Merci de votre exposé, qui a répondu par anticipation à plusieurs des nombreuses questions que j'avais à vous poser.
D'après une étude réalisée en juin 2015 par l'Oxford Institute for Energy Studies, la production de gaz naturel par l'Azerbaïdjan devrait doubler d'ici aux années 2020 et encore augmenter par la suite. Allez-vous accroître proportionnellement vos achats, ou leur niveau est-il fixé une fois pour toutes par le contrat que vous avez signé ?
Quelles sont les conséquences de la chute des prix des hydrocarbures sur les perspectives de développement de votre société et de l'Azerbaïdjan lui-même ? Ce renversement de conjoncture vous a-t-il conduits à reporter ou à redimensionner vos projets d'investissement ? Quel serait, selon vous, l'avenir du pays si la chute des cours devait se prolonger encore plusieurs années ?
Plusieurs des personnes que nous avons entendues nous ont indiqué que les relations bilatérales entre la France et l'Azerbaïdjan, concrétisées notamment par la visite du Président de la République sur place, avaient joué un rôle déterminant dans la négociation des contrats. Était-ce le cas pour votre société, ou bien les négociations en sont-elles restées à la dimension commerciale traditionnelle ?