L'expression de ces collègues azerbaïdjanais est quand même très monocolore. J'ai relativement peu d'échanges avec eux. Comme vous, monsieur le président, je vois souvent M. Rafael Huseynov qui est membre de la commission des affaires juridiques. Il m'est arrivé de dire à nos collègues arméniens qu'il est vain de vouloir utiliser l'APCE dans le but exclusif de régler ses comptes avec le pays voisin : cela ne mène à rien. Quand on vient siéger à Strasbourg, c'est pour des raisons qui dépassent ce conflit, aussi lourd soit-il. À Strasbourg, on est porté par une conscience européenne au service de quarante-sept États et de près d'un milliard de personnes. On se doit de penser un peu plus large. L'aspect monocolore des interventions azerbaïdjanaises m'a toujours surpris, mais je peux ignorer certaines choses et émettre un jugement injuste.