Intervention de Louis Gallois

Séance en hémicycle du 4 novembre 2013 à 21h30
Loi de finances pour 2014 — Débat sur les investissements d'avenir

Louis Gallois, commissaire général à l’investissement :

S’agissant du ferroviaire, ma réponse n’était pas totalement exacte. Il est en effet un domaine dans lequel nous nous en occupons : parallèlement au PIA, mais sans lien avec celui-ci, nous sommes chargés de la contre-expertise des grands investissements, dont les investissements ferroviaires. Nous le ferons en tenant compte de la commission Duron et de sa propre expertise. Pour chaque investissement ferroviaire, nous ferons un screening rapide – pour parler comme dans le Sud-ouest (Sourires) – afin de nous assurer que la commission a respecté un certain nombre d’objectifs, mais nous ne reprendrons pas la totalité de son expertise.

S’agissant de la BPI, je rappelle que je siège à son conseil d’administration. Elle est notre opérateur principal : elle est l’instance où nous logeons le plus de fonds, qu’elle est chargée d’opérer dans le cadre d’une gouvernance à laquelle nous sommes associés. Lorsque la BPI finance des appels à projets, la décision remonte chez le Premier ministre. Nous lui apportons des fonds de guichet, dont elle a une maîtrise plus grande, et elle peut accorder des financements dans ce cadre. Par ailleurs, nous allons lui apporter 590 millions d’euros en vue de la création d’un fonds multithématique qui lui permettra d’investir dans des fonds privés, avec un effet de levier, pour développer le capital-risque et le capital développement, qui est une des clés pour assurer le financement des jeunes entreprises innovantes et des start-up.

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