Intervention de Véronique Massonneau

Réunion du 22 février 2017 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

Alors que nous n'étions que dix-sept au sein du groupe écologiste, j'ai été désignée pour être membre de la commission des affaires sociales, ce qui n'était pas mon choix au départ, parce que je suis une femme ; au demeurant, je suis ravie d'y être restée.

Lorsque pour la première fois j'ai participé à l'examen du PLFSS, j'étais paniquée, je ne comprenais absolument rien à ce qui se passait, les nombreux acronymes particulièrement, me rendait la lecture du texte totalement opaque. Je vous avais demandé un glossaire, madame la présidente, que vous m'aviez gentiment remis. Par la suite, comme l'a souligné Jacqueline Fraysse, j'ai constaté que l'on apprend beaucoup dans cette commission ; ce qui a été d'autant plus vrai pour moi que j'effectuais mon premier mandat.

Le rythme était effréné, mais j'ai de bons souvenirs, car les travaux de cette commission changent la vie des gens : nous débattions de textes très importants dans de nombreux domaines.

Avec Martine Carrillon-Couvreur, nous avons participé hier à la présentation du bilan de la législature à la Délégation aux droits des femmes, dont l'un des intérêts réside en ce qu'un référent par commission pouvait soutenir nos revendications. Il me semble que, dans le domaine du handicap, plutôt qu'une commission permanente, une délégation permettrait de disposer d'un référent dans chaque commission, afin d'éviter les écueils que nous avons connus, et que chaque texte de loi comporte un volet portant sur le handicap.

En revanche, la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, est pour moi source de regret. J'avais déposé une proposition de loi visant à assurer aux patients le respect de leur choix de fin de vie ; les outils prévus par la loi du 2 février 2016 ont permis le renvoi en commission, mais il s'agit plutôt d'un renvoi aux oubliettes. J'espère qu'un deuxième mandat permettra de faire avancer les choses.

Au vu de la complexité des sujets abordés au sein de cette commission, il me semble qu'un seul mandat n'est pas suffisant, c'est pourquoi j'aimerais en effectuer un deuxième. (Sourires.)

Je souhaiterais enfin saluer les administrateurs, nous avons été très bien secondés, et j'ai eu la chance de travailler sur le budget opérationnel de programme (BOP) 177 ainsi que sur la proposition de loi fin de vie avec des personnes très compétentes et très disponibles.

Je tenais, madame la présidente, à vous remercier personnellement, et vous dire que j'ai apprécié la manière dont vous meniez cette commission. Nous avons eu beaucoup de fous rires, des moments de tension, mais cela tient quelque peu à votre caractère qui a fait que cette commission a vécu ces moments très intensément.

J'aurais encore une pensée pour les camarades de l'opposition (Rires.), car lorsque l'on effectue un premier mandat, l'a priori contre les collègues de l'opposition est très fort. Or le travail de commission a établi avec eux des rapports parfaitement respectueux ; et il m'a même été donné d'entendre de leur part des propos très intéressants. J'ai ainsi pu constater qu'ils vivent leurs mandats avec autant de passion que nous-mêmes.

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