Interventions sur "pouvoir"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

L'heure n'est plus à l'arrogance et au mépris des revendications populaires. Elle n'est plus aux passages en force, à l'humiliation du Parlement, au pouvoir exorbitant des cabinets de conseil, qui considèrent les êtres humains comme des agrégats statistiques et comme des chiffres à gérer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...epuis cinq ans. Y êtes-vous prête, madame la Première ministre ? Le Gouvernement compte un ministre du « renouveau démocratique » : vaste programme ! Il pourra compter ici sur le soutien de nombreux députés, s'il s'engage à pratiquer la co-élaboration ; il est crucial, en effet, de préserver notre république. Revivifions d'abord le Parlement dans ses moyens et dans ses prérogatives. Nous devons pouvoir travailler correctement : solliciter l'aide de spécialistes pour nous éclairer serait plus utile que la présence quotidienne des gardes républicains. Nous souhaitons également une plus juste répartition des responsabilités, comme c'est le cas dans toutes les démocraties qui nous entourent. L'absence de majorité absolue n'y est pas vécue comme un drame mais comme une chance : pourquoi pas chez no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...loi sur l'autonomie et la dépendance, trop de fois repoussée. J'ai entendu également votre engagement pour l'autonomie des personnes en situation de handicap. Nous avons défendu, ces dernières années, contre le précédent gouvernement, un projet de déconjugalisation de l'AAH. Cette réforme doit être menée. Partout, les Français attendent aussi des mesures exceptionnelles et urgentes en faveur du pouvoir d'achat. La brusque montée des prix fragilise les plus précaires et les classes moyennes. Elle touche certains territoires plus que d'autres. Nous attendons, depuis plusieurs semaines, deux nouveaux projets de loi. Nous regrettons que vous n'ayez pas trouvé, une solution plus juste, plus ciblée et plus efficace pour protéger les Français, de la hausse des prix du carburant. Vous allez prolonger ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... à commencer par celles de la fonction publique hospitalière et des enseignants. Nous devons augmenter les petits salaires par le transfert de la prime d'activité et le report du restant de charges sur les hauts salaires. Nous appelons aussi à diminuer radicalement les frais bancaires. L'augmentation des loyers doit également être mieux plafonnée. Souvenons-nous que nos compatriotes doivent tous pouvoir bénéficier d'un logement digne. Il convient donc de construire plus massivement et de repenser l'aménagement du territoire en défendant la ruralité – je pense ici à nos agriculteurs, qui doivent pouvoir vivre du fruit de leur travail, depuis le moment où ils s'installent jusqu'à leur retraite. Enfin, nous appelons à des mesures plus fortes encore en direction des outre-mer. La question de la vie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ncées par la taxation des superprofits des profiteurs de crise, par une vraie lutte contre les gaspillages colossaux de la fraude à la carte vitale ou l'évasion fiscale des GAFAM, et auraient été approuvées sur tous les bancs de cette assemblée, j'en suis certain ! Pourtant, vous préférez les vieilles rustines, les fameux chèques, qui ne compensent pas la hausse de l'inflation et font baisser le pouvoir d'achat des Français. Nous retrouvons les grosses ficelles de communication du précédent quinquennat, sans doute soufflées par le cabinet McKinsey, pour vous donner bonne conscience tout en gagnant du temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... ministre, j'ai compris pourquoi vous n'avez pas osé demander la confiance de l'Assemblée nationale. Chers collègues, à partir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d'achat des Français –, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez que vous n'aviez pas de majorité. Vous aviez pourtant l'occasion historique d'écouter, d'entendre et de proposer un nouveau cap, réconciliant les Français à travers nous. En vous arc-boutant sur le projet mort-né d'Emmanuel Macron, vous commettez une très grave faute. Vous préférez la facilité politicienne ...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Sur la majorité des bancs, j'ai tout de même décelé quelques points de convergence sur les préoccupations des Français : la protection du pouvoir d'achat ; l'inquiétude pour notre planète ; la volonté d'améliorer la présence des services publics, notamment dans nos quartiers et dans le monde rural ; l'inquiétude aussi – quoiqu'elle ne soit pas partagée de la même manière sur tous les bancs – sur la situation de nos finances publiques ; l'insécurité à laquelle nos concitoyens sont encore trop souvent confrontés. J'entends que nous partons ...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Vous cherchez à censurer un gouvernement qui commence son travail avec quelques principes de fond que j'ai rappelés pouvoir d'achat, valorisation du travail, transition écologique, égalité des chances, souverainetéet avec pour méthode le dialogue et l'échange ; la confrontation aussi, sans doute.