Intervention de Gwenegan Bui

Réunion du 23 juillet 2014 à 11h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGwenegan Bui :

Syrie, Irak, Israël, Palestine, Liban : la poudrière a explosé au Proche-Orient. Et, comme l'a relevé très justement notre collègue Michel Vauzelle, cela a des conséquences sur tout l'espace méditerranéen, y compris en Europe. Plus rien ne semble maîtrisé : aucune médiation ne fonctionne, aucun appel au cessez-le-feu n'est entendu, il semble qu'il n'y a plus d'issue et que cette région part à la dérive. Israël a certes le droit de se défendre, mais dans le respect du droit international. Quant à la Palestine, elle ne doit pas être un État croupion, cette situation produisant la misère dont se nourrit l'extrémisme. C'est un cycle de violences sans fin. La proposition des pays arabes de créer une commission d'enquête internationale me paraît intéressante : pour « réinitialiser » la relation, il est utile que, à un moment donné, un juge de paix établisse les faits et détermine les responsabilités. Quelle est la position de la France à ce sujet ?

La Turquie et l'Égypte peuvent être des vecteurs de stabilité dans la région. Cependant, les autorités turques ont tenu une conférence de presse qui ne semble pas de nature à faciliter la recherche d'une issue à la crise. Quant à la position égyptienne, elle ne m'a guère semblé mesurée, dans la mesure où les responsables du Hamas n'ont pas pu discuter la proposition de cessez-le-feu. Quel dialogue la France a-t-elle avec ces deux États ? Est-il possible de rapprocher les points de vue ? À défaut, que peut faire notre pays – qui a un message particulier à délivrer dans la région – pour contribuer à l'amélioration de la situation humanitaire, puis à la recherche de la paix ?

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