Interventions sur "responsabilité"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Les élus locaux que nous sommes pour bon nombre ici font quotidiennement cet exercice du dépassement au sein de leurs collectivités. Puissions-nous nous remémorer nos expériences et nous inspirer des méthodes de gouvernance locales, indispensables dans nos territoires, désormais requises au cœur de cet hémicycle ! Notre responsabilité collective, face au destin de notre pays, mérite bien que nous nous essayions à l'exercice, incommode mais pas insurmontable, du consensus. Notre pays trace sa voie dans un monde incertain et dangereux. La guerre est de retour sur le continent européen. Nos soldats donnent leur vie pour combattre le terrorisme islamiste – je veux ici leur rendre hommage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Mais, en choisissant leurs députés, les Français ont aussi adressé à leurs responsables politiques un message rare dans l'histoire de la Ve République : aucun groupe n'est en mesure de gouverner seul. Le dialogue, la recherche du compromis et l'élargissement de la majorité seront les seules façons de conjurer l'immobilisme. Nous avons aujourd'hui la lourde responsabilité de répondre à l'appel des Français. Que nous dit cet appel ? Il nous dit d'abord : agissez, réformez, protégez, libérez ; appliquez, dans ses grandes lignes et sa philosophie, le projet que nous avons choisi lors de l'élection présidentielle. Mais, en même temps, il nous dit : travaillez ensemble, soyez créatifs et raisonnables, tirez le meilleur de chaque proposition pour agir sur l'essentiel, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...tre déclaration de politique générale au vote de la représentation nationale traduit le décalage de votre feuille de route avec les attentes du pays. Vous considérez que votre Gouvernement ne tire pas sa légitimité de l'Assemblée nationale, mais encore et toujours du chef de l'État. Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre pays. C'est pourquoi nous prendrons, pour notre part, toutes nos responsabilités en agissant tant au sein de la NUPES qu'en tant que groupe indépendant, qui est force de proposition et qui a la culture du débat démocratique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Je voulais tout d'abord souhaiter la bienvenue à l'ensemble de nos collègues. J'ai aussi une pensée pour toutes celles et ceux qui ne sont plus présents dans cet hémicycle, notamment pour mon ami Jean Lassalle. Madame la Première ministre, je vous adresse de façon républicaine mes vœux de réussite. Je me réjouis de voir les femmes occuper, enfin, les grands postes à responsabilités : au Gouvernement, mais aussi à l'Assemblée, madame la présidente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Nous débutons ce mandat avec beaucoup de gravité. Notre pays n'a jamais été aussi fracturé, au bord de l'implosion. Nous sommes tous porteurs des messages et des angoisses de nos concitoyens. Nous devons être à la hauteur de cette responsabilité. Perspective d'une crise économique, septième vague du Covid, guerre en Ukraine, montée des inégalités, système de santé à bout de souffle, coût de la vie exorbitant, dérèglement climatique… la liste des menaces est malheureusement si longue, et nos concitoyens tellement désabusés – voire désespérés – qu'ils refusent d'aller voter. Notre devoir est de les remobiliser pour affronter ensemble ces ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ui est fondamental à nos yeux : la méthode. Vous l'avez compris, vous ne pouvez plus gouverner seuls, d'en haut, et décider uniformément, depuis Paris, des solutions pour le pays. L'absence de majorité absolue doit vous amener à faire des compromis – enfin, et tant mieux ! En vous donnant une majorité très relative, les Français vous ont dit : « Gouvernez autrement, écoutez-nous et partagez les responsabilités. » J'en appelle donc à un nouveau pacte démocratique, qui suppose de rompre radicalement avec toutes les pratiques en vigueur depuis longtemps et renforcées depuis cinq ans. Y êtes-vous prête, madame la Première ministre ? Le Gouvernement compte un ministre du « renouveau démocratique » : vaste programme ! Il pourra compter ici sur le soutien de nombreux députés, s'il s'engage à pratiquer la co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

En conclusion, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires aborde la législature avec responsabilité et gravité. Notre priorité : être à la fois dans l'opposition et force de proposition, dans le dialogue et le respect de tous, pour donner enfin à notre pays une vraie vision d'avenir. Madame la Première ministre, vous avez conclu votre intervention en disant : « La confiance ne se décrète pas a priori, elle se forgera texte après texte, projet après projet. » Nous jugerons cet engagement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...–, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez que vous n'aviez pas de majorité. Vous aviez pourtant l'occasion historique d'écouter, d'entendre et de proposer un nouveau cap, réconciliant les Français à travers nous. En vous arc-boutant sur le projet mort-né d'Emmanuel Macron, vous commettez une très grave faute. Vous préférez la facilité politicienne en voulant rejeter la responsabilité du blocage du pays sur les oppositions, alors qu'il ne tient qu'à l'aveuglement et à la surdité d'un Président de la République minoritaire dans son propre pays.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Notre responsabilité collective est de démontrer que l'on peut construire des majorités de projet et conduire une action publique efficace. Vous l'avez souligné, monsieur le président Marcangeli, nous dialoguerons et avancerons en gardant une ligne claire, celle de nos valeurs, sans que personne n'ait besoin de renoncer à ce qu'il est. Composer, ce n'est pas se renier.