Interventions sur "peuple"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

J'ose espérer, madame Panot, que l'ensemble des députés de la NUPES, qui sont ici par la volonté du peuple français, défendent effectivement son intérêt et ne sont pas simplement des apparatchiks à votre botte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Je répondrai d'abord au collègue du groupe Les Républicains : avant d'être élus par le peuple, nous avons tous reçu l'investiture d'un parti ou d'une formation politique. Je suis fière que le mouvement dont je fais partie ait investi Rachel Keke, Caroline Fiat, première aide-soignante à siéger dans l'hémicycle, Mathilde Hignet, première ouvrière agricole dans le même cas, Laurent Alexandre, ouvrier dans l'aéronautique, et tant d'autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Reste que la question n'est pas là : nous professons en tout cas le plus profond irrespect pour votre politique. Vous avez déclaré la guerre au peuple : nous ne vous laisserons pas faire ! C'est cela qui est en jeu, car ceux dont j'ai cité les noms mesurent dans leur chair, dans leur vie, ce que représentent les deux années supplémentaires de travail que leur vaudrait votre réforme des retraites !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Vous qui proclamez sans cesse que vous êtes la voix du peuple, sachez que le Cese est aussi une certaine vision du peuple. Il représente la société civile constituée : il est constitué d'associations, de syndicats ou encore de représentants d'organisations patronales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Paris :

S'ils veulent effectuer correctement leur travail, les députés doivent rencontrer les divers organismes – représentants d'entreprises, etc. Or n'est-ce pas la mission que vous attribuez au Cese ? Redonnons le pouvoir aux représentants du peuple que nous sommes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Nous l'avons souvent dit, en démocratie, la minorité ne peut pas dicter sa loi à la majorité ; mais le fait que sept des dix groupes de la représentation nationale demandent que le règlement de l'Assemblée soit appliqué devrait, me semble-t-il, trouver écho dans votre sagacité et votre sagesse, madame la présidente. Respectons la démocratie, soyons dignes du peuple français qui nous regarde !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

cela signifie qu'en réalité, vous ne respectez pas les règles, mais cherchez à les tordre pour servir votre intérêt politique. J'ai une solution, que j'ai soumise à plusieurs responsables. À nos yeux, la motion référendaire est très importante, car il est fondamental que le peuple français puisse s'exprimer sur cette réforme des retraites : c'est le cœur de notre démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pas pour brutaliser le peuple, monsieur le ministre ; pas pour lui dire, comme M. Véran, que 700 000 ou 1,3 million de personnes dans la rue, cela ne change rien ; pas pour lui dire, comme Mme Borne, que le recul de l'âge de départ à 64 ans n'est pas négociable, alors que le texte n'a pas encore été transmis à l'Assemblée nationale ; pas pour nous entendre dire que nous serions dans le déni, que nous voudrions « bordéliser » ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pourquoi avons-nous été élus ? Les Français ont plus de discernement que vous : ils ont une idée précise de ce qui est bon pour tous. Magie de la macronie, qui décrète ce qui est bon pour le peuple sans lui, pour son bien contre son intérêt ! Ne vous réclamez pas de la majorité quand vous passez en force contre elle. Vous n'êtes, à cet instant, pas les représentants du peuple, mais d'une petite caste de ministres hallucinés par leur propre idéologie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les Français assistent aujourd'hui au délabrement d'un régime. La monarchie constitutionnelle veut qu'un homme, tout seul, condamne un peuple tout entier à deux ans ferme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Le peuple, en toutes circonstances, est le seul souverain dont nous reconnaissions l'autorité. Si le Gouvernement ne veut pas retirer son projet de loi, alors le peuple devra retirer le Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Monsieur le ministre, nous ne sommes pas les lieutenants d'un clan. Nous devons notre siège, ici, à tous ceux qui ont placé leurs espoirs en nous. C'est par le peuple, et par lui seul, que nous avons été élus. Pour une fois, Aurore Bergé a raison lorsqu'elle dit : « On ne peut pas avoir une poignée de personnes qui génèrent une pagaille pour des millions de Français. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Monsieur le ministre, dans quelle autre démocratie un gouvernement minoritaire impose-t-il un texte honni par le peuple et les syndicats ? Où avez-vous vu une chose pareille ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Entre l'ego du président Emmanuel Macron et l'intérêt général, il faut choisir. En réalité, vous êtes non pas au service du peuple mais en mission de sauvetage destinée à préserver l'autorité du chef, envers et contre tout.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Nous représentons ici les héritiers de la civilisation du temps libéré, de ces luttes acharnées pour le droit du peuple à disposer librement de son temps, à organiser sa vie hors du temps contraint du travail. Au fond, la diminution du temps de travail, c'est simplement la diminution du temps contraint, c'est l'augmentation du temps libre, ce temps que l'on maîtrise, loin de coïncider avec le temps où l'on ne fait rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Mme Borne a dit que le report à 64 ans n'était pas négociable. Or rien n'est plus injuste, dans votre système, que cet âge légal d'ouverture des droits, qui pousse les femmes, ceux qui ont travaillé tôt et ceux qui ont déjà leurs annuités à travailler plus longtemps. Fidèles aux aspirations du peuple français et conscients de l'issue probable de ces débats, nous voterons pour cette motion de rejet…