Personne ne l'avait véritablement prévue. Un titre fameux de l'Agence internationale de l'énergie, ne se référait-il pas à « l'âge d'or du gaz » il y a deux ans, quelques mois avant que les cours du gaz aient commencé leur chute ?
Il faut savoir qu'historiquement, le marché du gaz est assez cyclique. S'ajoutent actuellement des facteurs conjoncturels, la crise, une croissance en berne, et surtout une consommation chinoise très inférieure aux prévisions et à ce sur quoi l'on misait. Nous vendons certes du gaz naturel liquéfié à la Chine, mais les projections que nous faisons aujourd'hui n'ont rien à voir avec celles que l'on faisait il y a deux ans.