Interventions sur "ministre délégué"

34 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

...ous sommes favorables à ce que l'on maîtrise les dépenses publiques, mais en dépensant mieux. Pourquoi punir les collectivités d'avoir dépassé leurs objectifs de dépenses alors que l'on sait très bien que si dépassement il y a, c'est qu'elles n'ont pu faire autrement ? Pour toutes ces raisons, nous proposons de supprimer cet article qui n'a plus de sens. Comme vous le disiez si bien, monsieur le ministre délégué, il ne faut pas opposer l'État et les collectivités. De grâce, ne les assommez pas de contraintes et de normes qui compliquent leur fonctionnement quotidien et ne donnez pas l'impression que l'État veut revenir sur ce qu'il a donné et cherche à les dominer. Je vous assure qu'alors, tout se passera très bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

L'article 23 prévoit un mécanisme de sanction. Et quand le ministre délégué parlait de confiance, il ne faut pas oublier que c'est le même terme qu'il utilise pour signifier qu'il ne faut pas mettre de contraintes à des sociétés comme Total, dont on connaît la gestion sociale, ou bien aux entreprises en vérifiant la manière dont elles utilisent le crédit d'impôt recherche ou ont utilisé pendant des années le crédit d'impôt compétitivité et emploi (CICE). Finalement, les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Cet article 23 n'a plus de sens, il suffit pour s'en convaincre de lire dans le rapport le résumé du dispositif : « Le présent article prévoit un nouveau mécanisme d'encadrement des dépenses locales de fonctionnement pour la période de programmation 2023-2027 ». Or, en rejetant l'article 16, nous avons supprimé cette programmation. Je vous invite donc, monsieur le ministre délégué, à retirer cet article. Ce sera plus simple : l'affaire sera réglée pour ce soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...icle 23 reprend, en le rendant pire, le mécanisme des contrats de Cahors. Celui-ci n'a presque jamais été actionné : toutes les collectivités locales font attention ; elles n'ont pas besoin de garde-chiourme, elles savent trouver dans les dépenses de fonctionnement des moyens de dégager des capacités d'autofinancement et tenter de faire des investissements publics utiles à la France. Monsieur le ministre délégué, cet article n'a pas lieu d'être. Il constitue une marque de défiance à l'encontre des collectivités. Nous proposons de le supprimer tout de suite. Ainsi, la nuit sera plus longue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...collectivités qui avaient refusé de signer un tel contrat se voyaient appliquer une reprise financière portant sur 100 % de l'écart constaté contre seulement 75 % pour celles qui l'avaient signé. Vous voyez comme c'était intelligent. Tout cela a été un échec : il n'y a eu aucun reversement. Malgré tout cela, le Gouvernement persiste et signe. Vous faites de nouveau une énorme erreur, monsieur le ministre délégué. Rappelons à cet égard que l'article 23 a été supprimé en commission par une forte majorité de ses membres. À quoi sert-il ? À rien ! Il prévoit qu'un arrêté ministériel fixe l'objectif pour les trois catégories de collectivités concernées. Le Parlement n'a pas son mot à dire ! Dans de telles conditions, monsieur le ministre délégué, êtes-vous sûr que le Conseil constitutionnel ne va pas vous op...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Monsieur le président Chassaigne, si vous considérez que M. le ministre délégué n'a pas à dire qu'il y a des votes irresponsables, eh bien moi je l'affirme en tant que parlementaire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Permettez-moi de vous dire que la règle a tout de même été très mouvante en de nombreuses occasions pendant les débats. En l'occurrence, M. le ministre délégué a tenu des propos mettant en cause l'intégralité des oppositions : je pensais que la moindre des choses était de pouvoir y répondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 70, madame la présidente, et concerne l'outrage de M. le ministre délégué vis-à-vis de cette assemblée. Un débat s'est engagé il y a quelques minutes à la suite de ces propos et alors que vous nous avez dit être prête à poursuivre nos travaux toute la nuit, madame la présidente, vous n'avez accepté que deux prises de parole pour répondre à l'accusation d'irresponsabilité. Il serait pourtant normal que nous puissions réagir, car ce sont nos votes qui sont ici mis en cau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Il se fonde sur l'article 54, alinéa 5, madame la présidente. Un échange s'est engagé tout à l'heure entre M. le ministre délégué et l'intégralité des oppositions. Pardonnez-moi, mais la moindre des choses serait que, dans l'intérêt du débat, vous autorisiez à s'exprimer un nombre d'orateurs supérieur à celui fixé par le règlement. Les propos tenus par le ministre délégué ne sont pas anodins,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Je souhaite vous répondre, monsieur le ministre délégué, ainsi qu'à Mme Bergé. Oui, nous assumons nos votes, lesquels sont tout à fait conformes à nos propos. Si les oppositions ont voté de la même manière, ce n'est pas pour les mêmes raisons. En ce qui nous concerne, si nous avons repoussé certains articles, notamment les articles n° 11, 12, 13 et 16, c'est parce que nous considérons que la trajectoire de baisse des dépenses publiques est insuffisan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Je crois que ce que vous avez dit, monsieur le ministre délégué, et qui est assez insultant pour la représentation nationale, n'a pas beaucoup d'importance. Ce qui en a, ce soir, c'est le vote. Et celui-ci est implacable. Vous êtes minoritaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Beaucoup de choses ont déjà été dites par les différents orateurs. Ce qui se passe ce soir, monsieur le ministre délégué, était tout à fait prévisible. La France est le seul pays d'Europe dont le gouvernement ne s'est pas soumis à un vote de confiance du Parlement.