Interventions sur "politique"

59 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

En cela, le peuple a suivi les recommandations que nous exprimions avec sobriété et, je le crois, sagesse, lors de la campagne des élections législatives, et il a décidé de ne pas lui abandonner tous les pouvoirs. Il lui impose un rééquilibrage institutionnel : nous sommes passés d'un régime très présidentiel à un régime plus parlementaire. Le retour du politique saute au visage d'Emmanuel Macron – c'est un grand moment politique ! Le peuple malicieux a répondu à son appel de venir le chercher, et avec les armes que lui offre la démocratie, l'a remis à sa place. Qu'a dit le peuple ? « Vous êtes le Président ; nous vous donnons certes une majorité, mais une majorité relative : nous voulons vous obliger à ne pas gouverner seul, nous voulons vous obliger à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...er ministre ne devait pas dépendre de la seule volonté jupitérienne, mais devait s'accorder avec l'Assemblée telle qu'elle est issue des élections. Le temps où il était à la fois Président, Premier ministre et ministre de tout est révolu. Ce n'est pas vous faire injure, madame Borne, que de dire qu'étant donné les circonstances électorales, votre nomination ne relève pas d'une décision de grande politique mais d'un scénario devenu obsolète. Cette confirmation dans vos fonctions au lendemain des législatives ne relève pas du réalisme politique, ni même d'une juste compréhension de la nouvelle donne démocratique, mais presque d'une incongruité institutionnelle et, je dirai, d'une provocation politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

…il attend une vision politique claire, qui donne à l'autorité publique un sens et assigne à l'action publique des objectifs clairs et accessibles. Le pays va à vau-l'eau. Il connaît une violence endémique qui s'enkyste partout ; une submersion migratoire que le pouvoir n'essaie même plus de juguler ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

renouer avec une représentation politique ou sociale vraiment démocratique, qui fasse que chaque citoyen se sente représenté ; revoir l'action diplomatique…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

…leur droit à la mobilité et à la liberté ; ouvrir des perspectives pour les trente années qui viennent, par la redéfinition d'une grande politique industrielle, la mise en œuvre de choix énergétiques prospectifs dégagés de stupides a priori idéologiques, le rééquilibrage des territoires et la recherche d'une plus grande harmonie économique par une politique de démétropolisation en faveur de la ruralité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce mercredi 6 juillet est une date à marquer d'une pierre noire pour la démocratie : madame Élisabeth Borne, vous devenez officiellement la Première ministre d'un gouvernement minoritaire. Vous êtes, bel et bien, chargée de conduire la politique de la nation par le seul fait du prince ; vous ne devez votre place qu'à un Président de la République lui-même élu par défaut.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Nous avons vu la semaine dernière l'étendue de votre forfait moral et politique. « Tout sauf la Nouvelle Union populaire » était votre credo. Vous vous êtes livrés à toutes sortes de combines et de renvois d'ascenseur. Le Rassemblement national s'est retiré de la course à la présidence de l'Assemblée, permettant à Mme Braun-Pivet d'accéder à son trône.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il va falloir vous y faire : vous n'êtes plus le centre de gravité politique, vous êtes battus. Après tout, pourquoi nous ferions-vous confiance ? Madame Borne, il faut le dire, vous êtes une rescapée. Vous êtes la Première ministre la moins bien élue de la Ve République…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Notre assemblée est aujourd'hui à l'image de notre pays, fracturée. Le fait d'avoir voulu dissoudre les clivages politiques par des débauchages individuels n'aura, au bout du compte, abouti qu'à remettre au goût du jour la vieille recette de la « petite soupe sur [le] petit réchaud » …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

…à la sanction des délinquants ou à l'accès à la santé. Mais pour que la France retrouve la maîtrise de son destin, nous vous invitons, madame la Première ministre, à rompre franchement avec « la politique du chien crevé au fil de l'eau ». Il est temps de répondre à l'attente légitime d'autorité dans notre pays, d'autorité du savoir et de l'enseignant à l'école, d'autorité des policiers dans nos quartiers, d'autorité de la loi et de la sanction vis-à-vis des délinquants, d'autorité de nos frontières face à des flux migratoires qui débordent nos capacités d'assimilation. L'humiliation qu'a représent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Désormais, nos importations représentent la majorité de notre empreinte carbone. Nous tuons à la fois nos emplois et notre planète. Pour réunir les conditions d'une réindustrialisation décarbonée, il faut moins de normes et de paperasse, et une vraie politique de filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

La méthode de la révision générale des politiques publiques, instaurée il y a quinze ans, n'était peut-être pas la bonne, mais cela ne justifie en rien de laisser filer le nombre d'emplois publics comme vous le faites depuis 2017 – on dénombre 70 000 emplois supplémentaires dans la seule fonction publique. Faire des économies d'argent public est possible, nous le démontrons dans les régions que nous gérons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

parce que c'est celui qui vise directement et exclusivement cette France qui se lève tôt pour bosser et qui ne s'en sort plus. La politique du courage que nous appelons de nos vœux est la seule propre à rétablir la cohésion nationale. Au terme de ces cinq années, notre nation est épuisée, fracturée. Les Français ont envoyé un message au Président de la République : l'arrogance solitaire et le mépris des corps intermédiaires doivent cesser. Au cours des cinq prochaines années, l'assemblée des élus de la nation que nous sommes tous dev...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Chacun a ici la lourde responsabilité de façonner le destin de la France et des Français. Pour les cinq prochaines années, le Parlement sera plus que jamais au cœur de la vie politique et institutionnelle. C'est un motif de satisfaction pour notre famille politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...s droits de l'opposition, à laquelle revient la présidence de la commission des finances. Elle était inspirée par l'inquiétude démocratique d'un parlement qui ne refléterait plus l'opinion ou musellerait l'opposition au point que celle-ci n'aurait d'autre choix que la rue pour se faire entendre. Nous avons la chance de disposer d'un socle institutionnel solide qui permet d'inscrire le changement politique majeur que nous vivons dans le cadre existant. Le Parlement devient désormais incontournable et n'est ni une chambre d'enregistrement ni un récif sur lequel se brisent toutes les réformes ou toutes les idées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...s qui a déjà marqué de sombres heures de l'histoire de notre pays. Avec la guerre à nos portes, en Europe, dont l'horreur saisit chacun de nous, nous devons tout faire pour que la France ne soit pas déstabilisée. Il nous revient aussi d'affronter les enjeux de la solidarité et de notre tradition d'accueil, désormais posés de façon inédite. Les Français ont besoin de notre sagesse, pas de postures politiques ou d'anathèmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous avons dénoncé le malthusianisme de votre politique éducative, guidée non par l'ambition de donner une place à chacun, mais par le souci que chacun reste à sa place. Nous nous sommes désolidarisés de votre politique en matière d'asile et d'immigration, et avons contesté les lois qui portaient une atteinte excessive à nos droits et à nos libertés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous plaidons pour une politique écologique et sociale du logement, pour la massification de la rénovation thermique des logements afin de sortir en dix ans les Français de la précarité énergétique, pour une écologie populaire planifiée au lieu d'un effondrement brutal afin de permettre aux Français de mieux vivre, de mieux se loger, de mieux se nourrir, de mieux se déplacer. Nous défendons la République jusqu'au bout, celle de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Vous le voyez, si j'osais, je vous dirais que ce que la République a réalisé de plus glorieux, elle l'a fait précisément en rassemblant des formations politiques diverses. Je veux ici m'adresser un instant aux députés du Rassemblement national. L'histoire glorieuse que je rappelle n'est pas la vôtre. Ceux dont vous êtes les héritiers n'étaient pas dans les murs de cette enceinte en 1946 ; je n'ose vous dire où ils étaient pour la plupart.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

C'est avec la conviction que nous vivons un instant particulier et décisif de notre vie démocratique et institutionnelle que je m'adresse à vous, au nom du groupe Horizons et apparentés que j'ai l'honneur de présider. La tâche qui attend l'Assemblée nationale est considérable. Le contexte politique dans lequel nous nous trouvons est inédit, et nous devons prendre du recul pour l'appréhender. Le choix des Français nous oblige, nous autres parlementaires, à opérer un tournant majeur dans notre manière de légiférer au nom du peuple français. Madame la Première ministre, les rapports que votre gouvernement entretiendra avec cet hémicycle devront tenir compte du vote dont sont issus les 577 dép...