Interventions sur "publique"

91 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Il y a ceux qui veulent abattre la Vepublique et ceux qui veulent la faire vivre pleinement ; nous sommes de ceux-ci. Nos institutions constituent le socle de notre action. Elles sont, bien au-delà des bancs de la majorité présidentielle, notre bien commun. Les 10 et 24 avril, puis les 12 et 19 juin, les Français ont fait leur choix : celui d'un président fort, largement réélu

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...r l'initiative législative entre propositions et projets de loi, au bénéfice du Parlement ; notre groupe y veillera. À tout cela, nous sommes prêts, je suis prête. Le choix des Français commande ensuite que nous rassemblions autour d'un grand dessein capable de fédérer, au-delà de la majorité présidentielle, tous ceux qui, ayant fait d'autres choix ou s'étant abstenus, se reconnaissent dans la République – non pas une République inerte qui, à force d'immobilisme, finit par se recroqueviller, mais une République d'action qui retrouve sa capacité à changer la vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

En revanche, par leur abstention comme par leur vote, nos compatriotes nous ont placés, chacun, au pied du mur : ils nous ont donné mandat pour agir, pour trouver les voies de faire avancer le pays. Ils ont formulé une exigence dont nous devons nous montrer dignes pour mériter leur confiance. Quel constat pouvons-nous faire aujourd'hui ? Les grands principes que notre République a formulés, installés, concrétisés, sur lesquels se sont construites les oppositions les plus fortes, font désormais l'objet d'un large consensus. Il faut s'en réjouir. Plus personne ou presque ne remet en cause le principe de l'éducation gratuite et universelle, du droit à l'accès à la santé, du droit à la sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

La renaissance que nous voulons contribuer à faire émerger exigera de préserver les générations futures, donc de tenir l'objectif d'une dette publique contenue puis réduite. Il faut continuer à renforcer notre Europe, une Europe plus forte et plus souveraine, capable de résister aux nouveaux empires et aux nouveaux défis environnementaux, technologiques, sanitaires, migratoires, qui ne connaissent pas les frontières. La présidence française de l'Union européenne a démontré notre capacité d'action collective sous l'impulsion du Président de la R...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Je vous parle ici en tant qu'élue d'un département qui a connu l'effroi avec la décapitation de Samuel Paty. La renaissance passe par le refus acharné des discriminations comme des assignations ou des enfermements identitaires, par la passion de l'égalité entre les territoires et entre les citoyens, par la défense de nos libertés publiques telle la liberté d'entreprendre. Elle passe par la capacité d'offrir des chances de s'extraire de sa condition de naissance, par un accompagnement digne des personnes dépendantes ou handicapées, par la culture pour tous, condition évidente et nécessaire de l'émancipation. À chaque fois, madame la Première ministre, que le Gouvernement sollicitera l'Assemblée pour mettre en œuvre des politiques p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Nous aurons ainsi l'occasion d'engager ensemble, dans une logique transpartisane, une modification constitutionnelle, par la voie de l'initiative parlementaire. Ce sera la première fois depuis 1958. La Constitution en offre la faculté au Parlement, saisissons-la ! Nous serons loyaux et fidèles au Président de la République et au projet qui nous a conduits ou reconduits ici. Certains nous diront soumis, mais cela ne nous empêchera pas de réaffirmer notre loyauté et notre fidélité, loin des caricatures. Nous sommes libres de mener nos combats politiques en faveur de nouvelles conquêtes sociales pour les Français. On nous dira affranchis, mais cela ne nous empêchera pas d'engager des actions, ni de faire des proposit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

J'ai commencé mon propos en citant la Constitution, j'y reviens pour le conclure. Il est un fait incontestable. Par le vote du 19 juin, les Français ont sans doute exprimé des attentes fortes, des impatiences, des colères, mais ils ont aussi clairement choisi de ne pas changer de République. En 1967, le président de Gaulle déclarait : « Un jour viendra, sans doute, où notre Constitution avec tout ce qu'elle implique sera devenue comme notre seconde nature. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

…il attend une vision politique claire, qui donne à l'autorité publique un sens et assigne à l'action publique des objectifs clairs et accessibles. Le pays va à vau-l'eau. Il connaît une violence endémique qui s'enkyste partout ; une submersion migratoire que le pouvoir n'essaie même plus de juguler ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Il nous faut retrouver une parole publique dont la crédibilité assoira l'autorité. Il nous faut reconstruire l'État, son autorité, ses moyens. Il nous faut redonner au pays un projet collectif enthousiasmant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce mercredi 6 juillet est une date à marquer d'une pierre noire pour la démocratie : madame Élisabeth Borne, vous devenez officiellement la Première ministre d'un gouvernement minoritaire. Vous êtes, bel et bien, chargée de conduire la politique de la nation par le seul fait du prince ; vous ne devez votre place qu'à un Président de la République lui-même élu par défaut.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Le Président de la République a proposé des alliances texte par texte ou un gouvernement d'union nationale. Mais il ne s'agit surtout pas pour lui d'infléchir son programme de maltraitance sociale et d'irresponsabilité écologique, puisqu'il a reçu, dit-il, une légitimité claire sur le fondement d'un projet clair. Là encore, vous refaites l'histoire : Emmanuel Macron n'a pas été élu par adhésion à son projet, il a été élu face...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il va falloir vous y faire : vous n'êtes plus le centre de gravité politique, vous êtes battus. Après tout, pourquoi nous ferions-vous confiance ? Madame Borne, il faut le dire, vous êtes une rescapée. Vous êtes la Première ministre la moins bien élue de la Vepublique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Les Français ont décidé, en élisant leurs députés à l'Assemblée nationale, de priver le Président de la République de majorité absolue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

avec un Président de la République dont nous contestons les orientations chancelantes depuis 2017 s'agissant de la dette, de l'énergie, de la souveraineté agricole et industrielle, de la sécurité, de l'immigration, de la transition écologique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Enfin, arrêtons d'être les idiots du village planétaire : toutes les nations défendent leurs intérêts, y compris au sein de l'Union européenne, personne ne défendra les nôtres à notre place. Nous devons enfin sortir de l'illusion de l'argent magique qui menace notre souveraineté. La réalité se rappelle déjà à nous à l'issue d'un mandat au cours duquel la dette publique a augmenté de 700 milliards – soit deux fois plus qu'en Allemagne –,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

La méthode de la révision générale des politiques publiques, instaurée il y a quinze ans, n'était peut-être pas la bonne, mais cela ne justifie en rien de laisser filer le nombre d'emplois publics comme vous le faites depuis 2017 – on dénombre 70 000 emplois supplémentaires dans la seule fonction publique. Faire des économies d'argent public est possible, nous le démontrons dans les régions que nous gérons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Enfin, il faudra avoir le courage de protéger l'argent des Français contre la fraude sociale tout autant que contre les champions de l'optimisation fiscale qui abusent sous vos yeux et ceux de Bercy des prix de transfert pour ne pas payer d'impôts en France. Nous serons à vos côtés si vous avez le courage de réduire la dépense publique inefficace pour diminuer l'imposition confiscatoire du travail, y compris l'imposition des moyens d'aller au travail, c'est-à-dire des carburants. La taxation des carburants est le plus injuste des impôts

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

parce que c'est celui qui vise directement et exclusivement cette France qui se lève tôt pour bosser et qui ne s'en sort plus. La politique du courage que nous appelons de nos vœux est la seule propre à rétablir la cohésion nationale. Au terme de ces cinq années, notre nation est épuisée, fracturée. Les Français ont envoyé un message au Président de la République : l'arrogance solitaire et le mépris des corps intermédiaires doivent cesser. Au cours des cinq prochaines années, l'assemblée des élus de la nation que nous sommes tous devra être entendue. Nous, les députés du groupe Les Républicains, menons un combat en faveur de la cohésion nationale. Ce n'est pas un slogan tiède et vaporeux comme l'est devenu le vivre-ensemble, mais un inlassable combat anim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Nous sommes en effet face à des défis immenses. Il nous reviendra, ensemble, de poursuivre les réformes utiles à notre pays, pour lesquelles nos concitoyens ont réélu le Président de la République. Pour ce faire, il nous faudra continuer à libérer les énergies sans casser les talents et réparer la cohésion de notre société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) est le premier soutien de la majorité. Nous en partageons les valeurs : le respect de chacun et le souhait d'une société plus solidaire ; le goût de la liberté dans une France apaisée, réunie autour du pacte républicain, avec un Parlement fort et un État de droit respecté ; le souci de voir nos territoires protégés, intégrés à la République par une décentralisation efficace,…