Intervention de François-Michel Lambert

Réunion du 15 février 2017 à 9h40
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Permettez-moi tout d'abord, en cette fin de législature, de remercier les fonctionnaires des ministères des Transports (DGITM) et de l'Économie (DGE) qui se sont mobilisés, souvent au-delà du raisonnable, pour mener à bien la concertation voulue par le gouvernement et l'élaboration de cette stratégie France Logistique 2025. Et qui poursuivent dans cette phase transitoire à faire avancer la feuille de route décidée par le gouvernement, sous l'impulsion du Parlement.

Revenons à l'origine. Tout d'abord, qu'est-ce que la logistique ?

Je vous propose la définition qui m'a été enseignée par le CRETLOG, centre de recherches en transport et logistique de l'université d'Aix-Marseille : « La logistique c'est le pilotage des flux physiques et des flux financiers par les flux d'informations ». On est bien loin de la seule question des transports, et bien dans la question de la performance des flux matières et des flux financiers.

Dès novembre 2012, lors d'une audition devant notre commission, M. Philippe Duong, professeur et directeur du cabinet Samarcande, déclarait « Selon toutes les études récentes, les coûts de la logistique représentent 10 % du PIB français qui est d'un peu plus de 2000 milliards. 10 % c'est 200 milliards d'euros. Baisser les coûts logistiques d'un dixième équivaudrait à un gain de 20 milliards d'euros. De surcroît, c'est un progrès assez facilement accessible, qui existe dans toutes les filières et dans toutes les activités (…).

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