Avant d'être élu député, j'étais un journaliste issu du Centre de formation des journalistes. J'ai donc le plus grand respect pour cette profession que j'ai exercée jusqu'au jour où, avec 140 journalistes, j'ai été renvoyé de l'ORTF, le pouvoir de l'époque n'ayant pas souhaité que nous l'exercions librement. Je respecte naturellement le journalisme d'investigation, arrivé trop tardivement en France par rapport aux pays anglo-saxons ; en revanche, j'ai peu de respect pour le journalisme d'inquisition. Hélas ! la dérive de l'un à l'autre se produit parfois – je n'accuse personne en particulier, mais nous pourrions dresser une liste.
M. Richard, qui devrait tâcher de mieux comprendre le fonctionnement des activités internationales de l'Assemblée nationale, ne devrait pas tout confondre. Comme M. Scellier, j'estime qu'il a formulé sur les parlementaires et le Président de la République des jugements politiques qui me semblent manquer d'objectivité. Il a, en outre, caricaturé les propos de certains de mes collègues, qui ne sont pas membres de mon groupe politique.