Interventions sur "personne"

98 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Nous formulons cette demande car les écarts de prix entre la Corse et le continent sont importants. En outre, les salaires sont moins élevés en Corse et le pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté y est plus élevé. Il faut donc augmenter la prime. Cela s'appelle l'équité territoriale et sociale, que vous acceptez pour d'autres territoires. Vos principes seraient-ils à géométrie variable ? J'ajoute qu'il s'agit d'une demande unanime des élus locaux, dont le président du groupe Horizons et apparentés. Monsieur le ministre, au début de la législature, vous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Vous allez voir, c'est indigne ! Le 30 juin, au premier jour des épreuves du diplôme national du brevet, il est appelé à huit heures moins dix par l'une de ses élèves : « Monsieur, je ne sais pas quoi faire car je n'ai pas d'habit pour venir au collège. » Il enquête et se rend compte que la famille vit dans le dénuement le plus total. Voilà la réalité de milliers et de milliers de personnes dans ce pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

Quatre cent mille : c'est le nombre de personnes qui sont passées sous le seuil de pauvreté durant le précédent mandat Macron, du fait, notamment, de la baisse des APL et de la réforme de l'assurance chômage. Il y a donc maintenant dans notre pays 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. À ce stade, c'est-à-dire avec 300, 400, 500 ou 600 euros par mois, c'est une vie de restrictions et d'inquiétude en permanence, passée à cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Avis défavorable. Comme vous le savez, le programme de la majorité inclut la lutte contre le non-recours à l'ensemble des prestations sociales. En effet, de nombreux allocataires potentiels du RSA ne touchent pas celui-ci ; c'est donc une mesure extrêmement forte qui va dans votre sens. Mais notre volonté est aussi de faire en sorte que les personnes retrouvent du travail. Nous avons créé 1,3 million d'emplois pendant le quinquennat précédent et le nombre d'allocataires du RSA diminue pour la deuxième année consécutive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Il concerne les aidants et les associations qui œuvrent dans le secteur du handicap ; elles sont à peu près 60 000 et connaissent de graves difficultés, car leurs coûts sont souvent importants. Les aidants qui accompagnent un proche dépendant, quant à eux, représentent environ 11 millions de personnes – leur nombre exact est difficile à estimer. Dans 80 % des cas, ce rôle est assumé par l'entourage de la personne en situation de handicap. Collègues, cet amendement devrait faire réfléchir tout le monde. Vous avez probablement des aidants dans votre entourage. Leur rôle est très sous-estimé en France et il est difficile, car l'on vit avec la fatigue et la culpabilité d'être fatigué.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

La situation des aidants est particulièrement douloureuse dans notre pays. Nous pourrions soutenir cet amendement d'appel, mais le financement que vous proposez implique de retenir 1 milliard d'euros sur le budget des personnes handicapées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...n un peu – pour visiter une colonie de vacances. J'y ai vu la même chose que mon collègue à l'échelle des enfants. Je rappelle qu'un quart d'entre eux sont privés de vacances. Je vous invite à voter l'amendement car, contrairement à ce que pensent les grands bourgeois, les vacances ne sont pas qu'un moment d'oisiveté où l'on repose son corps, mais un moment fondamental dans la construction de la personne ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Je veux parler de professionnels qui exercent dans des établissements sociaux et médico-sociaux mais qui ont été exclus de la prime destinée aux personnels de ces établissements. Ils ne bénéficieront pas de la revalorisation de 183 euros au motif qu'ils occupent des emplois techniques ou administratifs, et non sociaux. Cette décision me semble fondée sur une méconnaissance du travail social et du fonctionnement d'un établissement social, qui est un collectif. S'occuper des personnes vulnérables est une charge que tous les professionnels assument e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Je voudrais citer l'exemple des écoutants du 115, qui reçoivent toute la journée les appels des personnes à la rue. Témoins de la détresse sociale, ils doivent compiler les appels dans un fichier Excel afin de déterminer qui sont les cinq appelants – parmi cent, faute de place – qui pourront être accueillis dans un hébergement d'urgence. À l'heure actuelle, ces écoutants, exclus du Ségur destiné aux travailleurs sociaux, n'ont pas droit à la prime de 183 euros. C'est un sujet sérieux. Un amendement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Ce fut vraiment une erreur, en particulier, de ne pas intégrer les écoutants du 115. Plus qu'un avis défavorable sans discussion, messieurs les ministres, je vous demande de vous engager à travailler sur l'élargissement de la prime de 183 euros aux personnes qui répondent aux SDF et effectuent véritablement un travail social. S'il vous plaît, répondez-nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

...x, en proposant une revalorisation générale de la prime du Ségur. Je sais que vous ne voulez pas me répondre, messieurs les ministres, mais j'espère que vous parviendrez cette fois à m'entendre. Comprenez la détresse des travailleurs sociaux. De toutes parts, ils nous disent leur épuisement. Les associations et les collectivités territoriales, qui les emploient, ne parviennent plus à recruter des personnels qualifiés. Or la fatigue, la sous-qualification et les sous-effectifs dans les services sociaux conduisent à la maltraitance des usagers. Tel est le résultat d'une politique, menée de longue date, de sous-financement du secteur. Concrètement, un éducateur spécialisé, titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur, commence sa carrière avec un salaire de 1 400 euros par mois. Dans ces condit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

En tant qu'éducatrice spécialisée, je voudrais compléter les propos de mon collègue : dans les services – notamment éducatifs – du secteur médico-social qui prennent en charge ceux que personne ne veut voir, comme les enfants placés, certaines professions bénéficient du Ségur de la santé alors que d'autres n'en bénéficient pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

Ces personnels éducatifs travaillent auprès des enfants et font vivre les services. Il est profondément injuste d'instaurer à leurs dépens une concurrence et un traitement différencié, en particulier à l'heure où la précarité augmente et où l'on a le plus besoin d'eux. Ils sont en première ligne et il faut au contraire les soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Au-delà du cas des salariés que vous mentionnez – et je dois préciser que beaucoup d'autres acteurs associatifs, en dehors de l'ADMR, interviennent dans le domaine de l'accompagnement des personnes à domicile –, le problème, c'est qu'il y a encore d'énormes trous dans la raquette du Ségur de la santé. Des professionnels de l'accompagnement social, médico-social, de l'insertion, de la protection de l'enfance, du handicap ne sont pas encore pris en compte. Le rapport de la mission Laforcade a bien identifié ces lacunes. Des premières réponses ont été apportées par Jean Castex par décret en a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Nous reconnaissons tous ici qu'il y a un problème avec les primes du Ségur. Nous recevons tous des courriers à ce sujet – cela a été le cas pour moi encore ce matin. Nous savons quels sentiments de colère et d'injustice cela provoque. Je m'étonne du calibre respectif des amendements. L'amendement de la commission vise à dégager 100 millions d'euros pour 100 000 personnes, comme le précise son exposé sommaire. Quant à l'amendement n° 947, il ne porte que sur 3 millions d'euros, ce qui revient, si l'on fait les comptes, à 30 euros par personne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Seulement 1 500 personnes ? Permettez-moi d'en douter. Quoi qu'il en soit, cette différence de calibre continue de m'étonner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Martens Bilongo :

...squent d'être confrontées à des difficultés de financement. Pourtant, la pérennité de leurs actions doit être garantie dans la mesure où les éducateurs spécialisés, psychologues, ou encore conseillers en économie sociale et familles qu'elles emploient remplissent des missions indispensables dans le champ de la protection de l'enfance, l'hébergement ou le droit à l'asile, l'aide aux sans-abri, aux personnes handicapées, aux enfants en danger ou aux femmes victimes de violences. Dans sa déclaration du 18 février 2022 sur les mesures prises en faveur des métiers de l'accompagnement social et médico-social, Jean Castex a reconnu que « la grande famille du travail social est essentielle à la cohésion de notre société ». Le but de notre amendement est simple : les professionnels des structures associat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

...a décidé d'étendre la prime Ségur réservée initialement aux agents de l'État à tous les soignants relevant du secteur privé non lucratif dont les EHPAD de l'ADMR, sous forme d'un complément de traitement indiciaire, le fameux CTI. Plus de 98 % des salariés relevant d'un financement assuré par les départements ont été servis, mais les 2 % restant sous financement CNSA ont été oubliés. Ce sont les personnes que nous voulons prendre en compte dans cet amendement : 1000 salariés travaillant dans une dizaine d'EHPAD et 500 autres employés d'une cinquantaine de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) relevant de l'ADMR seraient actuellement concernés. Cette situation conduit à une différence de traitement pouvant aller jusqu'à plus de 200 euros par mois entre les salariés de ces structures, se...