Interventions sur "travail"

948 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Il vise à supprimer la flat tax et à imposer les revenus du patrimoine de la même manière que ceux du travail. Je développerai trois arguments. Le premier, c'est que la flat tax est une mesure injuste : les 10 % les plus aisés ont capté 79 % des gains de cette mesure. Grâce à elle et à la suppression de l'ISF –, le précédent quinquennat s'est soldé par un cadeau fiscal moyen de 3 500 euros par an pour le 1 % des plus riches. Je le rappelle, ces personnes gagnent plus de 10 500 euros par mois. De...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Et c'est pourquoi notre réforme a généré une augmentation des recettes fiscales. Par ailleurs, monsieur le président de la commission des finances, ce que vous dites s'agissant de la redénomination – tel est son nom – des revenus est totalement infirmé par ce rapport. Je pourrais vous retrouver précisément la page. Notre politique consiste à réformer le marché du travail, la fiscalité du capital, et à développer l'investissement et la recherche. Cela crée de la croissance et des revenus fiscaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Mme Corneloup et moi-même retirons nos amendements, sous réserve que vous vous engagiez à un travail en commun sur ces sujets, très importants pour les agriculteurs. Il est primordial d'avancer sur ces questions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...nus fonciers d'un propriétaire qui loue à un jeune agriculteur revient davantage à faire un cadeau aux propriétaires de la terre qu'à soutenir véritablement les jeunes agriculteurs. Le problème est surtout celui de la facilité d'accès des jeunes agriculteurs à la terre. Il faudrait une grande réforme du foncier agricole, pour une bien plus forte régulation des terres. Je salue à cet égard le gros travail de mon collègue Dominique Potier, qui indique que, pour l'instant, la dernière réforme de la loi sur le foncier agricole n'est absolument pas à la hauteur des enjeux. Par ailleurs, seulement un tiers des installations de jeunes agriculteurs bénéficie des aides, ce qui n'est absolument pas normal. Sur ce point, il y a d'énormes marges de progression. Enfin, la politique agricole commune – 9 mill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...ste du territoire national et les coûts de production y sont très élevés. Si nous voulons continuer à faire vivre l'agriculture dans les territoires ruraux et en montagne, à nourrir les Français avec une agriculture dont le modèle reste familial – malgré ce que j'entends dire à gauche de l'hémicycle –, il faut impérativement saisir cet outil, de toute urgence. Je forme le vœu que nous pourrons y travailler dans le cadre du PLF : nous serons très attentifs à ne rien lâcher sur ces questions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...idérablement leur production à court et à moyen termes. Il est vrai que la déduction pour épargne de précaution est utile. Nous souhaitons par conséquent augmenter la valeur du plafond de la DEP afin qu'ils puissent se protéger grâce à l'installation de filets para-grêle ou de dispositifs contre le gel. Il est important de leur permettre de s'équiper davantage lors des bonnes années. Après avoir travaillé sur l'outil assurantiel, nous verrons si, en examinant le PLF, nous serons à la hauteur des besoins. En attendant, il faut davantage mobiliser l'épargne de précaution afin d'assurer la protection des productions agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je retire mon amendement en contrepartie de l'engagement pris par le rapporteur général de mener un travail de réévaluation car nombre de seuils ne sont pas indexés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...technique de la question. Je ne comprends pas le blocage qu'on oppose à la proposition qui, de mon point de vue, ne pose aucun problème. Nous devons mener une vraie réflexion sur le statut de l'entreprise individuelle – M. Ruffin avait déploré certaines dérives à propos du statut d'auto-entrepreneur –, laquelle est un élément des plus importants pour notre économie. D'où la nécessité de faire un travail de fond sur son évolution en société et sur le partage de la valeur avec les salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Victor Castor :

.... J'appelle votre attention à tous et aimerais obtenir une réponse du Gouvernement. En Guyane, l'État est propriétaire de 95 % des terres. Les jeunes agriculteurs qui sortent de l'école agricole ne peuvent pas avoir de foncier et obtiennent une parcelle de terre après parfois trois à quatre ans de procédures administratives. Après leur promotion, moins de 20 % des jeunes agriculteurs continuent à travailler dans le secteur. C'est la réalité de la Guyane. Nous avons subi depuis plusieurs années des inondations qui portent bien sûr préjudice à l'activité et à la production agricoles. Toute la filière est en danger. Il a fallu un mouvement d'ampleur en mars et avril 2017 pour qu'enfin une société d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) soit créée en Guyane. Or les procédures administ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

Par cet amendement, nous proposons de modifier l'assiette de l'impôt sur les bénéfices des entreprises, mesure que notre groupe a défendue dans le cadre d'une proposition de loi, issue du travail de l'économiste Gabriel Zucman. Vous le savez, de nombreuses multinationales opèrent des transferts de bénéfices afin d'en déclarer l'essentiel dans des paradis fiscaux et ainsi d'échapper à l'impôt dans les pays où elles exercent réellement leur activité. Ce phénomène, que l'on appelle évasion fiscale, est parfaitement légal et coûte cher à l'État. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...licains, à travers la voix de Marie-Christine Dalloz, ont donc demandé la création d'une mission flash, qui permettra à la commission des finances de réfléchir à la situation. Vous l'avez compris, nous sommes opposés à ces amendements. Enfin, monsieur Brun, vous avez mis en cause certains députés, les accusant d'être sous la pression des lobbyistes. Vous n'avez aucune légitimité pour juger notre travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Je rappelle que les RTT ont pris naissance au moment du passage à la semaine de 35 heures. Il s'agit de journées de repos accordées aux salariés quand la durée de travail effectif est supérieure au seuil légal. Ceux-ci peuvent choisir de les prendre isolément ou bien de les regrouper. Actuellement, les entreprises sont confrontées à des difficultés pour recruter, pour passer des marchés et répondre à la demande et les salariés doivent bien souvent renoncer à leurs jours de RTT pour soutenir l'activité. Nous proposons qu'ils soient compensés en espèces sonnantes et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

La conversion des jours de RTT en salaire a pour but d'aider les entreprises confrontées à des difficultés de recrutement à maintenir un niveau d'activité important. Cet amendement a également pour objectif de mieux récompenser le travail et le mérite et d'augmenter le salaire net des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Ces amendements identiques tendent à faire deux gagnants : les entreprises et les salariés. Les entreprises, face aux difficultés de recrutement, ont besoin que leurs salariés soient plus présents sur leur lieu de travail, soit qu'ils fassent des heures supplémentaires – je vous renvoie à notre précédent débat –, soit qu'ils renoncent à leurs jours de RTT, ce qui est un droit. Les salariés, quant à eux, ont un besoin immédiat de pouvoir d'achat. La conversion en salaire net de jours de RTT non pris est une mesure qui a l'avantage d'être efficace tout de suite, de ne rien coûter à l'État et de ne faire, je le répè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Je vous avoue que ce n'est pas de gaieté de cœur que nous avons déposé ces sous-amendements. Le sous-amendement du Gouvernement à l'amendement n° 636 laisse entrevoir que le Gouvernement et la majorité présidentielle soutiennent les principes défendus par le groupe Les Républicains qui reviennent à casser tout ce qui permet aux travailleurs effectuant des heures supplémentaires de bénéficier d'une protection, notamment d'un droit au repos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...056 conditionne la possibilité de transformer des RTT en salaire au fait qu'une négociation collective avec les organisations syndicales l'ait autorisée, à travers une convention ou un accord de branche, d'établissement ou d'entreprise. Il faut éviter que la mesure ne soit totalement discrétionnaire. Ce que vous proposez est, je le répète, une casse pure et simple des règles régissant le temps de travail. Le sous-amendement n° 1057 pose une autre garantie : il limite chaque année à cinq, soit dix demi-journées, les jours de RTT susceptibles d'être transformés en salaire. Quant au sous-amendement n° 1059, il tend à supprimer la disposition qui nous apparaît la plus dangereuse : « Les heures correspondantes ne s'imputent pas sur le contingent légal ou conventionnel d'heures supplémentaires prévu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

En effet, en monétisant tous les jours de RTT correspondant à des heures supplémentaires effectuées au-delà des 35 heures hebdomadaires, et en dessous des 39 heures ou des 40 heures, un salarié pourrait en droit ne jamais se retrouver au-delà des 40 heures alors même que son temps de travail a dépassé ce seuil. Cette phrase signifie la fin pure et simple des 35 heures. J'invite vraiment notre assemblée à voter nos sous-amendements, sinon ce sera open bar ! J'espère que nous serons une majorité à essayer de défendre le droit au repos, droit majeur des individus, et les principes fondamentaux du droit du travail en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, suppléant M. Jean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...s n° 636 et identiques sont opportuns. Étendre la possibilité de monétiser les jours de RTT aux salariés qui ne sont pas au forfait jours ou qui ne disposent pas d'un CET, est une mesure de bon sens. De plus, elle est cohérente avec ce qu'ont proposé le ministre et cette majorité en matière de régime fiscal des heures supplémentaires que notre assemblée vient d'adopter puisque les journées de RTT travaillées seront elles aussi défiscalisées dans la limite de 7 500 euros. En outre, la limitation dans le temps nous paraît raisonnable : nous pourrons évaluer les effets de cette mesure après le 31 décembre 2023. Enfin, elle est aussi cohérente avec tout ce nous faisons pour redonner de l'importance à la valeur travail. S'agissant des sous-amendements de M. Delaporte, l'avis est défavorable. Il ne no...