Interventions sur "patient"

104 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Bouyx :

Les structures de coordination se développent progressivement sur le territoire. Leur nécessité est une évidence pour renforcer l'accès aux soins, mais leur mise en œuvre peut parfois être complexe. Afin que les professionnels de santé puissent prendre en compte dès à présent et sur l'ensemble du territoire les besoins des patients en matière de santé, il est indispensable que ces derniers puissent être à l'initiative de la coordination entre les professionnels de santé qu'ils auront choisis. Ainsi, le médecin traitant, le pharmacien correspondant et l'infirmier choisi par le patient constitueraient une équipe de soins primaires immédiate, coordonnée et spécifique à chaque patient. Je compte sur mes collègues pour voter c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Les visites de contrôle d'aptitude à la conduite imposées aux personnes souffrant d'une affection de longue durée sont assurées par les médecins agréés des préfectures. Un peu partout en France, il est très difficile de trouver des médecins. L'amendement vise à faciliter le parcours du patient, en l'autorisant à effectuer cette visite lors de ses consultations habituelles chez son médecin généraliste ou son spécialiste, quand il a la chance d'en avoir un.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Vous annoncez qu'il a augmenté. À mon tour, je vous annonce que la démographie aussi a augmenté : le nombre d'habitants, donc de patients, va augmenter, et nous manquerons encore de médecins ! Juste un clin d'œil, chère collègue Brulebois : vous affirmez que manifester dans les rues ne résout pas les problèmes, un jour de manifestations. C'était très mignon, je suis sûre que ça plaira beaucoup aux personnes qui manifestent aujourd'hui !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Il vise à faciliter le parcours de soins des patients et à valoriser les compétences des pédicures-podologues à plusieurs niveaux. En premier lieu, ces derniers pourraient prescrire des orthèses plantaires, pour la première fois ou dans le cadre d'un renouvellement, ce qui permettrait d'éviter un nouveau passage chez le médecin traitant et simplifierait ainsi le parcours de soins des patients. En second lieu, afin d'améliorer la prise en charge de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Le diabète est un enjeu majeur de santé publique. Or les patients diabétiques ne sont pas correctement pris en charge, faute d'une prise en compte de la globalité de la pathologie, en particulier du pied diabétique. L'assurance maladie, notamment, l'a montré : les médecins n'évaluent pas correctement la gravité du pied diabétique. Cet amendement vise à permettre aux pédicures-podologues de déterminer eux-mêmes le niveau de gravité de la pathologie et d'adapter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...etire au profit de celui du Gouvernement, qui va dans le même sens. J'en profite pour revenir sur la visite médicale d'aptitude à la conduite des personnes souffrant d'une ALD. Je suis d'accord avec vous, monsieur le ministre, mais l'avis est délivré aujourd'hui par des médecins agréés par les préfectures, lors d'une consultation qui n'est pas remboursée par la sécurité sociale. Cela pénalise les patients pris en charge à 100 %, car cette consultation, qui représente un coût assez important, reste à leur charge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Afin de fluidifier les parcours de soins des patients, il vise à permettre aux orthoprothésistes, aux podo-orthésistes et aux orthopédistes-orthésistes de renouveler et d'adapter les prescriptions initiales d'orthèses plantaires du médecin, datant de moins de trois ans, sans avoir à renvoyer les patients chez ce dernier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Nous ne pouvons que nous réjouir que le Gouvernement ait repris l'amendement déposé par les députés du groupe Socialistes et apparentés de la commission des affaires sociales. Il vise à répondre à une situation bien connue des patients atteints d'affection de longue durée, en étendant à trois mois, contre un mois actuellement, le délai de renouvellement des prescriptions. Nous sommes heureux que vous alliez dans ce sens car cette mesure nous semble opportune. Ce sera probablement une de mes dernières interventions car que je vais devoir vous quitter pour quelques petites occupations déambulatoires cet après-midi…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...les seront-elles réduites ? De fait, l'accès aux professionnels paramédicaux est, lui aussi, problématique ; on a évoqué la situation des orthophonistes mais, demain, les kinésithérapeutes pourraient être aussi concernés. Enfin, le rapport demandé à l'amendement n° 7 porte sur les conséquences de l'application de l'article 1er sur les revenus des médecins généralistes. En effet, la situation des patients est diverse : certains, qui présentent des pathologies plus lourdes, nécessitent davantage de temps sans que leur prise en charge soit pour autant mieux rémunérée. Si, demain, ceux qui sont atteints d'affections légères se tournent vers les IPA, les revenus des médecins risquent d'en pâtir. Certes, il ne faut pas que la qualité des soins baisse, mais il ne faut pas non plus que la rémunération ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...ous le savons, il existe des écarts de rémunération importants, d'une part, entre les spécialistes et les omnipraticiens, d'autre part, entre les professionnels relevant du secteur 1 et ceux relevant du secteur 2. De ce fait, on a multiplié les dispositifs incitatifs pour compléter le paiement à l'acte. Toutefois, les dispositions de l'article 1er pourraient bouleverser cet équilibre puisque les patients aux pathologies les moins lourdes pourront se tourner vers les IPA. C'est pourquoi nous demandons au Gouvernement un rapport sur les conséquences de l'application de cet article sur les revenus des médecins généralistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...dicales ou de pertes de chance. Par ailleurs, il serait souhaitable que le Gouvernement se penche – c'est l'objet de l'amendement n° 268 – sur les fraudes qui pourraient être liées à l'application de la loi. Enfin, il importe d'apprécier l'effet de cette dernière sur la situation économique des cabinets médicaux. Nous savons que les consultations sont plus ou moins longues selon la pathologie du patient. Le modèle économique de ces cabinets repose la prise en compte de ces éléments. Il ne faudrait pas que l'accès direct aux IPA – qui réaliseraient les actes plus simples, plus rapides – déstabilise ce modèle, car nous souhaitons que les généralistes puissent employer des assistants spécialisés, des secrétaires médicales, pour les soulager de leurs tâches administratives, bureaucratiques. Nous av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

L'amendement n° 37 a pour objet de demander au Gouvernement un rapport sur les évolutions du régime légal de responsabilité des médecins, rendues nécessaires par l'application des dispositions du texte. Vous avez apporté une clarification, monsieur le ministre, s'agissant des professionnels de santé auxquels les patients pourront avoir un accès direct. Se pose néanmoins des questions connexes, comme le renseignement du dossier médical partagé : le médecin est-il réputé avoir connaissance des informations ? Cela a-t-il des conséquences en matière de responsabilité ? Ces points méritent de faire l'objet d'une vérification juridique. Quant au rapport demandé par l'amendement n° 35, il porte sur l'éventuelle existe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Il s'agit de demander au Gouvernement un rapport qui évalue la pertinence de la règle selon laquelle les séances d'accompagnement psychologique ne peuvent être remboursées que si le patient a été adressé au psychologue par son médecin traitant. Il doit en effet être possible, surtout dans les déserts médicaux, d'accéder directement à un psychologue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

...ui font en grande partie l'objet de la proposition de loi. Outre qu'une certaine ambiguïté subsiste, car il existe presque autant de définitions des IPA qu'il y a de députés présents dans l'hémicycle – j'exagère, bien sûr –, la question de savoir qui fait quoi reste en partie pendante. L'avenir de la médecine passe par la délégation de tâches, mais il faut l'encadrer pour garantir la sécurité des patients. À travers cette demande de rapport, nous posons la question de l'opportunité d'étendre la délégation de tâche à des spécialités qui ne sont pas ou peu concernées – je pense notamment à la coordination de prélèvement d'organes, à la santé scolaire ou à la psychiatrie, tant il est vrai qu'il est très difficile aujourd'hui d'avoir accès à un psychiatre et d'être suivi pour une maladie psychiatriq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...s que nous avons accomplies ce matin en matière d'obligation de permanence des soins, en prévoyant la participation de tous les professionnels de santé, qu'ils travaillent dans le secteur public – ils y participaient déjà – ou dans le secteur privé, à cette mission d'intérêt général qu'est la prise en charge de l'ensemble des Français. Associés aux avancées relatives à la fluidité du parcours du patient, ces apports font de la proposition de loi un texte positif et bénéfique pour notre système de santé. Il représente un signal fort de confiance envoyé aux acteurs de terrain et mérite ainsi d'être soutenu par l'ensemble des groupes de cette assemblée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Le groupe Renaissance apportera son soutien total à cette proposition de loi qui permettra aux médecins de véritablement dégager du temps pour les patients. Ce texte suppose une confiance et une coordination encore renforcées entre les professionnels de santé : il est donc logique qu'elle ait demandé un dialogue étroit pour susciter l'adhésion des personnels concernés ainsi que celle de l'Assemblée nationale. C'est justement ce à quoi s'est employée Mme la rapporteure, et je tiens à saluer son travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je l'ai dit sur le ton de la plaisanterie, mais, depuis hier soir, les planètes étaient alignées sur ce texte, et s'il ne s'agit que d'un petit pas, certains petits pas sont importants pour les patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...uestion n'est pas d'être pour ou contre les infirmières en pratique avancée (IPA). À titre personnel, depuis longtemps, je travaille avec les IPA, j'en ai formé de nombreuses dans les services de cardiologie au sein desquels j'ai exercé. Elles font un travail formidable, en particulier dans les déserts médicaux et les hôpitaux périphériques, où bien souvent elles peuvent suivre un grand nombre de patients, atteints notamment de maladies chroniques. À ce titre, je salue amicalement Maryline et Grégory qui prennent en charge ces patients. Cette proposition de loi, notamment son article 1er , pourrait améliorer la collaboration entre les IPA et les médecins généralistes qui, je le rappelle, doivent rester au cœur du parcours de soins des patients. De nombreuses demandes ont été faites de part et d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

... en commission, toutes les communautés professionnelles territoriales de santé ne connaissent pas la même évolution, même si elles ont vocation à essaimer sur l'ensemble du territoire. Ainsi, certaines d'entre elles, dont le développement est bien avancé, contribuent à l'amélioration de l'accès aux soins dans le cadre de projets relatifs aux soins non programmés et permettent d'ores et déjà à des patients qui n'ont pas de médecin, par exemple, d'obtenir un rendez-vous dans les quarante-huit heures. Cependant, j'entends les craintes exprimées par de nombreux députés en commission et par de nombreux médecins, qui redoutent que la CPTS ne soit une sorte d'annuaire : on pourrait y adhérer sans s'engager dans un projet commun, donc sans s'inscrire dans le cadre d'un exercice coordonné. C'est pourquoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

...ertinente car la primo-prescription par les IPA modifie sensiblement les fonctions de ces dernières ainsi que la coordination des parcours de soins. Actuellement, le champ de leur prise en charge est très circonscrit puisqu'il correspond aux pathologies chroniques stabilisées et leur intervention est très encadrée par le rôle pivot du médecin. C'est celui-ci qui coordonne le parcours de soins du patient ; un protocole d'organisation signé entre le médecin et l'IPA définit le domaine d'intervention de cette dernière ou encore les modalités de prise en charge. Autre exemple : les IPA ne peuvent pas établir un diagnostic pour la simple raison qu'ils n'y sont pas formés. Si vous autorisez hâtivement et de manière définitive la primo-prescription, ils ne seront plus un relais de suivi et de soins d...