Interventions sur "prison"

72 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Il s'agit d'inscrire dans le texte la nécessité de renforcer la coopération entre le service national du renseignement pénitentiaire et les services de sécurité intérieure concernant les sortants de prison adeptes de l'idéologie islamiste. En 2022, quatre-vingt-dix-sept détenus condamnés pour des affaires de terrorisme islamiste, dits TIS, ont été libérés en France. Les projections des services de renseignement font état d'un nombre similaire de personnes libérées en 2023. L'assassinat d'Yvan Colonna en 2022 par le détenu radicalisé Franck Elong Abé, qui voulait ainsi riposter à un blasphème, a fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

Cet amendement de M. Guitton vise à évoquer le statut, précaire, des surveillants de prison adjoints. Il s'agit de contractuels, recrutés pour une période de trois ans renouvelable. Ce statut, même s'il est utile, ne peut être éternel. Nous proposons donc qu'après trois ans de service en tant que surveillants adjoints, les personnels concernés puissent être titularisés après un examen. Cela leur permettrait de bénéficier de davantage de stabilité d'emploi et de lieu d'affectation, tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndrée Taurinya :

... trois personnes, ce qui n'est pas sans effet sur leur vie intime et peut détruire certains d'entre eux. Les conditions indignes de détention, que nous avons dénoncées, ne manqueront pas de laisser des traces, quand bien même la détention ne durerait que quinze jours et alors même que la personne concernée sera reconnue innocente. Nous recommandons plutôt de prendre des mesures alternatives à la prison, tels le contrôle judiciaire ou le port du bracelet électronique. Ces mesures ne sont pas laxistes mais contraignantes. J'en veux pour preuve : le fils d'un député d'extrême droite,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

Par cet amendement, nous rappelons la position du groupe Rassemblement national : nous souhaitons réserver les travaux d'intérêt général (TIG) aux primo-délinquants et nous sommes favorables aux courtes peines de prison, à condition qu'elles soient réellement exécutées. Nous avons des divergences,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

Il s'agit de supprimer les deux dernières phrases de l'alinéa 347, dans lesquelles il est question de promouvoir une « approche moderne des peines ». La modernité consiste en effet à utiliser des méthodes nouvelles plutôt qu'à agir en fonction de méthodes ou de valeurs jugées dépassées. Or, à cet alinéa, l'emprisonnement est directement remis en question. On a bien compris, du reste, que l'extrême gauche NUPES le considérait comme obsolète et militait pour moins de prison, ce qui n'est pas notre cas. Il est également fait mention de la promotion des alternatives à l'incarcération. Pourquoi pas ? Le problème, c'est que, dans le rapport, elles sont motivées par le manque de places de prison. Or, nous l'avons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Dans le rapport annexé, il est indiqué que la promotion des alternatives à l'incarcération, afin notamment de ne pas engorger les prisons, est une priorité du ministère de la justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Or, cette solution au problème de la surpopulation carcérale est insensée et dangereuse, d'une part, parce que le prononcé des peines ne devrait pas dépendre du nombre de places de prison, d'autre part, parce que ledit rapport prévoit par ailleurs un plan immobilier censé résoudre le problème du manque de places. Ainsi, vous avouez, dans votre rapport, que votre plan de création de places de prison est un échec. Nous vous demandons donc de renoncer à la phrase concernant la promotion des alternatives à l'incarcération.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

C'est un peu agaçant, à force ! Les peines alternatives à la prison sont les plus efficaces pour éviter la récidive. Que voulez-vous, à la fin, collègues du groupe Rassemblement national ? Que les gens récidivent à vie ? Ce qu'il faut faire, c'est permettre à l'être humain qui a commis une faute de s'amender afin qu'il ne récidive pas. Nous sommes assez nombreux, ici, à avoir visité des lieux de placement à l'extérieur. Le taux de récidive y est plus faible qu'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Ils ne se voient pas du tout comme des surveillants car ceux-ci restent dans la prison alors qu'eux en sortent. Mon amendement est un amendement d'appel au sujet d'une profession oubliée et délaissée. Il serait souhaitable d'écouter ses revendications, qui sont nombreuses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndy Kerbrat :

Nous souhaitons dépasser l'horizon carcéral afin de promouvoir la réparation et la réinsertion. Pour défendre votre lubie du tout-carcéral et ces 15 000 places de prison, qui ne sont pas suffisantes, vous avez trouvé de nouveaux alliés, mais votre bel arc républicain penche quand même beaucoup vers l'extrême droite. En outre, vous ne parlez pas de réinsertion. Vous n'évoquez pas le fait que la prison, telle qu'elle est, c'est l'école de la récidive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndy Kerbrat :

La réinsertion et d'autres types de peines, visant d'autres objectifs, permettraient de trouver des solutions. Mais, là, nous n'avancerons pas. J'ai honte d'habiter un pays condamné deux fois par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour traitement inhumain dans ses prisons. Cela devrait tous nous faire réfléchir mais, comme cela n'intéresse plus beaucoup de nos collègues à cette heure-ci, je m'arrêterai là.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons déjà eu ce débat : l'article 3 prévoit toute une série de mesures alternatives à l'emprisonnement et l'article 5 favorisera les travaux d'intérêt général (TIG). Mais vous avez voté contre. Je ne comprends donc pas votre amendement. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

...ritable politique publique de déflation pénale. L'idéologie sécuritaire et répressive, prédominante depuis des décennies, montre son inefficacité à résorber la délinquance et conduit paradoxalement à ancrer les personnes dans des parcours de précarité. Il est d'ailleurs étonnant que vous soyez si largement opposés à une politique de déflation pénale quand, dans le même temps, vous estimez que la prison, c'est l'école du crime !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndrée Taurinya :

.... Parmi elles, plus de 49 000 sont incarcérées en maison d'arrêt où la surpopulation carcérale frôle en moyenne un taux de 143 % – 2 241 détenus dorment sur un matelas au sol. Vous allez me répondre que nous disposerons régulièrement de chiffres mis à jour, mais il nous semble important que le rapport annexé apporte des éléments factuels, ceux du 1er mai 2023, afin d'illustrer la situation de la prison en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Les chiffres de l'occupation des prisons viennent corroborer le sentiment général des Français. La surreprésentation de ces délinquants…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Les chiffres sont limpides – il s'agit des statistiques trimestrielles du ministère : nos prisons comptent près de 18 000 détenus étrangers…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Monsieur le ministre, votre nouvelle politique carcérale n'aura aucun véritable effet si l'on ne désengorge pas massivement nos prisons des individus étrangers qui s'y trouvent. Notre amendement propose de rappeler que les flux migratoires constituent une menace forte pour le système pénitentiaire. Il s'agit d'ouvrir les yeux…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

.... Outre le contentieux relatif au droit à des conditions de détention conformes à la dignité des personnes, l'existence d'un droit à l'encellulement individuel risquerait de placer le ministère de la justice en situation d'illégalité, eu égard au surencombrement des maisons d'arrêt. Le moratoire a donc été prorogé jusqu'au 31 décembre 2027, date à laquelle vous espérez que les nouvelles places de prison auront été livrées, mettant fin à la surpopulation. Cependant, le rapport budgétaire indique que 13 775 places sont prévues entre 2022 et 2027, dont 8 361 pour la seule année 2027. Or ces chiffres laissent craindre de nouveaux dépassements, tout comme les projections de l'administration pénitentiaire, qui estime que la population de détenus continuera à croître de 1,3 % par an, soit 926 personnes...