Interventions sur "motion de censure"

545 interventions trouvées.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Avec votre motion de censure, pas de remise sur le carburant, et 10 euros de plus pour un plein de 50 litres ! Avec votre motion de censure, pas d'augmentation des pensions, et un pouvoir d'achat amputé pour les retraités !

Élisabeth Borne, Première ministre :

Vous avez inventé le concept de motion de censure a priori.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Mercredi dernier, j'ai écouté s'exprimer à la tribune les orateurs des groupes qui soutiennent cette motion de censure. Parce que c'est mon rôle, mon état d'esprit, parce que c'est ce que m'avait dit chacun des présidents de groupe, j'ai essayé d'être attentive à vos propositions. Je pensais qu'en partant des préoccupations que nous avions tous constatées durant les campagnes électorales, nous pourrions sans doute nous retrouver, au moins sur certains sujets. À ce stade, je dois reconnaître que je vois peu de te...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Voilà pourquoi j'ai lu attentivement le texte de votre motion de censure. Mais, là encore, aucune proposition ! Madame la présidente Panot, j'ai écouté votre discours avec la plus grande attention : rien, toujours rien ! L'avenir en commun a été remplacé par l'invective en commun. .

Élisabeth Borne, Première ministre :

La motion de posture a remplacé la motion de censure ! En vous lisant, en vous écoutant, la seule chose que je perçois, c'est que vous êtes – passez-moi le mot – fâchés.

Élisabeth Borne, Première ministre :

vous cherchez à dissimuler votre tentative de blocage sous le nom de motion de défiance. Assumez donc votre motion de censure ! Fâchés, vous l'êtes avec notre histoire, en affirmant que je me déroberais à la tradition républicaine.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Votre motion de censure parle de légitimité. Je suis bien d'accord avec vous pour défendre ce principe. Alors, je vous l'apprends peut-être : vous n'avez pas gagné – ni la présidentielle, ni les législatives.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Votre censure, c'est finalement un appel à la dissolution ! Eh bien, madame la présidente Panot, contrairement aux signataires de votre motion de censure, nous promouvons des solutions, pas la dissolution !

Élisabeth Borne, Première ministre :

je croyais que sans être d'accord sur tout, même en ayant parfois des désaccords profonds, nous pourrions dialoguer. Par cette motion de censure, vous nous opposez une fin de non-recevoir.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Mesdames et messieurs les députés, j'ai parlé d'une motion de posture. Malgré cela, j'ai confiance : je veux voir dans cette motion de censure le dernier soubresaut de la politique du « bloc contre bloc ». Sachez, pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, que je ne considère pas – et personne ne pourra considérer – que ceux qui ne joindraient pas leurs voix à cette motion accorderaient de fait une forme de confiance au Gouvernement.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Rejeter cette motion de censure, c'est respecter le vote des Français, c'est refuser l'instabilité, c'est accepter de juger le Gouvernement sur les faits, sur ses actes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

c'est justement du courage que nos concitoyens vous demandent. Ce n'est pas dans le renoncement qu'ils pourront renouer avec la confiance dans notre action, mais ce n'est pas non plus dans les blocages inutiles. Car, mes chers collègues, paralyser la France et nos institutions comme le propose cette motion de censure, ce n'est pas ce que les Français attendent de nous aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...ous oblige, parce que, nous le croyons sincèrement, le chef de l'État et le Gouvernement vont devoir apprendre à travailler avec nous. Ce pourrait d'ailleurs être un bienfait pour notre démocratie. Oui, les Françaises et les Français nous ont mis au défi de réinventer notre fonctionnement et nous devons leur démontrer que nous en sommes capables. Alors non, nous ne voterons pas en faveur de cette motion de censure. Nous ne joindrons pas nos voix à celles de l'extrême gauche, avec laquelle nous n'avons aucun point commun ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Notre résolution est immense. Elle est à la hauteur des attentes de nos concitoyens, qui savent pouvoir compter sur nous. Je l'ai dit, madame la Première ministre, nous ne voterons pas cette motion de censure. Mais vous l'avez compris : si vous n'avez pas notre défiance aujourd'hui, vous n'avez pas pour autant notre confiance. Nous jugerons votre gouvernement sur ses actes et sur sa capacité à construire dans le respect des uns et des autres. Sur un certain nombre de sujets, nous pourrons sans doute agir ensemble, avec pour ambition prioritaire de redonner à la France son unité et sa place dans le mon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Ce débat, vous l'avez provoqué en déposant une motion de censure quelques minutes seulement après le discours de la Première ministre, parce qu'elle n'avait pas demandé la confiance de l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Cette motion de censure, c'était votre droit de la déposer. Évidemment, nous ne le contestons pas. Ce que je conteste, ce sont vos propos lorsque vous avez dit que la Première ministre était une anomalie démocratique. Elle a été élue députée, vous ne pouvez pas dire le contraire, et votre candidat a été défait !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Il n'est pas possible, chers collègues de la NUPES, d'utiliser des hologrammes comme pendant la campagne présidentielle pour compter les députés. Une motion de censure consiste à démontrer qu'une alternative politique est possible. Mais vous ne l'incarnez pas : vous n'avez pas la majorité absolue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...stant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire tomber le Gouvernement. Certains – ils viennent de le dire à nouveau – comme Les Républicains et le Rassemblement national avaient d'ailleurs dit, avant même le discours de la Première ministre, qu'ils ne voteraient pas votre motion de censure. Vous lui avez donc offert un vote de confiance implicite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

J'ai connu ce genre de situation lorsque Nicolas Sarkozy, puis François Hollande, furent présidents, ainsi que sous le précédent quinquennat. Le rôle du Parlement, mes chers collègues, va redevenir déterminant. L'exigence pour chacun, Gouvernement comme Parlement, est de construire ensemble les bonnes décisions, comme vous l'avez dit, madame la Première ministre. En déposant une motion de censure pour démarrer cette législature, chers collègues de la NUPES, vous posez un acte de défiance pas seulement contre le Gouvernement, mais contre le Parlement lui-même !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...difficiles, aimait-il à rappeler. Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. Les députés du groupe Démocrate y sont prêts. Ils seront proposants et exigeants. Ils seront vigilants, notamment en matière de finances publiques, et bienveillants à l'égard de l'opposition. Ils seront facilitateurs et acteurs. Chers collègues de la NUPES, il est donc indispensable de repousser cette motion de censure, qui placerait le Parlement dans une forme d'inaction alors qu'il a toute sa place à prendre, qui conduirait le pays à une crise politique, mais surtout – c'est le plus grave – qui tournerait le dos à la volonté que le peuple a exprimée en juin.