevance, ce qui ne sera plus le cas avec le financement que vous proposez. Enfin, vous dites que vous n'augmentez pas les impôts. C'est très facile de dire cela en s'appuyant sur la TVA. Sans que vous n'ayez rien eu à faire, et simplement parce que l'inflation a un effet direct sur les recettes de TVA, cet impôt vous a rapporté 6,5 milliards de plus en 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Nous avons même entendu Mme Ernotte nous dire qu'après 190 millions de baisse des crédits pour l'audiovisuel public et après des plans sociaux à répétition, nous étions arrivés au bout de l'exercice. Vous avez commencé à entendre ces leçons. J'ai demandé à Mme la ministre de la culture de rendre public le rapport commandé il y a déjà fort longtemps à l'inspection générale des affaires culturelles et à l'inspection générale des finances…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

...nt tout ce qui vient d'être dit. Ainsi, les recettes fiscales perçues après l'instauration de la flat tax sont bien supérieures à celles qui l'étaient avant. En définitive, cette réforme est l'inverse du système instauré en 2012, qui tendait à aligner les revenus du capital sur le barème de l'impôt sur le revenu. À l'époque où ce système avait été instauré, on attendait une recette de 400 millions d'euros ; or, les recettes fiscales nettes s'étaient avérées négatives.