Interventions sur "nucléaire"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

J'espère que les débats que nous aurons en séance seront fructueux et que nous réussirons à raisonner en dehors des positions dogmatiques et idéologiques parfois fondées sur de simples considérations esthétiques. Pour ma part, je ne sais pas s'il est préférable d'avoir au fond de son jardin une éolienne ou une centrale nucléaire – je vous en laisse juges –,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

Les énergies renouvelables devraient rapporter à l'État 31 milliards en 2022 et 2023, ce qui constitue une ressource absolument indispensable dans la période que nous traversons. N'en déplaise à certains, la France doit augmenter massivement et très rapidement sa production d'énergie renouvelable. Tous les scénarios existants, même ceux qui font la part belle au nucléaire, prévoient une part d'énergies renouvelables – nous n'avons pas le choix. Mais quel message envoyons-nous à nos compatriotes, qui redoutent des coupures d'électricité cet hiver parce que nous risquons de manquer d'énergie ? Certains disent que la réponse se trouve dans le nucléaire, mais c'est faux. Aujourd'hui, la production est à 48 % de ses capacités – notez bien ce chiffre, qui montre que le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

Certains disent que le nucléaire nous rendra notre souveraineté, c'est également faux. Si nous sommes indépendants à 52 % selon la statistique française globale, nous ne le sommes qu'à 12 % en tenant compte de l'origine du combustible nucléaire, car nous sommes très dépendants de l'Ouzbékistan et du Kazakhstan pour ce qui est de l'approvisionnement en uranium. Nous considérons donc que le nucléaire n'est pas la solution, qui es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...e de notre pays, vous les avez franchies. Elles vous ont été clairement rappelées par mon collègue Sébastien Jumel, au nom des députés communistes et du groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES. Nous avons une vision diamétralement opposée à la trajectoire libérale que vous avez conduite jusqu'à présent et dont nous retrouvons la logique dans ce texte. L'horizon d'un mix énergétique où le nucléaire et les énergies renouvelables jouent tout leur rôle est acté. Pour notre part, nous l'avons fait dès 2015, mais nous contestons la pente de dérégulation et de fragmentation de la production énergétique qui est à l'œuvre depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence et la casse du monopole d'EDF.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

…ni à fournir une électricité plus écologique, dans la mesure où la France bénéficie déjà d'une électricité massivement décarbonée, grâce à son mix fondé sur le nucléaire et sur l'hydroélectricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Le mauvais tango énergétique que danse la macronie sur le nucléaire – deux pas en arrière, un pas en avant –, associé à une musique jouée à contretemps sur les énergies renouvelables, est en train de faire chuter la France. S'agissant du tempo, il eût été grandement préférable de revoir d'abord la programmation pluriannuelle de l'énergie, en établissant en premier lieu une véritable stratégie pour sécuriser notre approvisionnement énergétique ; de lancer ensuite,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Quelle inconséquence que ce tango énergétique du Gouvernement ! Quelle faute ! Les Français la paient déjà dans leur note d'électricité et ils vont la payer cash lorsque des coupures surviendront – c'est probable – cet hiver. La conversion subite au nucléaire, il y a quelques mois, du Président – tel Saint Emmanuel sur le chemin de Belfort –, ne peut masquer les dix années durant lesquelles il a décimé la filière, en tant que ministre puis en tant que chef de l'État. La production des deux réacteurs de Fessenheim, fermés par calcul électoral, nous aurait été fort utile cet hiver – reconnaissez-le. Vous ne pouvez pas communiquer sur l'importance de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Résultat des courses : vingt-cinq des cinquante-six réacteurs du parc nucléaire français sont aujourd'hui à l'arrêt, et cette situation dure depuis le printemps 2022. Souvenons-nous par exemple de la fermeture de Fessenheim : l'argument invoqué était l'écologie, ou plutôt une certaine idée de l'écologie, militante et parfois même stupide car déconnectée du réel. En réalité, la mesure servait à appâter le ministre de l'environnement d'alors, un certain Nicolas Hulot. Pour r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...urs conseils municipaux de jouer un véritable rôle, en validant ou non les projets d'implantation d'énergies renouvelables dans leur commune. Il est tout aussi crucial de consulter les populations locales. Il faut en outre innover, en développant notamment l'hydrogène décarboné ou bas carbone. Il peut être produit grâce à des sources d'énergie telles que le photovoltaïque, l'éolien mais aussi le nucléaire. C'est une technologie d'avenir à laquelle Béziers a ouvert ses portes en accueillant sur ses terres l'entreprise Genvia et sa ligne pilote de production d'électrolyseurs et de piles à combustible, qui cible à terme – principalement – la décarbonation de l'industrie lourde et la mobilité. Résultat de quinze ans de recherche, la technologie Genvia présente de nombreux atouts. Selon sa PDG, Florenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Menache :

Poursuivre une politique contre-productive relève soit de la folie, soit du sabotage. Nous avions un parc nucléaire non polluant, vous l'avez démantelé. Nous avions une compagnie nationale stratégique, vous l'avez privatisée. Nous avions la permanence et la sécurité, vous les avez troquées pour l'intermittence et le délestage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Mais soyons clairs : la seule énergie qui permette d'assurer notre souveraineté énergétique, c'est le nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...forte que celle de l'Allemagne. Mais, au cours des dix dernières années, vous avez tout cassé. Je ne suis pas le seul à le dire : Rémy Prud'homme, professeur d'économie, écrivait dans Le Figaro du 30 novembre : « Ils ont construit la politique de l'énergie de la France sur quatre totems idéologiques, quasiment religieux : le tout-renouvelable, le tout-marché, le tout-Europe et le tout-antinucléaire. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Les lobbys, Bruxelles, le Gouvernement et vous tous, vous dissimulez la différence entre puissance installée et puissance délivrée. J'en veux pour preuve les graphiques fournis par RTE – dont j'espère que vous les avez consultés, madame la ministre –, qui montrent qu'en 2021, le nucléaire représentait 44 % de la puissance installée mais fournissait 69 % de l'électricité française, tandis que l'éolien et le solaire représentaient 23 % de la puissance installée, soit trente-deux gigawatts, mais produisaient tout au plus 10 % de l'électricité française, de manière irrégulière selon les jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Au mensonge sur l'efficacité énergétique de l'éolien et du solaire s'ajoute celui sur le bilan carbone de ces énergies et sur leur coût financier. Plus on installe d'éoliennes, plus il faut les coupler à des centrales à gaz ou utiliser de vieilles centrales à fioul ou à charbon, pour prendre le relais quand il n'y a pas de vent. Or, quand le nucléaire rejette 4 grammes de carbone par kilowattheures, les centrales à gaz en rejettent 880 grammes et celles à charbon 1 000 grammes. Quant au coût financier, il est bien plus élevé que vous ne le prétendez, car celui que vous avancez ne prend pas en considération l'adaptation des réseaux, qui nécessitera un investissement de 100 milliards d'euros sur quinze ans, ni le creusement du déficit commercia...