Oui et non. En réalité, la tendance est aujourd'hui au développement d'un marché spot. Dans un contexte de surcroît d'offre par rapport à la demande, on voit se développer des marchés structurés autour de hubs gaziers, qui fixent un prix de marché – c'est le cas pour la totalité du gaz aux États-Unis avec Henry Hub, et c'est de plus en plus le cas en Europe, où l'on a un mix de prix de marché et de prix indexés sur le pétrole. Même les producteurs traditionnels comme la Russie, la Norvège ou les Pays-Bas, qui étaient très récalcitrants face à ce système, ont fini par renoncer à l'indexation des prix sur le pétrole pour se rallier à des formules d'indexation sur les prix du marché et les prix des hubs. Le dernier pays actuellement à résister est l'Algérie.
Le contrat d'approvisionnement avec l'Azerbaïdjan, qui porte sur 2,6 milliards de mètres cubes par an, a une clause d'indexation marché.